Législatives
: Mélenchon ne sera « vraisemblablement » pas candidat
Sur France
2, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'il bénéficie d'une « légitimité
suffisante » pour prendre la tête d'un gouvernement sans être élu député.
L'essentiel :
- C'est fait. Après des semaines de négociations, le PS rejoint
l'accord avec La France insoumise pour les élections législatives de juin. Sur 292 votants
du conseil national, 167 ont voté pour
l'accord, 101 contre et 24 se sont abstenus. Le parti
né à Épinay en 1971 rejoint donc la Nouvelle Union populaire
écologique et sociale (Nupes). Jean-Luc Mélenchon sera l'invité
du 20 heures de France 2 pour commenter cette alliance
inédite. Une photo de famille sera prise samedi 7 mai à
Aubervilliers.
- Cette décision a provoqué la colère d'une partie de la
vieille garde du parti. L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a
annoncé qu'il quittait la formation, tandis que Jean-Marc Ayrault,
également ancien locataire de Matignon, évoque un
« rafistolage ».
- De son côté, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de
Philippe Poutou ne rejoindra pas cette alliance à gauche, regrettant le
partage des circonscriptions et la présence du PS dans la Nupes.
20 h 30 - Jean-Luc Mélenchon compte
organiser une conférence des salaires
Sur France 2, Jean-Luc
Mélenchon a également insisté sur l'importance d'organiser une conférence sur
les salaires, après la revalorisation du smic au 1er mai. "Il y a eu une
petite augmentation du smic qui vient d'avoir lieu. (…)
Résultat, 85 % des salaires minimum dans les branches
[professionnelles ]sont en tout du smic. Je préviens tout le monde :
si je suis premier ministre, tout le monde est convoqué pour refaire la
conférence annuelle obligatoire – qui est dans la loi – pour mettre tous les
minimums au niveau du smic, (…) c'est quand même le minimum", a-t-il
affirmé.
Législatives : Macron
embrouillé par Mélenchon
20 h 20 - Jean-Luc Mélenchon ne sera
«vraisemblablement» pas candidat
Arrivé troisième du premier
tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon ne sera
« vraisemblablement » pas candidat aux élections législatives
des 12 et 19 juin prochain. Il estime notamment que
« les 7 millions d'électeurs » qui ont voté pour lui au
premier tour de la présidentielle lui « confèrent une légitimité
suffisante » pour prendre la tête d'un gouvernement sans être élu député.
Christine Clerc – Mélenchon à
Matignon : plus rude sera la tâche !
20 h 10 - Alliance à gauche : un «
réflexe de rassemblement face à un épisode de maltraitance sociale aggravée »,
affirme Mélenchon sur France 2
Invité du journal
de 20 heures de France 2, Jean-Luc Mélenchon a estimé que les accords
passés entre LFI, EELV, le PS et le PCF étaient un « réflexe de
rassemblement face à un épisode de maltraitance sociale
aggravée : 20 heures de travail forcé par semaine pour le RSA,
la retraite à 65 ans, et j'en passe ». L'Insoumis faisant ici
référence aux points clés du programme d'Emmanuel Macron.
Faut-il
croire au « troisième tour » social ?
Concernant les négociations entre des partis dont les candidats se sont
déchirés dans la campagne présidentielle, « on s'est aperçus que nous
n'étions pas conformes à la caricature que nous avions les uns des
autres », a-t-il poursuivi. « On s'est aperçus, par exemple, que sur
l'Europe, on était tous d'accord pour dire il n'est pas question, dans une
mandature comme celle-ci et dans le contexte actuel, de sortir de l'euro. Ce
n'est pas ça le sujet », a-t-il mis en avant. « Par contre, si on
prend un engagement devant les Français sur un programme, on l'applique »,
a-t-il poursuivi, pour justifier de défendre la possibilité de
« désobéir » à Bruxelles.
19 h 51 - Sandrine Rousseau se réjouit de
l'alliance à gauche
Invitée ce
vendredi 6 mai sur Public Sénat, Sandrine Rousseau s'est dite
"émue" par la formation d'une large coalition des partis de gauche
dans l'optique des élections législatives. Elle a estimé que cette union était
"réclamée à cor et à cri par l'électorat d'une gauche écologiste".
Elle prend appui sur le bon score réalisé par Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle,
"l'envie de gagner était extrêmement forte".
