jeudi 5 mai 2022

Cette gauche populaire n'a rien à voir avec l’ex-union de la gauche : MELENCHON l'a dynamité à son profit exclusivement Macron est de toute façon là jusqu'en 2027

 

Coignard – Nouvelle Union populaire ? Non, vieux cartel des gauches !

CHRONIQUE. Ils ne partagent aucune valeur ou presque, mais s’accrochent à leurs sièges : on sort le plat de lentilles et on met l’Europe sous le tapis !

OU L'ART DE MAL VOTER POUR LES FRANCAIS DEPUIS 40 ANS

Il est des silences qui valent plus que de longs discours. Celui de Yannick Jadot, par exemple. L'ex-candidat EELV à la présidence de la République se fait très très discret depuis que son parti a été le premier à signer, lundi 2 mai, un accord avec La France insoumise. Il est vrai que son mouvement devrait, par souci de cohérence, enlever le premier E de sa dénomination, Europe Écologie-Les Verts. Comment se dire européen quand on signe une plateforme commune avec une formation politique qui entend « désobéir » à certaines règles de l'Union ?

Les Verts se vantent d'avoir obtenu l'ajout d'une mention sur le respect de l'État de droit. Ouf ! On respire ! Sauf que Yannick Jadot lui-même le disait encore la semaine dernière sur France Inter : à ce compte-là, « chaque pays va choisir les thèmes sur lesquels il est prêt à avoir de la souveraineté partagée. La Pologne va dire “sur l'État de droit ou le climat, on ne veut pas”, les paradis fiscaux vont dire “nous, on ne veut pas sur la fiscalité et la finance”, donc c'est la fin de l'UE… ». Le même Yannick Jadot qui s'est engagé très énergiquement sur les sanctions à imposer à la Russie, au point de réclamer, pendant la campagne, un embargo immédiat sur les hydrocarbures venant de l'agresseur de l'Ukraine…

Europe : les écologistes se rallient au « Frexit rouge » de Mélenchon

Le communiste Fabien Roussel, lui, est plus disert. Il arbore son inamovible sourire des « jours heureux » pour se féliciter du pacte conclu ce mardi avec les Insoumis, qui sont en désaccord profond avec lui sur des sujets aussi importants que le nucléaire ou la laïcité.

Pour les socialistes, le dilemme est d'une terrible cruauté. Pactiser avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, c'est aller à Canossa, avaler son chapeau sur l'Ukraine, renoncer au sérieux d'une formation de gouvernement en cautionnant un programme qui engendre 250 milliards de dépenses nouvelles par an, soit 10 points de PIB, comme le souligne l'économiste Jean Pisani-Ferry. Ils ne peuvent ignorer ce que Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants ont répété, avant comme après la défaite à la présidentielle : « l'avenir de ce pays, ce n'est pas la social-démocratie » (Adrien Quatennens, 11 avril 2022).

« La défaite ne peut pas tout justifier »

L'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve en a tiré les conséquences : « La défaite ne peut pas tout justifier », assure-t-il dans un texte publié hier sur les réseaux sociaux. Une attitude digne dans un océan d'hypocrisie.

Le nouveau nom de la coalition menée par Jean-Luc Mélenchon (dont le portrait sera sur toutes les affiches de campagne, puisque l'objectif est de faire de lui un Premier ministre) est Nupes, pour Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Certains se sont réjouis que la jonction avec le Parti communiste se soit réalisée un 3 mai, date anniversaire de la victoire du Front populaire en 1936. La bonne référence, en vérité, serait plutôt le cartel des gauches qui s'est formé en 1924. Sans programme commun de gouvernement, cette coalition de circonstance avait pour seul objectif de sauver des sièges de députés et accessoirement de chasser le président de la République. L'élu LFI François Ruffin l'exprimait ainsi, mardi, au micro de RMC, avec l'élégance qui le caractérise : « Aujourd'hui, il y a un bâton pour chasser Macron. »

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

gauche du mitterrandisme de 1982 et les 14 ans qui ont suivi ponctué d'épisodes de cette droite classique UMP/LR divisée et tout aussi mal en point comme l'élection par défaut de F.HOLLANDE ex secrétaire du parti socialiste bien parti pour disparaitre !

Les partis politiques n’existent plus ne voulant plus rien dire et leurs leaders ringards sont usés !

Maintenant il faut constater qu’E.MACRON a réussi à désagréger cette opposition des gauches et autres y compris les verts écolos illuminés dans une campagne électorale si mal organisée par ces oppositions de tous bords !

Les Français n’ont rien trouvé de mieux que d’essayer de réélire cette récidiviste M.LE PEN et son FN/RN vieux parti de cette droite extrémiste erreur fatale mais qui leur faisait peur et inutile qui comme d’habitude a été battue par notre président pseudo monarque conforté à 58% de suffrages des français lambda sur son trône pour ceindre sa nouvelle couronne dans cette Vème devenue république obsolète devenue monarchique !

Résultat MELENCHON vieux tribun aboyeur de foire tenace a réussi ce qu’il n’avait pu faire en 2017 faire un semblant d’Union des gauches et semer le désordre ce qu’il fait de mieux (pour les élections législatives dont beaucoup de nos concitoyens ont du mal à comprendre les règles électorales) qui vont créer un semblant de groupes uni de députés opposés au pouvoir macronien grâce à des électeurs perdus qui ne savent plus choisir et voter pour de bons politiciens de tous bords autres que ceux actuels qui  sont devenus d’une médiocrité lamentable ne pensant vraiment qu’à eux et à leurs carrières politiques !

Ce qui explique la difficulté à E.MACRON  à désigner le 1er ministre (bien que sans presque de pouvoir car inféodé servile aux ordres du président et interchangeable !) 

Là les Français se sont mis dans la mouise tous seuls çà augure un quinquennat plus qu’houleux mais c’est leur faute !

jdeclef 05/05/2022 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire