vendredi 12 août 2022

Le président est un petit bourgeois qui se comporte comme un monarque sans couronne mais avec les privilèges de l'ancien régime bien que supprimés !?

 

Emmanuel Macron, le président et le jet-ski

CHRONIQUE. En plein épisode caniculaire et projet de sobriété, les activités nautiques du président au fort de Brégançon ont fait polémique.

LES VACANCES DU PRESIDENT PENSEZ DONC C’EST IMPORTANT POUR SES FANS ET LES MEDIAS (ENTRE INCENDIES ET GUERRE EN UKRAINE QUI PASSE SUR NOS CHAINES DE TELEVISION EN BOUCLE !?)

Certes, les photos sur lesquelles on voit Emmanuel Macron chevaucher, à demi-nu sous son gilet noir pare-balles et pare-chocs, un impressionnant jet-ski sur l'écume des vagues de la Méditerranée ont été prises il y a huit jours. C'était au tout début de ses vacances. « Enfin, les vacances avec Brigitte ! » titrait l'hebdomadaire Voici. Les incendies n'avaient pas encore gagné tout le sud du pays et jusqu'à la Bretagne. Le couple Macron venait juste de s'installer au fort de Brégançon pour quinze jours de repos, sans cesse interrompu par des appels téléphoniques et par l'étude des lourds dossiers de la rentrée. Quand ces clichés – où l'on voit aussi Brigitte Macron en combinaison de plongée à bord de la vedette où des gardes du corps ne lâchent pas des yeux le jet-ski présidentiel – ont été publiés par le magazine people, la situation sur le front ne s'était pas encore aggravée à ce point. Des renforts de pompiers n'avaient pas encore dû nous être envoyés de toute l'Europe : d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, de Suède et même de Grèce, la malheureuse petite Grèce si mal organisée et mal équipée, pensait-on chez nous avec un peu de commisération, que la France avait dû la secourir l'été dernier en lui envoyant 40 sapeurs-pompiers pour l'aider à éteindre les feux qui gagnaient Athènes et menaçaient jusqu'à l'acropole.

Et puis quoi ! disait-on à l'Élysée. Après de si longues semaines, épuisantes, de gestion de la pandémie de Covid, de présidence de la communauté européenne, de voyages éclair à travers l'Europe et jusqu'à Kiev et jusqu'à Abu Dhabi, de campagne pour sa réélection à l'Élysée puis pour les élections législatives de son mouvementEn marche ! rebaptisé Renaissance, après la mise en place d'un nouveau gouvernement et les longs briefings d'une nouvelle Première ministre, Élisabeth Borne, après des semaines, enfin, de guerre de la Russie contre l'Ukraine et d'interminables épuisantes discussions téléphoniques avec Vladimir Poutine l'inflexible pour tenter vainement de l'amener à la raison et de sauver le monde, notre jeune président n'avait-il pas droit à un peu de détente ? Du moins sa femme et lui le pensaient-ils. Le jet-ski, c'est brutal, c'est en outre très cher, cela fait beaucoup du bruit et consomme beaucoup d'essence. Mais cela permet de se vider le cerveau avant de se replonger dans les dossiers. Et tant pis si cela fâche l'écologiste Sandrine Rousseau, qui n'a pas manqué de réagir à la lecture de Voici par cette nouvelle condamnation : « Cela confirme l'impression persistante : il [Macron] ne comprend pas le réchauffement climatique. Et aujourd'hui il est criminel de ne pas le comprendre. »

L'ennui, c'est que l'infatigable redresseuse de torts Rousseau, élue députée de Paris sous l'étiquette Nupes, n'est pas la seule à avoir été choquée par le jet-ski. Macron a eu beau, trois jours plus tard, se montrer « écologique » en reprenant la mer, cette fois, à bord d'un simple canoë, où on l'a vu, torse nu, ramer tranquillement, le mal était fait. « Passer du jet au canoë, la ficelle est un peu grosse, ironise le Vert Julien Bayou. C'est une façon de faire diversion pour faire oublier l'inaction climatique. » Mais est-ce cela – la faute contre l'écologie – qui aura le plus choqué les Français ? C'est évidemment le prix (de 5 000 à 30 000 euros ?) de ce divertissement « de riche ». C'est son bruit. Et c'est le goût de la provocation que ce choix révèle – à moins que ce ne soit l'absence de sensibilité du chef de l'État aux difficultés rencontrées par les Français et qui s'appellent, cet été, envol des prix de l'essence, du pain, du lait et des fruits, en attendant, à la rentrée, la hausse des loyers, des transports, du chauffage et des fournitures scolaires.

