jeudi 25 août 2022

A seulement garantir la fourniture de gaz dont l'ALGERIE est bien fournie dans son sous-sol !

 

À quoi sert la visite d’un président français en Algérie ?

CHRONIQUE. Même réduit à un jeu de rôle dont la trame serait la « passion de l’agresseur », le dialogue entre les deux pays reste un progrès.

A UN CONCOURT DE FAUSSE DIPLOMATIE HYPOCRITE DONT NOTRE PRESIDENT DEMANDEUR N’EST PAS EN POSITION DE FORCE CA SE SAURAIT EN 5 ANS DE 1ER QUINQUENNAT MEDIOCRE ET PERORAISON CREUSE !

Litiges sur la « mémoire » de la guerre, méfiances travaillées, sentiment antifrançais nourri et logé, différends sur les politiques régionales, ruptures tapageuses, propos malvenus ou surinterprétations de mauvaise foi, décolonial en abus ou déni en religion… C'est la collection des clichés accolés aux fameuses « relations franco-algériennes ». À chaque visite présidentielle française, on se repose, en mode muet ou indigné, la même question : à quoi sert cette visite si rien ne change ?

En Algérie du moins, la visite française est une passion. Une amie psychanalyste à Tunis décode la chose avec une formule saisissante et éclairante : la « passion de l'agresseur ». C'est le cas, presque ouvertement. Cette passion mêle haine, reproches, procès et haussements d'épaules étudiés comme autant de finesses linguistiques. Elle se vit dans le frisson guerrier. Du coup, tout est filtré par ce prisme : lieux communs médiatiques, qui raffolent paresseusement des « crises » et des « refroidissements », opinions surchauffées à la guerre imaginaire croyant définir (enfin) l'algérianité par un sentiment antifrançais remâché, batailles autour de l'usage du français…

La guerre civile algérienne de 1990-2000 a coûté des centaines de milliers de morts ? Elle importe peu, une loi interdit d'ailleurs de s'en souvenir sous peine de prison. En revanche, les jeunes générations, aux malheurs travestis, sont sommées de se souvenir de la guerre contre la France coloniale, de cette période qu'ils n'ont pas vécue. Soumis à un procès en loyauté, ils doivent revivre sans cesse la décolonisation, l'autre guerre, la seule vraie, a-t-on décidé. La visite d'un président français relance, à chaque fois, la théâtralisation du présent en passé et ce jeu de rôle qui empêche d'avancer : la « passion de l'agresseur ».

Paralittérature. Le moindre mot d'un président français durant ce rite est traduit, répercuté dans cette langue muette qu'est la surinterprétation. D'ailleurs, le discours médiatique, qui sert de bande-son, est une véritable paralittérature. À le lire on s'épuise. Exemple : ceux-là mêmes qui hurlent à l'ingérence de l'ex-colonisateur viendront demander à l'illustre visiteur d'intervenir sur les droits de l'homme et de peser sur le « régime ». Et, s'il le fait, ils pourraient même exiger la non-ingérence… Car un Français n'est jamais innocent en Algérie ; président, il l'est encore moins. C'est d'ailleurs le véritable sujet : comment parler en Algérie quand on est un président français en visite ? La langue y est en péril permanent.

Je lis cette semaine une analyse qui s'élève contre le tweet macronien de condoléances au peuple algérien après les meurtriers incendies de la semaine : « Il s'adresse au peuple car il veut dire qu'il ne reconnaît pas le régime d'Alger. » Il y a quelque temps, un autre message s'adressant au président algérien a provoqué la même colère, inversée, car, explique-t-on, il y soutient la dictature. Et si le « Français » ne dit rien ? Il commettra le crime insultant de l'indifférence. Et s'il s'adresse aux deux ? De quoi se mêle-t-il alors ? Et s'il le fait en anglais ou en swahili ? C'est que la France est en déclin. Et s'il relève juste une passion pour le couscous local ? Alors c'est une preuve de mépris, stigmatisation de l'Histoire, appropriation culturelle impérialiste ! Ces visites seraient-elles donc inutiles ? L'auteur ne le pense pas. Au-delà de ce qui se négocie pour l'économie ou les alliances régionales, il y a comme un dialogue, un souterrain travail sur soi pour chacun. La France tente d'avancer sur son passé, et cela assigne au présent l'Algérie malgré ces résistances certaines.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Car le consensus recherché et relation normale avec ce pays après leur indépendance et la fin de cette guerre inutile n'a rien effacé pour les Algériens qui en veulent toujours à la FRANCE et ne veulent pas tourner la page définitivement comme d'ailleurs nos gouvernements de tous bords, celles de la décolonisation mal gérée de toute cette Afrique francophone (exemple l'affaire malienne et sahélienne !)

On apprend parallèlement que le Grand RABBIN de France qui devait accompagner le président a été touché par le Covid coïncidence c’est dommage pour lui et sa santé et si ce n’est pas une maladie diplomatique qui survient à point dans un pays musulman qui n’apprécierait pas les leçons d’une religion opposée à la leur !

Car en politique internationale ou autre mélanger religions et politique est hasardeux voire pernicieux inutile et erreur diplomatique !

On constate ce que peut faire l’hypocrisie diplomatique à haute dose que pratique nos dirigeants depuis toujours et loin de donner les résultats escomptés car il y a souvent des formes de chantages économiques ou autres ou il y a plus de perdants que de gagnants car qu’on est demandeur on n’est pas en position de gagner !?

Notre président n’est pas le 1er à tomber dans ce piège diplomatique ces prédécesseurs y ont eu recours souvent avec l’ALGERIE !?

Et puis ils ont un exemple flagrant avec ce dictateur russe déjanté qui lui fait du chantage à la guerre et dont les problèmes énergétiques et économiques dépendent indirectement de son attitude totalitaire avec sa guerre ukrainienne qui touchent toute l’Europe occidentale et USA et en fait le monde entier !

Et dont tous ces pays grands pays libres et démocratiques donneurs de leçons ne sont pas pour l’instant en mesure de l’arrêter !?

C’est très préoccupant ce que peut faire un seul homme déterminé qui déraille dont tous ont peur et le printemps des dictateurs se porte bien car il y en a d’autres !

Jdeclef 25/09/2022 11h07


1 commentaire:

  1. Trouver plus idiot que les modérateurs du Point inféodés à leur rédaction qui roule pour le pouvoir en place et ne respectant la liberté d'expression c'est impossible tant ils sont bornés et ne devraient pas êtres journalistes d'informations qu'ils essaient d'édulcorer par leurs censures moyenâgeuses arbitraires qui de toute façon seront lues sur d'autres médias hyper connus mondialement !

    RépondreSupprimer