La France
n’aurait jamais dû subir une telle crise énergétique
TRIBUNE.
Pour Bernard Accoyer, la vulnérabilité énergétique de la France est
imputable aux antinucléaires qui ont exercé le pouvoir ces dernières
années.
ON MARCHE
SUR LA TETE AVEC UNE FUITE EN AVANT PAR LA FAUTE ET INDISCIPLINE DE FRANÇAIS
FRONDEURS LEUR PRINCIPAL DEFAUT !
Selon la formule prêtée à Albert
Einstein, « On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont
créés. » Pourquoi cela ne vaudrait-il pas pour la crise énergétique
française ? La crise ukrainienne a révélé la vulnérabilité stratégique de
la France en matière d'approvisionnement énergétique. Tout n'est cependant pas
imputable à Vladimir Poutine. Dans les faits, notre dépendance au gaz russe est
minime et la crise énergétique va se produire là où nous devrions aujourd'hui
régner en maître et n'avoir aucune inquiétude : la production électrique.
La France entre dans une crise énergétique à laquelle elle aurait dû échapper,
si des décisions courageuses et raisonnables avaient été prises en temps utile.
L'exécutif incite à regarder ailleurs, se défausse ou invoque le
contexte mondial. Personne n'est dupe : lui, ses conseillers, et les
responsables de son administration, notamment RTE (gestionnaire du réseau de
transport d'électricité) et la Commission de régulation de l'énergie (CRE),
sont bien les coresponsables de ce qui est en train de nous arriver. Depuis
l'élection présidentielle de 2012, des décisions politiques malheureuses ont été
prises en oubliant les lois de la physique et en occultant les conséquences de
ces choix, malgré les mises en garde de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Ainsi, ce sont 12 gigawatts (GW) de capacités de
production d'électricité pilotables qui ont été supprimés depuis dix ans, avec
notamment la fermeture avancée de la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace)
– pourtant en parfait état de fonctionnement –, une véritable faute
industrielle exigée par l'écologie politique, une trahison énergétique.
Plusieurs mises en garde
La fermeture de ce qui représente plus de 10 % des capacités de
production comme le désinvestissement dans le nucléaire sont la cause de la
crise française, en dépit des recommandations de tous les présidents de l'ASN,
depuis 2007, alertant sur la nécessité de disposer de capacités de production
de réserve pour pouvoir faire face à un incident générique sur le parc
nucléaire. L'arrêt d'une partie de ce parc pour des phénomènes de corrosion
sous contrainte constitue un tel incident, toujours possible dans tout système
industriel. Les décisions de fermetures ont été le choix de politiques restés
sourds aux avis techniques compétents. Se défausser sur le seul parc n'est pas
recevable.
Vers le
rationnement énergétique
De nombreuses voix, en leur temps, avaient aussi mis en garde les
gouvernements en 2014, 2017, 2019, sans être entendues. Hélas, les
administrations chargées d'alerter les autorités sur les risques évidents
résultant de ces décisions sont restées muettes. Un tel entêtement n'aurait pas
été possible si la consanguinité entre le politique et les instances de
régulation ou de production du secteur, particulièrement perverse, n'avait
accouché d'un discours officiel reposant sur des analyses totalement biaisées.
Aveuglement idéologique
Sur le plan gouvernemental, la nomination de ministres militants
antinucléaires à la tête du ministère chargé de l'Énergie a fait de la
politique énergétique la monnaie d'échange successivement utilisée par François
Hollande puis par Emmanuel Macron pour s'allier avec les décroissants et
les antinucléaires.
Leurs desseins n'auraient cependant pas été rendus possibles si
les agences de l'État n'avaient pas été idéologiquement détournées de leur
mission de prospective, de conseil et d'alerte des pouvoirs publics, par des
nominations à leur présidence de personnalités politiques, ainsi récompensées
pour leur ralliement, en lieu et place de nominations de techniciens reconnus
et politiquement non engagés.
« Sur le
nucléaire, ni sortie précipitée ni fuite en avant ! »
C'est le cas, par exemple, de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la
maîtrise de l'énergie), pilote de la pensée antinucléaire, présidée par Arnaud
Leroy, ancien député socialiste, qui a publié un scénario « Vers un mix
électrique 100 % renouvelable » (2018) ; ou de la nomination de
l'ancien député François Brottes (socialiste), pivot de la loi Royal de 2015, à
la tête de RTE, prescrivant la fermeture de 14 réacteurs en 2025, échéance
repoussée ensuite à 2035, échéance tout aussi utopique. Puis son
remplacement par Xavier Piechaczyk, en 2020, un proche du président de la
République qui avait copiloté la rédaction de la loi de 2015.
