Textos,
rendez-vous secrets, marches… les nuits d’Emmanuel Macron
Insomniaque,
Emmanuel Macron est un adepte de la double journée de travail, au risque
d’épuiser ses collaborateurs. Enquête sur un président noctambule.
PEUT ETRE UN
MALADE QUI S’IGNORE C’EST ASSEZ COMMUN AVEC CES DIRIGEANTS A EGOS DEMESURES QUI
PEUVENT LEUR JOUER DES TOURS !
Rien n'y fait. Brigitte a
beau lui répéter qu'il doit se reposer et se coucher plus tôt, le président ne
change pas. Les soirées d'Emmanuel Macron sont invariablement consacrées au
travail. Les nuits à l'Élysée sont bien souvent studieuses, en contraste
avec le faste du lieu. « Je passe mes nuits avec vous ! »
soupire parfois la première dame, croisant les courtisans zélés du chef de
l'État qui envoient des notes et des messages à des heures indues. Au palais
sous Macron, le monde appartient à ceux qui se couchent tard : la nuit
l'agenda est vide, les hiérarchies s'estompent, les ambitieux sont sur le
qui-vive. C'est entendu : le président travaille tard. Il aime d'ailleurs
que ce soit dit, écrit, répété, comme si le mandat que lui avaient confié les
Français à deux reprises était un sacerdoce qui n'offre aucun répit à celui qui
l'exerce.
Parvenu au pouvoir à moins de 40 ans, Emmanuel Macron s'est astreint
depuis ses débuts à une vie d'ascèse, rythmée par une discipline quasi
militaire. En dehors des déplacements, le président ne s'échappe que rarement
de l'Élysée, cette forteresse où convergent les pouvoirs. Attaché à la légende
qu'il a forgée d'un président jeune, dynamique et qui dort peu, il ne supporte
pas que l'on suggère qu'il pourrait éventuellement être fatigué. Ses équipes
l'ont appris à leurs dépens durant la dernière campagne présidentielle. Essoré
par un quinquennat qui ne fut qu'une succession de crises, ceux qui le côtoyaient
lui trouvaient des traits tirés. Malgré les cernes et à peine plus de deux
heures de sommeil au pic de la guerre en Ukraine, rien ne l'agaçait plus que la
petite ritournelle d'un supposé coup de mou. Après tout, ni Jupiter ni
Vulcain ne dorment… « Il a alors démultiplié les déplacements alors
qu'il était objectivement “cramé”. Il ne voulait apparaître que seul en scène,
sans ministre. Il est en permanence dans le culte de la performance, révèle
un collaborateur. Sa volonté était de conserver intacte l'image du leader
infatigable. »
EXCLUSIF.
La riposte d'Alexis Kohler
Week-ends à La Lanterne
Emmanuel Macron vit et dort – insuffisamment si l'on s'en tient aux
recommandations de l'OMS – sur son lieu de travail. Avant lui, plusieurs de ses
prédécesseurs ont renoncé à s'installer sous les dorures du 55 rue du
Faubourg-Saint-Honoré. François Mitterrand rentrait rue de Bièvre, Nicolas
Sarkozy regagnait ses pénates à Neuilly ou villa Montmorency. Jacques Chirac
habitait au palais, mais laissait ses conseillers avoir une vie. Quant à François
Hollande, il avait fini par s'astreindre à emménager au Château, ce qui ne
l'empêchait pas de rejoindre l'actrice Julie Gayet rue du Cirque à scooter…
Chez le jeune président Macron, point de fantaisies ni d'escapades nocturnes
connues. De mémoire de personnel de l'Élysée, jamais on avait connu la maison
aussi studieuse ! Le chef de l'État et son épouse protègent jalousement
leur vie privée. Même Alexis Kohler, son fidèle bras droit, n'est pas toujours
informé de la raison pour laquelle un créneau est réservé en semaine de
18 heures à 20 heures, entre chien et loup, dans l'agenda du
président. Parfois – c'est rare –, Emmanuel Macron demande à des conseillers de
monter des rendez-vous secrets, dans le dos d'Alexis Kohler. Ce fut le cas avec
Jean Castex, son ex-premier ministre, et avec Catherine Vautrin, qui a failli
l'être.