Et de poursuivre, "il faut comprendre qu'un accord de ce type est sanglant
pour les organisations politiques, on est passé de 577 candidats à
100". Et pour cause, parfois la colère était vive dans les comités
régionaux, notamment au PS. Pourtant, l'accord électoral a été validé par
l'ensemble des conseils nationaux des partis concernés. "Il y avait un
besoin et une volonté d'être responsable, malgré le coût que cela peut
avoir", a-t-elle expliqué.
19 h 24 - Le père de l'une des victimes
du Bataclan investi par Reconquête !
Le parti Reconquête ! du
polémiste d'extrême droite Éric Zemmour a investi Patrick Jardin, le père d'une
victime des attentats du 13 Novembre, aux législatives dans la 4e
circonscription du Nord, a-t-on appris vendredi auprès du parti. "Depuis
cinq ans, je me bats pour que plus jamais il n'y ait d'attentat comme j'ai subi
en France et je trouvais que c'était le moment d'apporter un peu ma
contribution et d'essayer de faire changer les choses", a indiqué à
l'Agence France-Presse Patrick Jardin, père de Nathalie, régisseuse lumière
tuée au Bataclan, confirmant une information de La Voix du Nord.
"Entre les idées qu'il développe et mes idées, il n'y a pas l'épaisseur
d'une feuille à cigarette, c'est le seul qui ose dire tout haut ce que tout le
monde pense tout bas et ça faisait longtemps que j'attendais que quelqu'un de
la trempe d'Éric Zemmour le fasse", a ajouté M. Jardin, 69 ans,
ex-dirigeant d'une entreprise de location de voitures dont le siège était à
Seclin (Nord). "Je veux qu'on soit suffisamment à l'Assemblée pour faire
changer les choses", a poursuivi l'homme, habitué des discours vengeurs
contre l'islam sur les réseaux sociaux.
En 2017, la quatrième circonscription du Nord, qui comprend une partie de
l'agglomération lilloise, avait été remportée par Brigitte Liso (LREM).
Celle-ci est candidate à sa réélection.
18 h 27 - Le détail des premières
investitures de la majorité
Ce vendredi 6 mai,
le mouvement "Avec vous", prolongement de la campagne présidentielle
du chef de l'État, a précisé les premières investitures pour les législatives
de juin prochain. On apprend ainsi que, sur la première vague de
candidats, 94 femmes et 93 hommes ont été approuvés par la
coalition de la majorité (Renaissance, MoDem et Horizons).
Dans le même temps, 43 candidats sont des élus locaux. Autant sont
"issus de la société civile", assure-t-on dans la majorité. Sur
les 187 personnes investies, 86 sont de nouveaux candidats
par rapport à 2017. La moyenne d'âge est de 49 ans, selon le
communiqué.
17 h 51 - Dissensions dans la Nupes sur
une investiture polémique
À peine est-elle conclue que
l'alliance de gauche présente les premières fissures. Le journal Têtu révèle
ce vendredi que Jérôme Lambert, député de la 3e circonscription de la
Charente, a été investi par la Nupes pour les législatives de juin prochain.
Or, durant les derniers mandats, l'élu charentais s'est montré opposant à de
nombreux textes pourtant soutenus par son courant politique : mariage pour
tous, PMA pour toutes, etc. Lors des débats sur l'ouverture de la PMA aux
couples de femmes, il avait déclaré que "la filiation, c'est un élément
mâle et un élément femelle". Ce dernier aurait, néanmoins, été investi par
le Parti socialiste.
Une candidature qui n'est pas du tout du goût de Sandrine Rousseau, candidate
dans la 9ᵉ circonscription de Paris. "Not in my name ("pas en mon
nom", NDLR). L'homophobie ne peut s'assoir sur les bancs de la
NUPES", a-t-elle estimé sur Twitter.
17 h 16 - Gérald Dahan parachuté en
Charente-Maritime
À la suite de l'accord entre
la plupart des partis de gauche, l'humoriste Gérald Dahan aurait été choisi
afin de représenter La France insoumise dans la 3ᵉ circonscription de la
Charente-Maritime. Une nouvelle que n'accepterait pas, selon Sud-Ouest ,
Fabrice Barusseau qui était jusqu'ici le député PS de ce territoire. "Là,
on a un parachutage avec quelqu'un qui arrive sur un territoire, qui ne le
connaît pas, qui ne travaille pas là, qui n'habite pas là, qui n'a aucune
expérience politique des enjeux du territoire. Et c'est ça qui me
dérange", a-t-il déclaré.
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