Mélenchon,
nouveau chouchou des médias
CHRONIQUE.
Le leader Insoumis bénéficie d’une lune de miel médiatique où ni son programme
ni ses compromissions ne sont questionnées.
Quel
progressiste ne serait pas troublé par ce dérangeant constat : Jean-Luc
Mélenchon, devenu après Zemmour la vedette médiatique numéro un (mauvais
signe !), récuse le résultat de l'élection présidentielle, déclare le
vainqueur illégitime et, fort des 22 % des suffrages qui l'ont placé en
troisième position (30 % pour les gauches), s'affirme prêt, à la faveur
des élections législatives, à exercer le pouvoir. Le vrai pouvoir. Marine
Le Pen, elle, accepte le verdict des urnes, ne conteste pas la légitimité du
vainqueur et, bien que forte des 24 % qui l'ont placée en seconde position
(34 % pour les extrêmes droites), invite les électeurs à lui fournir assez
de députés pour faire contrepoids au pouvoir macroniste.
Quelle est l'attitude la plus démocratique ?
Michel Richard – Ce Mélenchon qui hypnotise la gauche
En quelques semaines, miraculeuse métamorphose, comme l'effet des
langues de feu descendant sur les têtes des apôtres, des europhiles
intransigeants en pince pour l'eurosceptique, des atlantistes bon teint pour le
neutraliste affiché, des poutinophobes rageurs pour l'ex-poutinophile assumé, des
nostalgiques de la social-démocratie de papa pour le nostalgique du bolchevisme
de grand-papa, les continuateurs d'un Léon – Blum – pour le disciple d'un autre
Léon – Trotski -, les laïcs les plus sourcilleux pour celui qui les traite
désormais de « laïcards »
et les gardiens du temple de la rigueur budgétaire pour l'esthète dispendieux
de la poche percée.
Au fond, comme un temps Rocard, comme Balladur (l'ex-champion
de la spécialité), comme Sarkozy en 2007, comme Zemmour à la fin
de 2021 – trois échecs sur quatre -, Mélenchon est presque devenu le
candidat des médias. On y salue publiquement Jean Jaurès quand on évoquait en
privé Jacques Doriot. Il y aurait matière à méchamment gloser. On se
contente, le plus souvent, de soupirer en touche.
Coignard – Jean-Luc Mélenchon : les sophismes du
« lider maximo »
Absence de recul
Pour combler le coût du retour de la retraite à 60 ans à taux
plein, la nécessité de sabrer dans la protection sociale,
l'institutionnalisation d'une forme démotivante d'assistanat qui ne resocialise
personne ou, enfin, l'abolition des réformes, y compris celles initiées ou
votées par la gauche, devraient être plus problématiques. Même à gauche,
où pourtant cela a été majoritairement cautionné (outre une ouverture de vannes
financières qui laisse penser que la coalition qui l'avalise ne désire surtout
pas une victoire qui la rendrait responsable de l'inondation qui s'ensuivrait).
Législatives : Macron embrouillé par Mélenchon
Il y a quelques mois, la gauche républicaine pensante aurait
multiplié les décryptages critiques et démystificateurs d'un tel projet. Pour
l'instant, elle reste aussi respectueuse que devant le Saint-Sacrement.
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Soule de
paroles et d'apparitions de ce vieux tribun usé qui n'est que là que pour se
faire mousser et se faire plaisir avec ces diatribes, ou meetings à grand
spectacle, aboyeur de foire ce croyant le meilleur mais ne pensant qu'à lui et
sauveur d'une classe politique si médiocre que les électeurs citoyens en sont
amenés à réélire E.MACRON par dépit ou craignant le lendemain ?!
Car en
ayant ras le bol des extrémistes droite ou gauche et même vert EELV écolos
illuminés que l'on revoit à chaque élection et surtout depuis les derniers
quinquennats médiocres des derniers présidents qu'ils ont élus voire réélu pour
le dernier jusqu'en 2027 !
Beaucoup
de Français ne savent plus voter depuis 40 ans et là cela va se confirmer dans
ces élections législatives qui s'annonce aussi déplorables que la campagne
électorale que nous avons subie !
Les français
si mauvais votants à leur élections se sont mis dans la Me… ,tous seuls car
incapables de bien choisir parmi ces politiciens élus plus nuls les uns que les
autres piégés indirectement par un plus malin mais tenace J.L.MELENCHON qui n’a
rien trouvé de mieux de dynamiter les vieux partis ringards PS/PC déjà moribonds
en essayant de recréer un ersatz d’union des gauches avec son parti extrémiste
de gauche LFI mais pour lui seul (mais n’est pas MITTERAND qui veut !?)
Jusqu’à
troubler indirectement le président monarque réélu dans cette Vème république
que lui a donné par les voix des Français enfin 58% d’entre eux trop de pouvoir
et le fait trainer à nommer son 1er ministre autre façon dédaigneuse
encore de se moquer d’eux !
C’est la
faute des Français et ils le méritent et vont en baver d’ci la rentrée avec
notamment l’inflation qui va grimper et la fin « du quoi qu’il en coute »
car là ce n’est plus une cause sanitaire mais économique et mondiale quel
gâchis ! !
Jdeclef
12/05/2022 14h01
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