À quoi
sert la visite d’un président français en Algérie ?
CHRONIQUE.
Même réduit à un jeu de rôle dont la trame serait la « passion de
l’agresseur », le dialogue entre les deux pays reste un progrès.
A
UN CONCOURT DE FAUSSE DIPLOMATIE HYPOCRITE DONT NOTRE PRESIDENT DEMANDEUR N’EST
PAS EN POSITION DE FORCE CA SE SAURAIT EN 5 ANS DE 1ER QUINQUENNAT
MEDIOCRE ET PERORAISON CREUSE !
Litiges sur
la « mémoire » de la guerre, méfiances travaillées, sentiment antifrançais
nourri et logé, différends sur les politiques régionales, ruptures tapageuses,
propos malvenus ou surinterprétations de mauvaise foi, décolonial en abus ou
déni en religion… C'est la collection des clichés accolés aux fameuses «
relations franco-algériennes ». À chaque visite présidentielle française, on se
repose, en mode muet ou indigné, la même question : à quoi sert cette visite si
rien ne change ?
En Algérie
du moins, la visite française est une passion. Une amie psychanalyste à Tunis
décode la chose avec une formule saisissante et éclairante : la « passion de
l'agresseur ». C'est le cas, presque ouvertement. Cette passion mêle haine,
reproches, procès et haussements d'épaules étudiés comme autant de finesses
linguistiques. Elle se vit dans le frisson guerrier. Du coup, tout est filtré
par ce prisme : lieux communs médiatiques, qui raffolent paresseusement des «
crises » et des « refroidissements », opinions surchauffées à la guerre
imaginaire croyant définir (enfin) l'algérianité par un sentiment antifrançais
remâché, batailles autour de l'usage du français…
La guerre
civile algérienne de 1990-2000 a coûté des centaines de milliers de morts ?
Elle importe peu, une loi interdit d'ailleurs de s'en souvenir sous peine de
prison. En revanche, les jeunes générations, aux malheurs travestis, sont
sommées de se souvenir de la guerre contre la France coloniale, de cette
période qu'ils n'ont pas vécue. Soumis à un procès en loyauté, ils doivent
revivre sans cesse la décolonisation, l'autre guerre, la seule vraie, a-t-on
décidé. La visite d'un président français relance, à chaque fois, la
théâtralisation du présent en passé et ce jeu de rôle qui empêche d'avancer :
la « passion de l'agresseur ».
Paralittérature. Le moindre mot d'un président
français durant ce rite est traduit, répercuté dans cette langue muette qu'est
la surinterprétation. D'ailleurs, le discours médiatique, qui sert de
bande-son, est une véritable paralittérature. À le lire on s'épuise. Exemple :
ceux-là mêmes qui hurlent à l'ingérence de l'ex-colonisateur viendront demander
à l'illustre visiteur d'intervenir sur les droits de l'homme et de peser sur le
« régime ». Et, s'il le fait, ils pourraient même exiger la non-ingérence…
Car un Français n'est jamais innocent en Algérie ; président, il l'est encore
moins. C'est d'ailleurs le véritable sujet : comment parler en Algérie quand on
est un président français en visite ? La langue y est en péril permanent.
Je lis cette
semaine une analyse qui s'élève contre le tweet macronien de condoléances au
peuple algérien après les meurtriers incendies de la semaine : « Il
s'adresse au peuple car il veut dire qu'il ne reconnaît pas le régime d'Alger.
» Il y a quelque temps, un autre message s'adressant au président algérien
a provoqué la même colère, inversée, car, explique-t-on, il y soutient la
dictature. Et si le « Français » ne dit rien ? Il commettra le crime insultant
de l'indifférence. Et s'il s'adresse aux deux ? De quoi se mêle-t-il alors ? Et
s'il le fait en anglais ou en swahili ? C'est que la France est en déclin. Et
s'il relève juste une passion pour le couscous local ? Alors c'est une preuve
de mépris, stigmatisation de l'Histoire, appropriation culturelle impérialiste
! Ces visites seraient-elles donc inutiles ? L'auteur ne le pense pas. Au-delà
de ce qui se négocie pour l'économie ou les alliances régionales, il y a comme
un dialogue, un souterrain travail sur soi pour chacun. La France tente
d'avancer sur son passé, et cela assigne au présent l'Algérie malgré ces
résistances certaines.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Car le
consensus recherché et relation normale avec ce pays après leur indépendance et
la fin de cette guerre inutile n'a rien effacé pour les Algériens qui en veulent
toujours à la FRANCE et ne veulent pas tourner la page définitivement comme
d'ailleurs nos gouvernements de tous bords, celles de la décolonisation mal
gérée de toute cette Afrique francophone (exemple l'affaire malienne et
sahélienne !)
On
apprend parallèlement que le Grand RABBIN de France qui devait accompagner le président
a été touché par le Covid coïncidence c’est dommage pour lui et sa santé et si
ce n’est pas une maladie diplomatique qui survient à point dans un pays
musulman qui n’apprécierait pas les leçons d’une religion opposée à la leur !
Car en politique
internationale ou autre mélanger religions et politique est hasardeux voire
pernicieux inutile et erreur diplomatique !
On
constate ce que peut faire l’hypocrisie diplomatique à haute dose que pratique
nos dirigeants depuis toujours et loin de donner les résultats escomptés car il
y a souvent des formes de chantages économiques ou autres ou il y a plus de
perdants que de gagnants car qu’on est demandeur on n’est pas en position de
gagner !?
Notre président
n’est pas le 1er à tomber dans ce piège diplomatique ces prédécesseurs
y ont eu recours souvent avec l’ALGERIE !?
Et puis
ils ont un exemple flagrant avec ce dictateur russe déjanté qui lui fait du chantage
à la guerre et dont les problèmes énergétiques et économiques dépendent
indirectement de son attitude totalitaire avec sa guerre ukrainienne qui touchent
toute l’Europe occidentale et USA et en fait le monde entier !
Et dont
tous ces pays grands pays libres et démocratiques donneurs de leçons ne sont
pas pour l’instant en mesure de l’arrêter !?
C’est
très préoccupant ce que peut faire un seul homme déterminé qui déraille dont
tous ont peur et le printemps des dictateurs se porte bien car il y en a d’autres
!
Jdeclef 25/09/2022
11h07
Trouver plus idiot que les modérateurs du Point inféodés à leur rédaction qui roule pour le pouvoir en place et ne respectant la liberté d'expression c'est impossible tant ils sont bornés et ne devraient pas êtres journalistes d'informations qu'ils essaient d'édulcorer par leurs censures moyenâgeuses arbitraires qui de toute façon seront lues sur d'autres médias hyper connus mondialement !
RépondreSupprimer