mardi 17 mai 2022

Ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle ce « branquignol » de DELANOE une escalade vers la bêtise incurable!

 

Avec Borne à Matignon, le « clan Delanoë » renforce son pouvoir

ENQUÊTE. La nomination d’Élisabeth Borne à Matignon illustre le poids de l’équipe de l’ex-maire de Paris au cœur de la macronie.

On ne peut pas faire pire avec la défaite d’HIDALGO qui a marqué un record pour le PS !

C'était il y a un mois et demi, en pleine campagne présidentielle. Les « amis de Bertrand Delanoë », ses anciens collaborateurs à l'hôtel de ville de Paris, se retrouvent à La Scala, une ancienne boîte de nuit transformée en théâtre et en restaurant boulevard de Strasbourg, dans le 10e arrondissement de Paris. L'ancien maire de Paris (2001-2014) passe de table en table. Il a un mot gentil pour chacun. Même pour les enfants perdus comme Bertrand Pignerol, ancien chargé de l'international à la Ville de Paris et aujourd'hui l'un des principaux lieutenants de Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d'Anne Hidalgo avec laquelle Delanoë entretient des rapports houleux. Ce soir-là, Élisabeth Borne s'est excusée. Contrairement aux fêtes précédentes, l'ancienne directrice de l'urbanisme de la Ville de Paris n'a pas pu se libérer. S'agit-il d'un calcul ? Le nom de la ministre du Travail d'Emmanuel Macron circule déjà parmi les convives pour occuper Matignon. Peut-être a-t-elle justement choisi de se faire discrète pour éviter d'agacer ses concurrents à Matignon. Qu'importe, son futur directeur de cabinet à Matignon, lui, est là. Comme les autres, le conseiller d'État Aurélien Rousseau, a lui aussi servi plusieurs années le roi de la fête. Il racontera la soirée à Élisabeth Borne.Dans un coin du restaurant, Nicolas Revel, qui dirige le cabinet de Jean Castex à Matignon et Mathias Vicherat, un ami proche d'Emmanuel Macron (ils étaient à l'ENA ensemble) qui a pris il y a quelques mois la tête de Sciences Po Paris sourient. Le repas est bon, la musique aussi. Tout à l'heure, les plus fougueux danseront. Les deux anciens directeurs de cabinet de Bertrand Delanoë qui ont organisé cette soirée savent déjà que leur ancien patron soutiendra officiellement la réélection du président dans quelques jours. Il a promis de venir distribuer des tracts « En Marche » sur le marché d'un quartier populaire de Paris. Ça fera une belle photo. Ce sera un joli symbole. Vicherat et Revel, qui ont été parmi les premiers à encourager Emmanuel Macron dès 2016, alors qu'il était encore à Bercy, ne sont pas les seuls à se réjouir ce soir-là.

Élisabeth Borne, une « techno » à Matignon qui a fait ses armes à gauche

Une bonne partie des participants ont rejoint Emmanuel Macron depuis cinq ans. Certains, comme Julien Bargeton, ont décroché un mandat (il est sénateur de Paris, un mandat qu'affectionnait Delanoë). La plupart œuvrent dans l'ombre mais au cœur du pouvoir, comme Anne de Bayser, venue à bicyclette de son 18e arrondissement comme à son habitude. Elle élabore depuis six mois avec un député La République en marche, Roland Lescure, le programme « société civile » du candidat Macron en écoutant les suggestions et les doléances de plus d'une soixantaine de grands témoins, patrons autant que directeurs d'associations, pour créer la « boîte à idées » du second quinquennat. Celle qui fut chargée du logement chez Delanoë a piloté pendant trois ans les dossiers sociaux pour le compte du président comme secrétaire générale adjointe de l'Élysée entre 2017 et 2020. C'est Nicolas Revel qui l'a présentée à Emmanuel Macron et à Alexis Kohler. « Outre ses compétences, elle est précieuse dans une équipe, fait remarquer Jean-Marc Borello, qui connaît Macron depuis vingt ans et a beaucoup travaillé avec Bayser quand elle était à la mairie de Paris. Elle est suffisamment libre pour dire ce qu'elle pense à Emmanuel, argumenter ses désaccords, pas pour se faire mousser mais pour faire avancer les choses concrètement. »

Nicolas Revel, Anne de Bayser ou Élisabeth Borne ont une façon d’appréhender les choses qu’ils ont appris avec Bertrand : ne surtout pas faire d’idéologie et viser les résultats concrets, quitte à penser contre soi-même.

À l'Élysée, Anne de Bayser a aussi fait venir Rima Abdul Malak, sa vieille amie de l'époque « mairie » – elle y était conseillère culture. Le courant est bien passé : Rima Abdul Malak nourrit la gourmandise du couple Macron en livres, pièces de théâtre et rencontres avec des artistes. Ce soir-là, à La Scala, l'Élysée est d'ailleurs bien représenté. Pierre-Olivier Costa et Tristan Bromet, les principaux collaborateurs de Brigitte Macron, passés eux aussi par l'équipe Delanoë, discutent avec Véronique Bédague, l'ancienne secrétaire générale de la Mairie de Paris qui, sous François Hollande, dirigeait le cabinet de Manuel Valls et dont le nom circule déjà pour un poste dans le prochain gouvernement, même si elle s'en défend. Un des convives s'amuse : « Il y a cinq ans, lors de la victoire de Macron, les anciens de l'équipe DSK étaient un peu partout. Ils aimaient la lumière et se poussaient du col. Ils ont un peu explosé en vol, non ? Les anciens “bébés Delanoë” ont eux appris dès le biberon à être discrets et efficaces, et surtout à bosser. Ils ont un peu le même ADN que celui qu'exige Macron de ses collaborateurs : pas de paillettes mais des résultats. »

