Entre la
France et l’Algérie, la confiance retrouvée ?
COULISSES.
En obtenant une déclaration politique commune avec le président Tebboune,
Emmanuel Macron relance les relations franco-algériennes.
LA
DIPLOMATIE HYPOCRITE N’EST QUE DU BLA-BLA ET UN JEU DE POKER MENTEUR QUE NOTRE
PRESIDENT PRATIQUE TRES BIEN IL SUFFIT DE N’AVOIR AUCUN AMOUR PROPRE ET CA NOS
DERNIERS DIRIGEANTS N’EN N’ONT PAS MAIS CELA NE MARCHE PAS TOUJOURS ?!
En sortant de Disco
Maghreb, petite boutique de disques vinyle rendue célèbre par un clip de
DJ Snake, au cœur d'Oran, la capitale du raï, le cortège présidentiel démarre
en trombe. Quelques mètres plus loin, Emmanuel Macron demande au chauffeur
d'arrêter sa voiture. Et le président de descendre pour aller à la rencontre de
la foule. Une foule peuplée de jeunes brandissant tous leur téléphone portable
pour filmer le président français, tout sourire. Emmanuel Macron va au contact.
Les services de sécurité, français et algériens, s'excitent. La foule se
fait de plus en plus pressante. Un homme barbu, selon plusieurs témoins aux
premières loges, lance : « One, two, three… Viva
l'Algérie ! » Le slogan est repris par des dizaines, des
centaines de gorges, en boucle. « One, two, three… Viva
l'Algérie ! » Ce n'est plus une foule, c'est une houle qui monte,
qui monte. Hostile ? Impossible de le savoir précisément. Mais la tension
est électrique. On est loin de la petite église de Santa Cruz, et sa vue
sublime sur Oran et la Méditerranée, qu'Emmanuel Macron a visitée en début
de journée… Les policiers exigent du président qu'il remonte dans sa voiture.
Emmanuel Macron obtempère. Mais il reste juché sur la vitre ouverte, en chemise
blanche… La foule continue de scander le slogan. Le brouhaha enfle, son service
de protection est sur les dents. Le président français fait face, sourire aux
lèvres, en pivotant vers les uns, vers les autres, en lançant :
« Merci… Merci… » « Ça y est, il nous a fait une
Kennedy », lâche-t-on dans son entourage.
C’est un voyage très positif. On était tombé
très bas dans les relations avec l’Algérie, on est en train de remonter la
pente
Ce bain de foule est à l'image de ce périple de trois jours, intenses,
qu'Emmanuel Macron achève en Algérie. Le premier grand voyage de son second
mandat, le premier le plus long dans ce pays – son précédent, qui remonte à
2017, n'avait duré que 24 heures –, et qui s'est déroulé quelques semaines
avant celui prévu au Maroc. Quand il a posé les pieds sur le tapis rouge dressé
pour lui par le président Abdelmadjid Tebboune – accompagné de six ministres et
d'une centaine d'invités reflétant la richesse des talents franco-algériens –,
le président français marchait quelque peu sur des œufs. Mais tout en étant
bien décidé à crever l'abcès, l'énorme abcès enkystant les relations
franco-algériennes.
Dès la première déclaration officielle, on sentait bien que l'exercice
ressemblerait à un numéro d'équilibriste : le chef de l'État faisait
montre de volontarisme sur tous les sujets ; en premier lieu, celui
de l'apurement du passé, tandis que son homologue algérien, en son palais d'El
Mouradia, affichait le visage d'un sphinx olympien. Emmanuel Macron, comme lors
de son face-à-face avec la foule pressante oranaise, a pris l'affaire à
bras-le-corps. Pour empoigner ce que l'archevêque d'Alger, Jean-Paul Vesco,
appelle fort justement « le traumatisme colonial », toujours présent.
Pour créer une relation avec le président Tebboune, avec lequel il a longuement
échangé, et même jusqu'au milieu de la nuit, après le grand dîner officiel
donné par celui-ci, en fumant des cirages et en buvant du thé ; la
rencontre humaine, il n'y a pas mieux en diplomatie.
