samedi 7 mai 2022

Là on voit l'égo démesuré de ce vieux politicien qui a réussi : et l'inutilité de certains politiciens de tous bords lui y compris qui devraient être à la retraite !

 

Législatives : Mélenchon ne sera « vraisemblablement » pas candidat

Sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'il bénéficie d'une « légitimité suffisante » pour prendre la tête d'un gouvernement sans être élu député.

L'essentiel :

  • C'est fait. Après des semaines de négociations, le PS rejoint l'accord avec La France insoumise pour les élections législatives de juin. Sur 292 votants du conseil national, 167 ont voté pour l'accord, 101 contre et 24 se sont abstenus. Le parti né à Épinay en 1971 rejoint donc la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Jean-Luc Mélenchon sera l'invité du 20 heures de France 2 pour commenter cette alliance inédite. Une photo de famille sera prise samedi 7 mai à Aubervilliers.
  • Cette décision a provoqué la colère d'une partie de la vieille garde du parti. L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé qu'il quittait la formation, tandis que Jean-Marc Ayrault, également ancien locataire de Matignon, évoque un « rafistolage ».
  • De son côté, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de Philippe Poutou ne rejoindra pas cette alliance à gauche, regrettant le partage des circonscriptions et la présence du PS dans la Nupes.

20 h 30 - Jean-Luc Mélenchon compte organiser une conférence des salaires

      Sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a également insisté sur l'importance d'organiser une conférence sur les salaires, après la revalorisation du smic au 1er mai. "Il y a eu une petite augmentation du smic qui vient d'avoir lieu. (…) Résultat, 85 % des salaires minimum dans les branches [professionnelles ]sont en tout du smic. Je préviens tout le monde : si je suis premier ministre, tout le monde est convoqué pour refaire la conférence annuelle obligatoire – qui est dans la loi – pour mettre tous les minimums au niveau du smic, (…) c'est quand même le minimum", a-t-il affirmé.

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20 h 20 - Jean-Luc Mélenchon ne sera «vraisemblablement» pas candidat

      Arrivé troisième du premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon ne sera « vraisemblablement » pas candidat aux élections législatives des 12 et 19 juin prochain. Il estime notamment que « les 7 millions d'électeurs » qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle lui « confèrent une légitimité suffisante » pour prendre la tête d'un gouvernement sans être élu député.

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20 h 10 - Alliance à gauche : un « réflexe de rassemblement face à un épisode de maltraitance sociale aggravée », affirme Mélenchon sur France 2

      Invité du journal de 20 heures de France 2, Jean-Luc Mélenchon a estimé que les accords passés entre LFI, EELV, le PS et le PCF étaient un « réflexe de rassemblement face à un épisode de maltraitance sociale aggravée : 20 heures de travail forcé par semaine pour le RSA, la retraite à 65 ans, et j'en passe ». L'Insoumis faisant ici référence aux points clés du programme d'Emmanuel Macron. 

 Faut-il croire au « troisième tour » social ?

Concernant les négociations entre des partis dont les candidats se sont déchirés dans la campagne présidentielle, « on s'est aperçus que nous n'étions pas conformes à la caricature que nous avions les uns des autres », a-t-il poursuivi. « On s'est aperçus, par exemple, que sur l'Europe, on était tous d'accord pour dire il n'est pas question, dans une mandature comme celle-ci et dans le contexte actuel, de sortir de l'euro. Ce n'est pas ça le sujet », a-t-il mis en avant. « Par contre, si on prend un engagement devant les Français sur un programme, on l'applique », a-t-il poursuivi, pour justifier de défendre la possibilité de « désobéir » à Bruxelles.      

19 h 51 - Sandrine Rousseau se réjouit de l'alliance à gauche

      Invitée ce vendredi 6 mai sur Public Sénat, Sandrine Rousseau s'est dite "émue" par la formation d'une large coalition des partis de gauche dans l'optique des élections législatives. Elle a estimé que cette union était "réclamée à cor et à cri par l'électorat d'une gauche écologiste". Elle prend appui sur le bon score réalisé par Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, "l'envie de gagner était extrêmement forte".

Et de poursuivre, "il faut comprendre qu'un accord de ce type est sanglant pour les organisations politiques, on est passé de 577 candidats à 100". Et pour cause, parfois la colère était vive dans les comités régionaux, notamment au PS. Pourtant, l'accord électoral a été validé par l'ensemble des conseils nationaux des partis concernés. "Il y avait un besoin et une volonté d'être responsable, malgré le coût que cela peut avoir", a-t-elle expliqué.      

19 h 24 - Le père de l'une des victimes du Bataclan investi par Reconquête !

      Le parti Reconquête ! du polémiste d'extrême droite Éric Zemmour a investi Patrick Jardin, le père d'une victime des attentats du 13 Novembre, aux législatives dans la 4e circonscription du Nord, a-t-on appris vendredi auprès du parti. "Depuis cinq ans, je me bats pour que plus jamais il n'y ait d'attentat comme j'ai subi en France et je trouvais que c'était le moment d'apporter un peu ma contribution et d'essayer de faire changer les choses", a indiqué à l'Agence France-Presse Patrick Jardin, père de Nathalie, régisseuse lumière tuée au Bataclan, confirmant une information de La Voix du Nord. 

"Entre les idées qu'il développe et mes idées, il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille à cigarette, c'est le seul qui ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas et ça faisait longtemps que j'attendais que quelqu'un de la trempe d'Éric Zemmour le fasse", a ajouté M. Jardin, 69 ans, ex-dirigeant d'une entreprise de location de voitures dont le siège était à Seclin (Nord). "Je veux qu'on soit suffisamment à l'Assemblée pour faire changer les choses", a poursuivi l'homme, habitué des discours vengeurs contre l'islam sur les réseaux sociaux. 

En 2017, la quatrième circonscription du Nord, qui comprend une partie de l'agglomération lilloise, avait été remportée par Brigitte Liso (LREM). Celle-ci est candidate à sa réélection.      

18 h 27 - Le détail des premières investitures de la majorité

      Ce vendredi 6 mai, le mouvement "Avec vous", prolongement de la campagne présidentielle du chef de l'État, a précisé les premières investitures pour les législatives de juin prochain. On apprend ainsi que, sur la première vague de candidats, 94 femmes et 93 hommes ont été approuvés par la coalition de la majorité (Renaissance, MoDem et Horizons). 

Dans le même temps, 43 candidats sont des élus locaux. Autant sont "issus de la société civile", assure-t-on dans la majorité. Sur les 187 personnes investies, 86 sont de nouveaux candidats par rapport à 2017. La moyenne d'âge est de 49 ans, selon le communiqué.      

17 h 51 - Dissensions dans la Nupes sur une investiture polémique

      À peine est-elle conclue que l'alliance de gauche présente les premières fissures. Le journal  Têtu révèle ce vendredi que Jérôme Lambert, député de la 3e circonscription de la Charente, a été investi par la Nupes pour les législatives de juin prochain. Or, durant les derniers mandats, l'élu charentais s'est montré opposant à de nombreux textes pourtant soutenus par son courant politique : mariage pour tous, PMA pour toutes, etc. Lors des débats sur l'ouverture de la PMA aux couples de femmes, il avait déclaré que "la filiation, c'est un élément mâle et un élément femelle". Ce dernier aurait, néanmoins, été investi par le Parti socialiste.

Une candidature qui n'est pas du tout du goût de Sandrine Rousseau, candidate dans la 9ᵉ circonscription de Paris. "Not in my name ("pas en mon nom", NDLR). L'homophobie ne peut s'assoir sur les bancs de la NUPES", a-t-elle estimé sur Twitter.
      

17 h 16 - Gérald Dahan parachuté en Charente-Maritime

      À la suite de l'accord entre la plupart des partis de gauche, l'humoriste Gérald Dahan aurait été choisi afin de représenter La France insoumise dans la 3ᵉ circonscription de la Charente-Maritime. Une nouvelle que n'accepterait pas, selon  Sud-Ouest , Fabrice Barusseau qui était jusqu'ici le député PS de ce territoire. "Là, on a un parachutage avec quelqu'un qui arrive sur un territoire, qui ne le connaît pas, qui ne travaille pas là, qui n'habite pas là, qui n'a aucune expérience politique des enjeux du territoire. Et c'est ça qui me dérange", a-t-il déclaré.      

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