Penelopegate
: François Fillon condamné en appel à un an de prison ferme
Dans cette
affaire d'emplois fictifs, l'ancien Premier ministre est également condamné
à 375 000 euros d'amende et 10 ans d'inéligibilité.
Nouveau
jalon dans le marathon judiciaire du couple Fillon. La cour d'appel
de Paris a condamné lundi l'ancien Premier ministre à quatre ans de
prison, dont un an ferme, dans l'affaire d'emplois fictifs le
visant ainsi que son épouse, Penelope. Le dossier avait plombé
en 2017 la campagne présidentielle du candidat de la droite, un temps
favori, mais finalement éliminé au premier tour. François Fillon a également
écopé de 375 000 euros d'amende et d'une peine d'inéligibilité de dix
ans.
Pénélope Fillon, elle, s'est vu infliger deux ans de
prison avec sursis et 375 000 euros d'amende. L'ancien suppléant de
François Fillon, Marc Joulaud, a reçu une peine de trois ans de prison
avec sursis. Des peines d'inéligibilité de deux ans et cinq ans ont en outre
été prononcées à leur encontre.
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dans les affaires sensibles
En première instance, le 29 juin 2020, le locataire de
Matignon de 2012 à 2017 avait été condamné à cinq ans
d'emprisonnement, dont deux ans ferme, 375 000 euros d'amende et dix
ans d'inéligibilité, pour détournement de fonds publics, complicité et recel
d'abus de biens sociaux. Sa femme s'était vu infliger trois ans
d'emprisonnement avec sursis, 375 000 euros d'amende et deux ans
d'inéligibilité, et Marc Joulaud trois ans avec sursis, 20 000
euros d'amende avec sursis et cinq ans d'inéligibilité.
Le couple avait immédiatement fait appel et est revenu à la barre
en novembre, maintenant la même défense dans une atmosphère bien moins
électrique qu'au premier procès. « Je n'ai pas été un député fictif
préoccupé essentiellement par l'argent », s'est insurgé François Fillon
dans une déclaration liminaire, déplorant « quarante ans d'engagement
[politique] effacés par un article d'un journal satirique et une enquête à
charge ». « Mon épouse a travaillé à mes côtés, c'est
incontestable », a-t-il assuré.
Procès Fillon : Bardamu et madame Bovary
s'invitent devant les magistrats
Un « faisceau d'indices » permettait d'établir la
« fictivité » des trois emplois de Penelope Fillon comme
assistante parlementaire auprès de son mari et de son suppléant
entre 1998 et 2013, rémunérés au total 612 000 euros net,
ont soutenu les avocats généraux, ironisant sur des activités « impalpables »,
voire « évanescentes ». Pour l'accusation, l'embauche de
Penelope Fillon comme « conseillère littéraire » en 2012-2013 au
sein de La Revue des deux mondes
(RDDM) était un « emploi de pure complaisance » concédé par Marc
Ladreit de Lacharrière, propriétaire de la publication et proche de François
Fillon.
Remboursement d'un million d'euros
Lors des réquisitions, les magistrats avaient demandé une
condamnation partielle pour les contrats de collaboration signés par deux
enfants des Fillon auprès de leur père sénateur entre 2005 et 2007,
et une relaxe pour la non-déclaration d'un prêt. L'Assemblée nationale avait
demandé, comme en première instance, le remboursement d'un peu plus d'un
million d'euros. Le tribunal a condamné l'ancien chef du gouvernement français
et son suppléant à rembourser environ 800 000 euros à la chambre
basse du Parlement.
François et Penelope Fillon au tribunal : saison 2
Le propriétaire de la Revue, Marc Ladreit de Lacharrière, a
été condamné dans une procédure de « plaider-coupable »
en 2018 pour abus de biens sociaux, reconnaissant un contrat en
partie fictif. Une « fictivité » confirmée par le tribunal ce
lundi
Le Parquet national financier sur le banc des accusés
L'ensemble des prévenus peuvent désormais se pourvoir en
cassation. Seule condition, l'une des règles du code de procédure pénale doit
forcément avoir été bafouée pour que ce second jugement soit cassé. Par
ailleurs, la peine infligée à François Fillon est aménageable. Sauf recours,
l'ancien chef de gouvernement sera prochainement convoqué par un juge
d'application des peines. Ce dernier peut, par exemple, choisir d'imposer le
port d'un bracelet électronique.
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On ne va
pas les plaindre tout de même et surtout F.FILLON de s'être fait prendre
grossièrement qu'ils ne se plaignent pas trop faisant partie de ces élus qui se
croyaient intouchables et dédaigneux par ces peines financières ou autres et
surtout celle concernant l'inéligibilité de 10 ans qui sont amplement méritées
car ils ont bien profité de la République !
F.FILLON
ne fera surement pas sa peine de prison dans les geôles VIP de la santé ou il
bénéficiera d'un bracelet électronique ?!
Mais on
ne le reverra pas et cela fera réfléchir peut-être d'autres élus pas nets
tentés par des diverses magouilles sous couvert de mandat parlementaire !
Car il y en a d'autres pas encore
rattrapés par la justice toujours aussi lente !
Jdeclef 09/05/2022
15h26
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