RTE, instance responsable de l'équilibre du système électrique,
chargée de transmettre les informations prospectives aux pouvoirs publics afin
qu'il anticipe sa politique énergétique, n'a cessé de se contorsionner pour
justifier des plans « zéro nucléaire » totalement inapplicables, au
risque de se discréditer (janvier 2021), puis de produire des scénarios de
stratégie électrique sur commande totalement inverses pour justifier le virage
macronien de l'automne 2021. La Commission de régulation de l'énergie n'a
pas échappé à cette « déprofessionnalisation » politique, contraire à
l'indépendance indispensable des autorités « indépendantes » censées
par définition conseiller ou trancher à distance des pressions politiques.
Nucléaire :
« Emmanuel Macron a poursuivi la même politique que François
Hollande »
En finir avec le dogmatisme
Si l'on veut hâter la sortie de crise et le retour à une meilleure
situation, il faut nommer à ces responsabilités des personnalités techniquement
qualifiées sans lien avec l'exécutif ni engagement politique patent. Pour la
sélection du meilleur candidat, la seule question qui vaille est :
« Quelle compétence détient cette personne pour justifier son ambition
d'exercer cette responsabilité hautement stratégique, au service de la France
et des Français ? » Cela vaut notamment pour les grands acteurs du
secteur – CRE, EDF, RTE…
Il faut maintenant sortir des errements qui
ont provoqué cette crise.
Sur ce point, la proposition de nomination avancée par le président de la
République à la présidence de la CRE est un continuum qui, si elle se
concrétisait, placerait cette personnalité entre les mains des conseillers de
l'exécutif, ceux-là mêmes qui portent en partage la responsabilité de la crise
énergétique à laquelle la France aurait dû échapper.
Dans tous les scénarios, la sortie de crise sera longue. Il faut maintenant
sortir des errements qui ont provoqué cette crise, oublier les positions
dogmatiques, s'en tenir à la raison et engager sans plus attendre les mesures
de redressement qui s'imposent.
* Bernard Accoyer est le président de
PNC-France, une association pronucléaire. Il a été le président (UMP) de
l'Assemblée nationale de 2007 à 2012
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les
aboyeurs illuminés, écolos ou autres empêcheurs de tourner en rond qui veulent
revenir en arrière sans réfléchir aux conséquences à courtes vues sous des
prétextes quelquefois utiles mais irraisonnés car à marche forcée mais sans
avoir prévu ce qui pourrait remplacer cette énergie nucléaire qui avait fait la
puissance de la FRANCE par son indépendance énergétique !
Les
Allemands ont fait la même erreur mais plus politique avec A.MERKEL de culture
ex soviétique par sa naissance et éducation qui s'est jetée dans les bras de
Poutine avec le gaz Russe dont ils ont besoin maintenant en priorité car ayant
fermé leurs centrales nucléaires utilisant aussi du charbon russe car lui cet
autocrate POUTINE ne manque de rien ni pétrole gaz charbon dans un pays immense
!
Nos
dirigeants surtout les derniers depuis l'après MITTERRAND réélu lui aussi qui
avait laissé la France rétrograder et les autres avec leurs quinquennats
médiocres !
Et que
l'on ne parle plus de ce couple franco-allemand datant de l'héritage gaullien
car MERKEL pendant sa mandature a dicté ses règles bien strictes à méthodes
totalitaires au reste de cette Europe désunie !
Nos
dirigeants de ces dernières décennies n'ont fait que de la mauvaise politique
politicienne intérieure pour eux, notre nouveau président réélu n'a eu qu'à
cueillir le pouvoir comme un fruit mûr prêt à tomber de l'arbre de cette FRANCE
qui périclite ou il faut rattraper un retard qu'ils ont créé et que ce
président et ces acolytes ministres inféodés « qui courent après leurs
queues comme des chiens perdus » à cause de Français qui ne savent plus
voter ou choisir correctement !
Pour ces
Messieurs gouverner c'est prévoir mais ils ne savent pas sauf à dégrader la
conduite de la FRANCE car il faut au moins + 30 ans pour rattraper des retards
qui augmentent avec les monceaux de problèmes annexes, additionnels,
internationaux et autres, je suis âgé je ne verrai pas la suite mais je plains
les jeunes et on parle des JO de 2024 à PARIS !?
Jdeclef 01/08/2022
12h27
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