La Porsche de Pompidou

Certains se souviennent que, durant les six années où il fut Premier ministre de De Gaulle, Georges Pompidou, qui jouit aujourd'hui encore d'une bonne image dans la mémoire collective des Français, se rendait le samedi matin à Matignon dans la Porsche qu'il avait offerte à sa femme Claude du temps où il était banquier chez Rothschild. Mais c'était il y a 60 ans. C'était avant Mai 68. Chacun sait ou devrait savoir que « les temps ont bien changé » depuis. Ce n'est pas seulement le goût du luxe que le peuple n'accepte plus chez ses dirigeants, c'est, en cette période de crise et d'angoisse collective, un manque d'empathie, voire une désinvolture qui peut passer pour un certain goût de la provocation.

Comment les politiques scénarisent leurs vacances d'été

Car ce n'est pas la première fois que les vacances de Macron tournent mal. À croire qu'il le fait exprès ! On se souvient de son week-end de ski dans les Pyrénées, à La Mongie, une station où il a ses habitudes depuis l'enfance. C'était en mars 2019, en pleine crise des Gilets jaunes. Brigitte Macron eut beau tenter de l'excuser auprès des journalistes en affirmant que c'était elle qui avait « préparé cette escapade », le président dut regagner précipitamment Paris. On l'accusa malgré tout d'insensibilité, voire de mépris. Quant à la première dame, quelques jours après, au stade de Reims, où elle assistait à un premier match de foot mixte, elle fut huée par la foule. Peut-être s'en est-elle souvenue ? Celle qui a su convaincre son mari de ne pas toucher au site classé du fort de Brégançon pour y creuser une piscine comme en possèdent plus de 3 millions de Français, mais d'y faire plus simplement installer, à l'abri des regards, un bassin de natation démontable, peut-être a-t-elle tenté de le dissuader d'enfourcher son jet-ski ? Peut-être a-t-elle argué qu'il serait plus sage d'attendre la fin de son second quinquennat ? Alors, il serait libre… Mais c'était plus fort que lui. S'il juge le moment venu d'aller encourager les pompiers sur le front des incendies, Emmanuel Macron le fera. Il présentera un plan de lutte contre les incendies et d'embauche de plusieurs milliers de nouveaux soldats du feu. Il parlera même, de nouveau, « sobriété ». Mais personne ne l'obligera à obéir.

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La nuit du 4 août 1789, ou simplement la nuit du 4 Août, est la séance de l'Assemblée nationale constituante au cours de laquelle fut votée la suppression des privilèges féodaux. Débutée le mardi 4 août 1789 à sept heures du soir, elle se prolonge après minuit, jusqu'à deux heures du matin. C'est un événement fondamental de la Révolution française, puisque, au cours de la séance qui se tenait alors, l'Assemblée constituante met fin au système féodal. C'est l'abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations, à l'initiative du Club breton, futur « Club des jacobins ».

On comprend mieux pourquoi nos politiciens élus de tous bords se battent pour obtenir le pouvoir suprême pour vivre dans des palais ou villégiature confortable !

Même dans cette V eme république qui a donné trop de pouvoir à un seul homme en laissant les problèmes les plus épineux (mais il y en a tant non résolu) à sa 1ʳᵉ ministre qui va au front en se rependant en compassion spécialité de nos dirigeants bien connus et largement utilisés lors des problèmes graves !

Alors faire du jet ski équipé d'un gilet pare-balle a dû mettre sur les dents son service de sécurité et quant aux incendies le fort de BREGANCON est assez haut placé pour ne risquer rien !

Il faut bien qu'il se distrait ce gamin trop gâté qui confirme dédaigner « ces gens de peu » qui l'importune avec leurs trop de problèmes !

Confirmant que cette Veme république devenue monarchique est obsolète et doit être changée car elle entretient des politiciens que nous avons élus voire réélus qui à peine élus se prennent pour des rois de l'ancien régime !

En fait, ces politiciens ne sont pas si nuls que cela puisqu'ils roulent pour eux seulement !?

Va faire comprendre cela aux Français lambda inutile mission, car ils doivent regretter leurs anciennes monarchies ?!

Jdeclef 12/08/2022 13h12


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