dimanche 21 août 2022

L'ALGERIE est un boulet que l'on traine depuis l'indépendance de celle-ci et la fin de cette guerre inutile depuis 60 ans !

 

Algérie : trois jours à risque pour Emmanuel Macron

LETTRE DU MAGHREB. Le président de la République sera en visite officielle à Alger et Oran du 25 au 27 août. Entre visas et rente mémorielle, un séjour périlleux.

NOTRE PRESIDENT JOUE SA CREDIBILITE ENVERS LA FRANCE S’IL SE DEGONFLE COMME UNE BAUDRUCHE CREVEE DEVANT LE PRESIDENT ALGERIEN CAR APRES LE MALI CELA FERAIT TROP !

Ça se mitonnait depuis juillet dans les cuisines diplomatiques, c'est officiel : le président Macron répond à l'invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. La visite originellement prévue le 25 août dans la foulée du départ du fort de Brégançon devient trois jours et deux nuits à Alger et Oran. Pour le pouvoir algérien, c'est une visite très importante, une demande à laquelle l'Élysée répond avec enthousiasme afin de « relancer les relations bilatérales », comme on dit dans le jargon diplomatique.

Alger prépare l'artillerie lourde protocolaire afin de montrer à la région et au monde que le président de la France accède à sa proposition dans les grandes largeurs. Un tapis rouge d'une confortable épaisseur sera déroulé sous les mocassins de ce jeune président qui souhaite boucler un contentieux vieux de 70 ans entre les deux nations. Il le voulait au début de son premier quinquennat, il le veut plus encore avant la fin de son second. La volonté macronienne sur ce dossier relève-t-elle du vœu pieux ? Du mirage géopolitique ? D'un volontarisme à l'épreuve des balles, couteaux et autres facéties ?

Espérons que le tapis ne sera pas une peau de banane, car « c'est piégeux », cingle un familier des deux rives. Si l'Algérie, très liée à la Russie, a retrouvé un supplément d'aura gazière depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, elle a besoin d'hôtes de marque pour revitaliser son image internationale. Certes, l'Italie de Mario Draghi a multiplié les navettes pour signer pléthore d'accords gaziers et pétroliers, mais il s'agissait de realpolitik énergétique. Rome, comme de nombreux pays européens, cherche un plan B pour se passer du « gaz de Poutine ». Macron, lui, n'arrive pas à Alger pour faire le plein. Les objectifs de sa visite sont plus nobles.

Vu d'Alger : pourquoi le pouvoir « votera » Macron

Macron face au « système » algérien

Emmanuel Macron ne foulera pas le tarmac algérois en conquérant. S'il est persuadé que le président Tebboune est un interlocuteur avec qui il peut dialoguer en intelligence, il est lucide. Il sait que le « système » militaro-affairiste qui dirige le pays depuis des décennies n'a pas l'intention de modifier son ADN d'un iota et que Tebboune n'est que la façade d'un pouvoir qui s'épanouit dans l'ombre.

En expliquant en octobre 2021, dans un entretien à bâtons rompus avec de jeunes binationaux, qu'Alger utilisait « la rente mémorielle » à des fins bassement politiciennes, en faisant fuiter lesdits propos tenus à huis clos, Emmanuel Macron avait signifié son réalisme. Savoir-faire et faire-savoir. Deux semaines avant ce off mis sur la place publique, Gabriel Attal (alors porte-parole du gouvernement de Jean Castex) annonçait sur Europe 1 que la France diminuerait de 50 % le nombre de visas attribués au Maroc et à l'Algérie, 30 % pour la Tunisie.

La raison de cette agitation médiatique était double : contrer la montée d'Éric Zemmour et du RN dans les sondages en gonflant les biceps sur le sujet Maghreb/immigration ; obliger les trois pays à reprendre leurs ressortissants ayant reçu une obligation de quitter la France. Si à Tunis la mesure n'a guère été appliquée, elle l'a été à Alger, qui a fait savoir son mécontentement. Rappel de son ambassadeur pour « consultation », interdiction de survol de l'Algérie par les forces tricolores engagées au Sahel, mots peu amènes et viles pensées : l'ambition macronienne de clore « la guerre sans nom » prenait l'eau.

Macron : un funambule en Algérie

Visas, Sahel et reconnaissance nationale

Le pouvoir algérien attend Emmanuel Macron avec appétit de visas et soif de reconnaissance mémorielle. Durant trois jours, ses dirigeants seront maîtres des horloges, maîtres d'un calendrier négocié minute par minute par les deux capitales. Dans l'ombre, le « système » observera et souhaitera laver l'affront de décembre 2017 lorsque le jeune président leur avait expliqué ses quatre vérités, disant que les problèmes de la jeunesse algérienne étaient malheureusement le sien puisqu'ils se répercutaient dans les cités françaises. Ils vont demander le rétablissement du nombre de visas (tombés à 50 000) et son augmentation. Ils vont également utiliser la rente mémorielle. Tout dépendra du niveau d'excuses que le président français entend présenter en 2022.

On parlera Sahel, zone où Alger est une puissance qui compte. Barkhane a quitté le Mali, les Russes se sont installés, la menace est réelle pour Paris. Dans le contexte actuel, un monde fracturé par la guerre menée en Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, ce voyage de la plus haute autorité française dans un pays « non aligné », en conflit ouvert avec son voisin marocain, pourrait se transformer en traquenard. La France n'a rien à gagner de ce voyage ; l'Algérie, si. Attention à ce que la politique de la main tendue menée par Paris ne se transforme pas en camouflet algérien.

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la fin de cette guerre inutile par l'erreur de ne pas avoir voulu lui donner tout de suite son indépendance, de la part des gouvernements français de l'époque ce qui éviterait peut-être maintenant depuis ces désaccords éternels, stériles et la détestation des Algériens envers la France et les Français dont certains ont subi cette période épouvantable comme moi pendant 18 mois à ORAN dans la grande base de Mers el Kebir étant marin dans un service de renseignement ce dont je ne suis pas à plaindre à comparer avec mes camarades de l'armée de terre française ou la légion sur le terrain !

Notre petit président perd son temps, il ne s'agit plus de s'excuser, ont leur a cédé un pays moderne qu'ils n'ont pas été encore capable de faire fructifier par un potentiel touristique évident qu'ils ne mettent pas en valeur, enfermé sur eux-mêmes avec une richesse énergétique importante dans leur sous-sol dont ils ne profitent pas car gouverné par des dirigeants totalitaires bornés qui oublient leurs peuples et qui ont déjà subi une montée de l'islamisme et guerre civile et qui laissent partir ces jeunes immigrer en masse vers la France qui deviennent trop nombreux d'où les problèmes de visas que la France ne veut plus accorder automatiquement !?

Le nombre des Algériens établis en France constitue 10,2 % de la population totale. Les Algériens représentent la première communauté immigrée avec 12,7 % du nombre total des étrangers vivant dans l’Hexagone.

Il ne faut rien céder surtout que les magrébins en général font la majorité de l'immigration auquel il faut ajouter l'AFRIQUE noire EX AOF ET AEF qui ne nous aiment pas aussi (voire l'affaire malienne récente !)

D'où l'importance de régler ces problèmes de décolonisation inachevée depuis 60 ans et tirer un trait en les traitant comme n'importe quels pays étrangers, ce qui ne semble pas la qualité première de notre dirigeant sorti du même moule que ses prédécesseurs qui palabre trop comme d'habitude en donnant des leçons !?

Jdeclef 21/08/2022 16h59


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