Les appartements privés qu'occupe le couple Macron au premier étage du
palais sont un sanctuaire où seuls des membres de la famille, l'aide de camp du
président et quelques ultraproches sont parfois autorisés à entrer. Le
vendredi, Emmanuel Macron s'échappe à la Lanterne chargé d'une caisse de
parapheurs. Dans cette annexe du château de Versailles, sa résidence
secondaire, il peut s'isoler pour travailler, profiter des espaces pour ses
entraînements de sport. Le dispositif de sécurité y est moins lourd qu'à
l'Élysée, les collaborateurs sont absents, les réunions inexistantes… mais le
sommeil n'est pas plus long. Hormis les enfants de Brigitte le dimanche midi
pour un traditionnel poulet rôti, personne ou presque n'est invité dans la
tanière présidentielle. L'été, le couple se retire au fort de Brégançon.
C’est une maison monacale.Un
habitué de l’Élysée
Emmanuel Macron n'est pas un président mondain. À la différence de Nicolas
Sarkozy ou de François Hollande, le président organise peu de dîners ou de
réceptions, même informels. Quand Brigitte Macron reçoit des amis, il passe au
mieux une tête, histoire de dire bonjour. « Le chef de l'État n'a pas
de vie sociale », assène un vieux compagnon de route. « Il
voit peu de monde, et c'est à mon sens un problème », ajoute un
autre, qui s'en est ouvert auprès de la première dame. La réponse n'a pas
tardé : « Je ne veux plus qu'on fasse de dîners à l'Élysée. Ça se
termine à 2 heures du matin et ensuite, Emmanuel retourne
travailler ! »
Pérégrinations nocturnes
L'inventeur du « en même temps » aime marcher, rentrer à pied
après un événement officiel. Des déambulations mises en scène par sa
photographe, Soazig de la Moissonnière, dans lesquelles on peut reconnaître la
rue de Rivoli. Les nuits à l'Élysée sont tristes et laborieuses. « C'est
une maison monacale, le président travaille tout le temps », décrit
un habitué. Même la soirée du 21 décembre, jour de l'anniversaire
d'Emmanuel Macron, son organisation austère ne varie pas. Brigitte invite
parfois au débotté un ou deux proches, qui courent chercher un cadeau pour
ne pas débarquer les mains vides. Elle l'extirpe de temps à autre de son bureau
pour aller voir une pièce de théâtre, dans l'une des salles du producteur
parisien Jean-Marc Dumontet, un ami du couple. Une bouffée d'air.
Élisabeth
Borne, Madame Pugnace
À l'inverse de ses prédécesseurs, le président ne reçoit pas de visiteurs du
soir, ces fameux conseillers officieux qui ne figurent ni dans l'agenda ni
dans l'organigramme. Emmanuel Macron n'a jamais cherché à sanctuariser ce genre
de rendez-vous avec ses fidèles, pas plus qu'il n'apprécie les dîners
politiques avec les poids lourds de sa majorité, le contenu des conversations
fuitant, trop souvent à son goût, dans la presse. La nuit, il préfère éplucher
ses notes, étudier ses dossiers, écrire ses discours importants comme celui
des Mureaux, de l'hommage à Samuel Paty, de la panthéonisation de
Joséphine Baker. Il lit des essais, relit ses poètes fétiches, de Guillaume
Apollinaire à René Char, en passant par Michel Leiris, fait-on savoir. L'ancien
banquier d'affaires affectionne surtout les conversations nocturnes avec ses
« télégrameurs du soir ».
Emmanuel Macron consacre ainsi une partie de ses nuits à pianoter sur son
téléphone jusqu'à 2, voire 3 heures du matin. Son jardin
secret. C'est après son dîner dans ses appartements privés – souvent une
omelette en tête-à-tête avec son épouse – que ce président casanier et
solitaire se consacre à ce rituel. « De 20 heures à
22 heures, on a la paix, sourit l'un de ses « télégrameurs. Et
à partir de 22 h 30, il bombarde chaque jour que Dieu
fait ! » Il répond aux messages reçus durant la journée. Il
consulte, il sonde et sollicite ses « capteurs » informels à la
recherche des signaux faibles. Le chef de l'État déploie ses antennes pour se
reconnecter, pense-t-il, avec le pays. « Comment tu sens les
choses ? C'est quoi ta lecture là-dessus, ça, tu en penses
quoi ? » Ils sont une cinquantaine à faire partie de ses
interlocuteurs nocturnes, une vingtaine à recevoir régulièrement ce genre
de messages génériques et laconiques. Une manière de ne pas se laisser
enfermer par ses conseillers, de confronter les points de vue. Quitte à
provoquer des crispations dans son cabinet, peuplé d'ego blessés.
Dans
les secrets du gouvernement Borne
Quelques vannes, parfois
Le président a identifié les couche-tard de son entourage : le
ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ses conseillers politiques Thierry
Solère et Stéphane Séjourné, l'ex-ministre Jean-Louis Borloo, des élus ou
anciens élus comme Jérôme Peyrat, Nicolas Bays, des fidèles de la première
heure comme Julien Denormandie, Ismaël Emelien, Stéphane Travert, Jacques
Mézard. Richard Ferrand et Christophe Castaner sont aussi dans le lot. Ils
rapportent le bruit de la ville. Évidemment des collaborateurs, mais aussi des
élus locaux comme Jean-Yves Gouttebel, président du département du Puy-de-Dôme,
avec qui il échange régulièrement, le maire de Poissy, Karl Olive, devenu
député, des sénateurs comme André Gattolin, Patricia Schillinger, à qui il
répond souvent… « Moi, je ne le dérange pas. Je ne comprends même pas
pourquoi il répond à certaines de ces personnes… », se désole un ami.
Dans son panel, on trouve aussi des chefs d'entreprise et des figures plus
inattendues comme des urgentistes ou le cafetier de Saint-Cirq-Lapopie, où
Emmanuel Macron s'est rendu l'été dernier. « Il échange avec des
profils très variés, pas seulement ceux qui sont dans le spectre politique. Il
ne dialogue pas par exemple avec des intellectuels parisiens comme Rosanvallon
ou Pisani-Ferry. C'est le dernier kilomètre qui l'obsède. Il vérifie par
lui-même que les décisions sont correctement appliquées, que ça fonctionne sur
le terrain », décrit un collaborateur. « La nuit, c'est son
terrain, son monde. Une forme d'évasion de la norme institutionnelle, pour
aller au plus près des réalités », rapporte l'un de ses
ex-conseillers.
Parfois, je reçois des messages longs comme
le bras à minuit le samedi.Un fidèle
Il est plus de 1 heure du matin, ce 13 juillet. Emmanuel
Macron est devant son écran de télévision, il suit les débats parlementaires en
direct. Il fulmine : Les Républicains viennent de voter avec les
Insoumis contre la possibilité d'un retour du passe sanitaire aux
frontières, l'une des mesures phares de la loi d'urgence sanitaire. Dans ces
moments-là, il attrape son téléphone, il a besoin d'échanger, d'évacuer. Les
destinataires pèsent chaque mot pour lui répondre : « Il écrit à
n'importe qui, certes, mais moi je sais que j'écris au président de la
République. » Il faut argumenter, donner le change. Certains ont leur
technique : feindre de ne pas avoir lu le message et se donner la
nuit pour réfléchir à une réponse étayée et, idéalement, pertinente. « Parfois,
je reçois des messages longs comme le bras à minuit le samedi. Si je commence à
répondre, je risque le cancer du pouce… Je préfère appeler le lendemain
matin », confesse un fidèle. Beaucoup, qui ont intégré le risque de
fuites, s'autocensurent dans leurs écrits.
Le président, toujours courtois, s'exprime lui-même toujours avec une forme
de retenue, se protège de plus en plus. « Les messages, la nuit, c'est
le canal le plus direct avec le président », confie l'un de ses
correspondants. « Il se met à niveau, il argumente, il demande des
nouvelles de proches parce qu'il se souvient de tout. Parfois, il envoie des
vannes. Si un jour on avait accès à ces écrits, ça l'humaniserait ! »
estime un de ses soutiens. Dresser la liste des correspondants nocturnes du
président revient à recenser qui est en cours et qui ne l'est plus. Car
Emmanuel Macron répond le plus possible, sauf quand il est contrarié. « Un
jour, je lui ai écrit : “Édouard Philippe nous amène beaucoup d'emmerdes.
Il faut mettre Richard Ferrand à Matignon.” Il n'a pas répondu. Quand ça l'emmerde,
il ne répond pas », raconte un élu. Effet collatéral de ce mode de
fonctionnement : beaucoup attendent de voir l'un des trois numéros de
portable du président connectés le soir sur Telegram pour lui écrire. Et
beaucoup paniquent quand ils n'obtiennent pas de réponses sous quarante-huit
heures. Le piège de l'affect, de se croire indispensable… « S'il
répond, cela signifie que vous ne racontez pas n'importe quoi »,
s'enorgueillit un conseiller.
Christine
Clerc – Quand Macron la joue « façon Chirac »
« La nuit, on voit des choses que le jour ne montre pas. Quand le
temps est plus calme, les réflexions sont plus profondes », a confié
Emmanuel Macron dans le livre Vérités et légendes (Perrin), du
journaliste Arthur Berdah. Le président affectionne ce silence ouaté, cette
obscurité propice à la conversation, aux confidences. Il échange parce qu'il ne
dort pas, il cherche à se nourrir en permanence. Il a horreur d'être à l'arrêt,
ne s'épanouit que dans l'action. « Le président avale tout, il est
toujours à fond, c'est un boulimique de travail, confirme Thierry Solère. Chaque
minute de son quinquennat doit être utile, c'est ce qui explique son rapport au
temps, son rapport aux nuits. » Alexis Kohler, le numéro deux de
l'Élysée, passe les urgences au tamis mais le président a pris l'habitude de
tout contrôler par lui-même. Au bout de cinq ans d'exercice du pouvoir, ceux
qui ont travaillé avec lui évoquent carrément un
« dysfonctionnement » structurel. Est-ce la peur du vide qui pousse
le chef de l'État à saturer son agenda de rendez-vous et de réunions, à
prolonger systématiquement ses échanges la nuit ? Est-ce une manière de tenter
de garder le contrôle que d'être sans cesse en interaction, en mouvement ?
Certains conseillers ont préconisé d'alléger l'agenda, de lui prévoir des
moments de respiration. Refus de l'intéressé. « Non seulement il
surexploite ses équipes, mais en plus il ne se donne pas à lui-même le
temps nécessaire de la prise de recul, de distance, de la réflexion, pointe
l'un de ses confidents. Dans son temps de travail, il y a parfois du
“non-essentiel”, des rencontres qui ne sont pas obligatoires. Il a un besoin insatiable
de connexions, d'absorber des éléments. S'il n'a pas ça, ça
l'insécurise. »
Au whisky à 3 h 30
Autour de lui, tous n'ont pas son énergie de jeune quadra et sa capacité à
dompter la nuit. La soirée du 19 juin, jour de la débâcle de son camp aux
législatives, Emmanuel Macron a encore fait une nocturne. Jusqu'à
3 h 30 passées, tournant au whisky Lagavulin, il retournait la
nouvelle donne politique dans tous les sens, entouré d'une poignée de
conseillers et de ministres. « Comment on peut bouger sur
ça ? » Gérald Darmanin donnait le change. Puis voilà le
chef de l'État qui digresse. « Quand on en était à débattre de la
réforme de l'ONU à 4 heures du matin, on s'est dit qu'il était grand temps
d'aller se coucher », raconte un participant. Comme cette
interminable soirée du 16 mars, en pleine campagne présidentielle, à la
veille de la présentation de son projet. Le banc et l'arrière-banc de la
macronie sont à l'Élysée pour un dîner de calage, de François Bayrou à Bruno Le
Maire, qui pourtant n'est pas du soir. À minuit trente, voilà Emmanuel Macron
tapant du poing sur la table, relançant les uns et les autres, détaillant sa
trame. La conversation part dans les méandres. Richard Ferrand, alors président
de l'Assemblée, s'agace. « Bon, on termine ? »
« La nuit, c'est un moment qui lui est propre, son moment
d'itération », glisse le ministre et patron de La République en
marche, Stanislas Guerini. Il n'y a qu'à se souvenir de la préparation de
la loi Macron, à l'époque de Bercy. Les « zones touristiques
internationales » ont été imaginées par l'ex-ministre de l'Économie entre 3 et
4 heures du matin. Emmanuel Lacresse, directeur adjoint de cabinet
d'alors, et Stéphane Travert, rapporteur de la loi, s'en souviennent… Et
pendant le grand débat, combien de fois le président regagnait-il son
lit tandis que le jour se levait sur les jardins de l'Élysée ? En
déplacement à l'étranger, c'est parfois pire. « Il a essoré des
ministres qui pensaient faire des nuits dans l'avion durant douze heures et se
sont retrouvés pendant cinq heures en réunion », s'amuse un
macroniste de la première heure.
Le président a commencé la réunion à minuit
trente. On l’a clairement vécu comme une punition.Un ministre
Les ministres qui étaient de la délégation du Conseil franco-italien en
novembre dernier gardent ainsi en mémoire une réunion convoquée au dernier
moment à 23 heures, dans les salons du somptueux palais Farnèse,
à Rome, où séjournait le chef de l'État. Gérald Darmanin avait déjà
regagné son hôtel, le voilà qui revient à la hâte. Jean-Yves Le Drian et Florence
Parly souffrent en silence. « Le président a commencé la réunion à
minuit trente. On l'a clairement vécu comme une punition », se
remémore un ministre. Une sorte de guerre d'usure permanente, qu'il vainc
toujours. « Quelle que soit l'heure, il n'y a pas de moment où l'intensité
baisse. On voit simplement le visage se creuser, mais il reste toujours dans
l'échange. Il est tout le temps là, vif », dit de lui une
conseillère. Le jour du déclenchement de la guerre en Ukraine, réveillé par son
aide de camp à l'aube, Emmanuel Macron fait le tour du cadran jusqu'à son
retour de Bruxelles, vingt-quatre heures plus tard.
Sommeil :
les Français ne dorment pas assez
L'adrénaline du pouvoir. La faculté à tenir la cadence et à s'astreindre à
un minimum d'heures de sommeil pour récupérer est un gage de puissance aux yeux
de beaucoup de leaders. Margaret Thatcher se vantait, elle aussi, de ne dormir
que cinq heures par nuit. À l'issue des Conseils européens, Emmanuel Macron
avait pris l'habitude de retrouver Angela Merkel à l'Hôtel Amigo de Bruxelles,
où tous deux séjournaient. Entourés de leurs équipes respectives, le chef
de l'État et l'ex-chancelière allemande, inébranlable comme lui, partageaient
un ou plusieurs verres de vin rouge, parfois jusqu'au petit matin.
Emmanuel Macron connaît-il seulement cette mise en garde de Bill Clinton ?
« Toutes les graves erreurs que j'ai commises dans ma vie l'ont été
parce que j'étais fatigué. » Parole de président.
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Ce que fait Mr
MACRON notre pseudo monarque de ses nuits ?!
Il dort
peu, ça le regarde, peut-être n'a-t-il pas la conscience tranquille, de toute
façon jusqu'à maintenant, il ne fait rien qui sorte de l’ordinaire malgré ses courtes
nuits !
Et quand
il parle moins, il nous soule moins, c'est toujours çà !
Cela
étant, il joue avec sa santé, il brule la chandelle par les deux bouts, sa
charmante épouse ne lui a pas dit !?
Surtout
qu'il a un quinquennat devant lui qui ne sera pas meilleur que le 1er car on a
testé sa manière de faire surtout de ne pas faire il n’y a pas de raison que ça
change !
Jdeclef 18/08/2022
17h13
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