Le parrain de Bizerte

Ce soir-là, ne manquent finalement que les deux vieux copains de Bertrand Delanoë qui ont accompagné Emmanuel Macron dès les débuts d'En Marche ! Philippe Grangeon, qui a piloté la campagne de Delanoë de 2001, a ainsi occupé un bureau à l'Élysée en tant que conseiller spécial jusqu'en 2020 et continue à conseiller les responsables de LREM et à leur rappeler que l'aile gauche de la majorité à encore son mot à dire. L'autre « vieux Marcheur » comme il se qualifie, c'est Jean-Marc Borello. Avec les équipes de Delanoë à la Mairie de Paris, son groupe spécialisé dans le secteur de l'économie sociale, SOS, a mis en place pendant quinze ans des programmes pour soutenir les SDF, les malades du sida, les migrants, les mal-logés. Après son passage à l'Élysée, c'est d'ailleurs chez SOS qu'Anne de Bayser est venue prendre l'air comme bénévole pendant neuf mois pour réorganiser le groupe qui a connu une croissance très rapide. Borello, qui concède ne pas avoir eu du tout d'atomes crochus avec l'équipe d'Édouard Philippe sur les sujets qui lui tiennent à cœur, confie qu'outre ses SMS et ses conversations deux ou trois fois par semaine avec le président, c'est auprès des anciens collaborateurs de Delanoë qu'il a trouvé une oreille attentive. « Nicolas Revel, Anne de Bayser ou Élisabeth Borne ont une façon d'appréhender les choses qu'ils ont appris avec Bertrand : ne surtout pas faire d'idéologie et viser les résultats concrets, quitte à penser contre soi-même. C'est précieux. » Et de confier qu'il fera tout pour que ses trois sujets de prédilection, la protection de l'enfance, le grand âge et la solidarité à la source, soient pris en compte dans le second quinquennat. « Ce ne sont pas des sujets “de droite” ou “de gauche”, mais des sujets essentiels pour éviter l'explosion de notre société. J'ai d'ailleurs découvert que certains membres du gouvernement venus de la droite, comme Gérald Darmanin, que je n'appréciais guère sur le papier, menaient, dans leur ville, une approche très humaine et efficace de ces sujets. »

Jean Castex, clap de fin à Matignon

«  Il ne faut pas s'égarer, avance Gaspard Gantzer, autre invité à La Scala. L'ex-dircom de Delanoë puis de Hollande à l'Élysée et ancien camarade de promo à l'ENA d'Emmanuel Macron a quitté la politique. Les anciens collaborateurs de Delanoë, ce n'est pas un petit groupe qui se fait la courte échelle et fonctionne en réseau fermé. Delanoë était un vrai patron, super exigeant, extrêmement bosseur. Il a donc recruté une équipe à la hauteur de ses exigences. Il est normal qu'ensuite, après la mairie de Paris – une énorme machine –, tous se soient envolés vers d'autres horizons et aient atterri, pour un certain nombre d'entre eux, dans la majorité, comme autrefois chez Hollande. »

Pourtant, ce soir-là à La Scala, entre deux verres de pouilly-fumé, tous se demandent si Bertrand Delanoë lui-même reprendra un jour du service. Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron rêve de le compter parmi ses ministres. La rumeur prétend que le portefeuille de la Culture lui a été proposé mille fois. À ses proches qui rêvent de voir revenir, Delanoë, 71 ans, répond la même chose : il a désormais organisé sa vie entre Bizerte, en Tunisie, et Paris. Il a entamé une seconde vie qui lui plaît énormément. Il ne regrette ni la lumière ni les joutes politiciennes. Comme si lui qui n'a pas d'enfant savourait avec délice et par procuration le parcours de sa progéniture qui, petit à petit, prend sa suite.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Son « clan » Des sinistrés du PS ?!

Si E.BORNE s'accoquine avec ce vieux politicien qui tergiverse lui aussi sans cesse et nous a fait rater l'organisation des J.O de 2012 cela n'augure rien de bon sur les débuts de notre 1ere ministre si elle vire vers cette gauche moribonde vieillissante usée qui veut ressembler à cette REM qui devient RENAISSANCE mais plutôt le changement dans la continuité et montre que tous ces vieux politiciens sont incurables et inutiles et que ce quinquennat à venir risque d'être encore plus médiocre que le précédent !

On repart vers les mêmes galères ?!

Mais ce sont les Français qui ont réélu MACRON qui a choisi une de ses ex-ministres comme 1er ministre en continuant de se moquer des Français lambda si facile à manœuvrer qui votent comme des ânes depuis 40 ans grands râleurs mais qui sont seulement des pétards mouillés frondeurs qui vont pouvoir manifester à la rentrée comme d'habitude !?

Jdeclef 17/05/2022 17h26


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire