jeudi 12 mai 2022

Chouchou des médias peut être mais pas de tous les Français que l'on a roulé depuis trop longtemps et il en reste beaucoup dans cette majorité silencieuse !

 

Mélenchon, nouveau chouchou des médias

CHRONIQUE. Le leader Insoumis bénéficie d’une lune de miel médiatique où ni son programme ni ses compromissions ne sont questionnées.

Quel progressiste ne serait pas troublé par ce dérangeant constat : Jean-Luc Mélenchon, devenu après Zemmour la vedette médiatique numéro un (mauvais signe !), récuse le résultat de l'élection présidentielle, déclare le vainqueur illégitime et, fort des 22 % des suffrages qui l'ont placé en troisième position (30 % pour les gauches), s'affirme prêt, à la faveur des élections législatives, à exercer le pouvoir. Le vrai pouvoir. Marine Le Pen, elle, accepte le verdict des urnes, ne conteste pas la légitimité du vainqueur et, bien que forte des 24 % qui l'ont placée en seconde position (34 % pour les extrêmes droites), invite les électeurs à lui fournir assez de députés pour faire contrepoids au pouvoir macroniste.

Quelle est l'attitude la plus démocratique ?

On imagine ce que serait la réponse si les positions étaient inverses. Significatif cul par-dessus tête de la hiérarchie des indulgences. À la fin de l'année dernière, Éric Zemmour était le chouchou de la galaxie audiovisuelle. On ne voyait que lui. Qui, alors, lui rappelait la coupable attirance qu'exerçaient sur lui les pires régimes autoritaires, d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui ? Presque personne. Surtout pas à droite. Jean-Luc Mélenchon est, momentanément, devenu la coqueluche du même archipel médiatique. On ne voit et n'entend que lui. Qui, alors, le confronte à ses coupables indulgences envers d'autres pires régimes autoritaires, d'ici et d'ailleurs, d'hier ou d'aujourd'hui ? Presque personne. Surtout pas à gauche. Effet amnistiant des phénomènes de mode que rythment des engouements alternatifs.

Michel Richard – Ce Mélenchon qui hypnotise la gauche

On salue publiquement Jean Jaurès quand on évoquait en privé Jacques Doriot.

En quelques semaines, miraculeuse métamorphose, comme l'effet des langues de feu descendant sur les têtes des apôtres, des europhiles intransigeants en pince pour l'eurosceptique, des atlantistes bon teint pour le neutraliste affiché, des poutinophobes rageurs pour l'ex-poutinophile assumé, des nostalgiques de la social-démocratie de papa pour le nostalgique du bolchevisme de grand-papa, les continuateurs d'un Léon – Blum – pour le disciple d'un autre Léon – Trotski -, les laïcs les plus sourcilleux pour celui qui les traite désormais de « laïcards » et les gardiens du temple de la rigueur budgétaire pour l'esthète dispendieux de la poche percée.

Au fond, comme un temps Rocard, comme Balladur (l'ex-champion de la spécialité), comme Sarkozy en 2007, comme Zemmour à la fin de 2021 – trois échecs sur quatre -, Mélenchon est presque devenu le candidat des médias. On y salue publiquement Jean Jaurès quand on évoquait en privé Jacques Doriot. Il y aurait matière à méchamment gloser. On se contente, le plus souvent, de soupirer en touche.

Certes, on se polarise sur l'invitation, programmatique, à désobéir aux directives de Bruxelles ou à se distancier des interdits otanesques. Mais outre que ces orientations sont majoritaires dans l'opinion, elles ne valent pas excommunication. De même qu'on ne saurait s'indigner qu'une coalition de gauche se prononce en faveur, notamment – ce qui est plutôt raisonnable –, d'un smic à 1 400 euros net ou d'un blocage du prix des produits de première nécessité.

Coignard – Jean-Luc Mélenchon : les sophismes du « lider maximo »

Absence de recul

Pour combler le coût du retour de la retraite à 60 ans à taux plein, la nécessité de sabrer dans la protection sociale, l'institutionnalisation d'une forme démotivante d'assistanat qui ne resocialise personne ou, enfin, l'abolition des réformes, y compris celles initiées ou votées par la gauche, devraient être plus problématiques. Même à gauche, où pourtant cela a été majoritairement cautionné (outre une ouverture de vannes financières qui laisse penser que la coalition qui l'avalise ne désire surtout pas une victoire qui la rendrait responsable de l'inondation qui s'ensuivrait).

Mais, surtout, ce qui interpelle, bien que la passagère complaisance ambiante semble interdire de l'évoquer, c'est un recul majeur. Grave. Ces dernières années, la gauche avait commencé à se confronter sérieusement à la question des flux migratoires ou des impasses sécuritaires. Or que propose le programme de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale ? D'abolir toutes les récentes législations qui visent à contenir la progression de l'idéologie intégriste islamiste, à lutter plus efficacement contre le danger terroriste, à faire reculer la progression des délinquances ou à mieux réguler l'immigration. Aucune alternative n'est proposée en remplacement. Aucune. Donc, toutes ces sources d'angoisse existentielle, au lieu de les arracher à l'exploitation perverse et dangereuse qu'en font les extrêmes droites, on les leur livre. Servez-vous ! Formidable cadeau qui frise la complicité objective.

Législatives : Macron embrouillé par Mélenchon

Il y a quelques mois, la gauche républicaine pensante aurait multiplié les décryptages critiques et démystificateurs d'un tel projet. Pour l'instant, elle reste aussi respectueuse que devant le Saint-Sacrement.

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Soule de paroles et d'apparitions de ce vieux tribun usé qui n'est que là que pour se faire mousser et se faire plaisir avec ces diatribes, ou meetings à grand spectacle, aboyeur de foire ce croyant le meilleur mais ne pensant qu'à lui et sauveur d'une classe politique si médiocre que les électeurs citoyens en sont amenés à réélire E.MACRON par dépit ou craignant le lendemain ?! 

Car en ayant ras le bol des extrémistes droite ou gauche et même vert EELV écolos illuminés que l'on revoit à chaque élection et surtout depuis les derniers quinquennats médiocres des derniers présidents qu'ils ont élus voire réélu pour le dernier jusqu'en 2027 !

Beaucoup de Français ne savent plus voter depuis 40 ans et là cela va se confirmer dans ces élections législatives qui s'annonce aussi déplorables que la campagne électorale que nous avons subie !

Les français si mauvais votants à leur élections se sont mis dans la Me… ,tous seuls car incapables de bien choisir parmi ces politiciens élus plus nuls les uns que les autres piégés indirectement par un plus malin mais tenace J.L.MELENCHON qui n’a rien trouvé de mieux de dynamiter les vieux partis ringards PS/PC déjà moribonds en essayant de recréer un ersatz d’union des gauches avec son parti extrémiste de gauche LFI mais pour lui seul (mais n’est pas MITTERAND qui veut !?)

Jusqu’à troubler indirectement le président monarque réélu dans cette Vème république que lui a donné par les voix des Français enfin 58% d’entre eux trop de pouvoir et le fait trainer à nommer son 1er ministre autre façon dédaigneuse encore de se moquer d’eux !

C’est la faute des Français et ils le méritent et vont en baver d’ci la rentrée avec notamment l’inflation qui va grimper et la fin « du quoi qu’il en coute » car là ce n’est plus une cause sanitaire mais économique et mondiale quel gâchis ! !

Jdeclef 12/05/2022 14h01


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