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Du côté français, on se montre plutôt heureux du résultat. « Les deux
chefs d'État se sont parlé plusieurs fois, et le président Macron est très
satisfait de la qualité de ses entretiens, dit une source autorisée. C'est un
voyage très positif. On était tombé très bas dans les relations avec l'Algérie,
on est en train de remonter la pente. On n'est plus dans le dégel mais dans le
réchauffement. Maintenant, il faut voir comment on va pouvoir mettre tout cela
en musique… »
La relance
Premier grand signal envoyé : la réunion entre les deux présidents
avec, du côté français, Sébastien Lecornu, ministre de la Défense, le chef
d'état-major des armées et celui du renseignement, et, du côté algérien, les
chefs des armées et des renseignements intérieurs et extérieurs. Une telle
réunion ne s'était pas vue depuis… 1962. Et la présidence algérienne en a fait
la publicité, avec film et photos des parties prenantes, sur son site Internet,
information qui a fait la une de toutes les radios, les télés et les journaux
algériens. Dans la délégation française, au plus haut niveau, on se félicite de
cette ouverture. « Il faut en profiter », dit-on. En se fondant sur
la déclaration politique signée par les deux chefs d'État qui n'était pas
prévue avant le voyage : la décision et le texte ont été élaborés en cours
de route.
Ce texte, une première depuis dix ans, met en place un « Haut Conseil
de coopération », et refonde les relations entre les deux pays. D'abord,
il amorce – enfin – la paix des mémoires, en assurant une « prise en
charge intelligente et courageuse » de l'Histoire. Il sera donc créé une
commission conjointe d'historiens français et algériens sur la période
coloniale et de la guerre d'indépendance (sic). Le texte précise, ce qui n'est
pas rien : « Ce travail scientifique a vocation à aborder toutes les
questions, y compris celles concernant l'ouverture et la restitution des
archives, des biens et des restes mortuaires des résistants algériens, ainsi
que celles des essais nucléaires et des disparus, dans le respect de
toutes les mémoires. » Il s'agit aussi de fonder des musées dédiés à
cette mémoire commune, en France – à Montpellier, notamment – et en Algérie.
Les deux chefs d'État s'engagent aussi à favoriser le développement des liens
économiques mais aussi éducatifs, culturels, scientifiques, sportifs, ainsi que
les soutiens à la jeunesse. Cette déclaration sera suivie de trois ou quatre
accords techniques. « Les relations sont relancées, mais, maintenant, en matière
de diplomatie franco-algérienne, ça va, ça vient,
Inch'Allah… » tempère une bonne source.
Algérie : ce passé qui ne passe (toujours) pas
Retour à Paris, sourire aux lèvres, pour la délégation française. « Un
climat de confiance se recrée, c'est une bonne chose, se félicite l'ancien
ministre Jack Lang, président de l'Institut du Monde arabe. Je viens ici depuis
une quarantaine d'années, et je sens aujourd'hui que les gens sont heureux du
retour à un climat plus humain, plus chaleureux entre la France et l'Algérie.
C'est l'élément le plus important pour fonder une nouvelle
relation. » Le cinéaste Alexandre Arcady, qui est aussi du voyage,
vient d'apprendre qu'il a reçu l'autorisation de tourner le film tiré du récit
de ses années de jeunesse, Le Petit Blond de la Casbah. Ses films, Le
Coup de sirocco, Le Grand Carnaval, Ce que le jour doit à
lanuit (téléchargé 5millions de fois sur Internet), autant de
classiques de la nostalgie franco-algérienne, avaient été réalisés en Tunisie –
et à Oran pour le dernier. Pour celui-ci, il commencera le tournage dans la
Casbah d'Alger dans quatre mois. Alexandre Arcady a toujours en mémoire ce que
sa mère lui avait dit sur le bateau quand, à l'âge de treize ans, il avait dû
quitter précipitamment la ville avec ses parents : « J'ai oublié les
photos dans le buffet de la cuisine. » » Soixante plus tard, par son
film, son fils est désormais heureux de les lui rapporter.
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Mais les
Français qui eux en fait connaissent bien les Algériens que ce soient les
ex-pieds noirs qui ont fui lors de l'indépendance ou ceux qui supportent la
plus forte immigration étrangère en France souvent regroupée dans des
communautés de quartiers ou villes connues ou départements de la couronne de
PARIS d'IDF et villes de province depuis 60 ans !
Mr notre
président de la république est le champion de la diplomatie compassionnelle et
le passage de pommade adoucissante en brossant les Algériens dans le sens du
poil!?
Il a tout
même obtenu une augmentation de 50 % des livraisons du gaz algérien, après tout
c'est toujours cela le but recherché et il ne faut pas être plus royaliste que
le roi!?
Mais pour
Mr Macron cela ne le dérange pas car il n'a aucun amour propre comme d'ailleurs
son prédécesseur ce qui fait penser qu'il pratique de la même façon ayant été,
à bonne école car faisant avant son élection partie de ce gouvernement «
de F. Hollande » !
Ce qui
n'est pas une bonne qualité que l'on retrouve dans ses tergiversations et
indécisions macroniennes dont les Français croyaient avoir trouvé un changement
et qui l'ont réélu en plus !?
Jdeclef 28/08/2022
12h28
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