mercredi 17 août 2022

La question devrait plutôt être pour que les Français comprennent mieux : Être : à qui profite cette inflation !?

 

Inflation, où vas-tu ?

ÉDITO. De nombreux facteurs structurels laissent penser qu’elle va rester durablement plus élevée qu’au cours des dernières décennies.

LES FRANÇAIS SONT INCURABLES LE PRIX DES CARBURANTS BESSENT ALORS TOUT VA BIEN TANT PIS SI LES DENREES ALIMENTAIRES ET AUTRES ESSENTIELLES AUGMENTENT ?!

Les bonnes nouvelles en général et économiques en particulier ayant été plutôt rares ces derniers temps, il ne faut pas bouder son plaisir après l'annonce surprise d'une nette décélération de l'inflation aux États-Unis. Les prix à la consommation y ont affiché une hausse de 8,5 % sur un an, au mois de juillet, contre 9,1 % au mois de juin. Autant dire qu'après plus de deux années d'une hausse ininterrompue dont plus personne n'entrevoyait la fin ce coup d'arrêt a été un grand soulagement. Il est malheureusement loin de signifier que la pandémie mondiale d'inflation est sur le point d'être vaincue.

Artus – Pourquoi un régime d'inflation forte mène à l'impasse

Il est d'abord difficile de faire confiance à la Réserve fédérale américaine et à la Banque centrale européenne (BCE) pour lutter efficacement contre elle. Les deux plus grandes banques centrales du monde se sont, si l'on peut dire, largement démonétisées en répétant tout au long de l'année dernière qu'il ne fallait surtout pas s'inquiéter des pressions inflationnistes qui, selon elles, n'allaient durer que quelques mois. On a donc aujourd'hui beaucoup de mal à les croire sur parole quand elles affirment que l'inflation sera ramenée à 2 % d'ici à 2024. Surtout en menant des politiques monétaires qui, malgré les apparences et les grands discours de fermeté, demeurent dans les faits très accommodantes, voire laxistes.

Pénurie de main-d'œuvre

Expliquer par exemple, comme le fait Christine Lagarde, que la BCE combat très énergiquement l'inflation qui atteint 8,9 % dans la zone euro en décidant de relever son principal taux directeur de 0 % à 0,5 %, c'est un peu comme prétendre vouloir éteindre un mégafeu de forêt avec des seaux d'eau. La vérité est que les banques centrales, effrayées à l'idée de déclencher de sévères récessions en restreignant trop fortement le crédit, font aujourd'hui surtout semblant de lutter contre l'inflation.

Mais le plus inquiétant n'est pas là. Non seulement les éléments conjoncturels (crise du Covid-19, guerre en Ukraine, désorganisation du commerce international) ayant précipité le retour de l'inflation sont loin d'avoir disparu, mais celle-ci reste durablement élevée à cause de facteurs plus structurels. À commencer par la pénurie inédite et persistante de main-d'œuvre dans de nombreux secteurs liée, pour partie, à un changement d'attitude à l'égard du travail qu'illustre aux États-Unis le spectaculaire phénomène de Great résignation (« grande démission ») : 48 millions d'Américains ont démissionné de leur poste en 2021 tout à la fois pour retrouver un sens à leur vie professionnelle et pour postuler dans des entreprises proposant des salaires plus élevés. Une meilleure rémunération que les entreprises sont obligées d'offrir pour pouvoir recruter.

Cocktail inflationniste

L'économiste Charles Goodhart explique par ailleurs qu'avec le vieillissement démographique, notamment en Chine et dans les pays d'Europe de l'Est, les économies occidentales ne vont plus pouvoir compter sur cette main-d'œuvre surabondante et à très bas coût directement à l'origine selon lui du bas niveau d'inflation observé au cours des dernières décennies. Cette nouvelle donne mondiale sur le marché du travail va avoir pour conséquence d'accélérer les processus déjà à l'œuvre de démondialisation et de relocalisations, avec, à la clé, une hausse des coûts de production et des prix pour le consommateur final.

Delhommais – Inflation des villes, inflation des champs

Histoire de pimenter davantage ce cocktail inflationniste, il convient d'ajouter la perspective hautement probable que de nombreuses matières premières de plus en plus demandées vont rester rares et donc être de plus en plus en chères, à commencer par les fameuses et bien nommées « terres rares ». Mais également le coût très élevé – occulté aussi par tous nos dirigeants politiques – de la transition énergétique, avec une énergie verte pour très longtemps encore bien plus chère que l'énergie brune.

La question est beaucoup moins aujourd'hui de savoir si le pic d'inflation a été atteint aux États-Unis et en Europe que de tenter de deviner à quel niveau celle-ci va se stabiliser en retombant. Autour de 2 % comme le promettent les banques centrales, cela paraît en tout cas de moins en moins probable.

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Être : à qui profite cette inflation !?

Car Mme LAGARDE cette ex-avocate de renom aux USA est devenue une comptable en manches de lustrine digne de la fin du XXᵉ siècle, patronne de la BCE ne peut faire de miracle dans un monde qui spécule et joue avec de l'argent virtuel ou notre Euro miracle déjà usé fait penser au vieux Franc car revenu à la même parité que le DOLLAR US virtuel qui ne vaut même pas le prix pour imprimer ses billets de banque !

Car par les tensions mondiales et guerres qui jouent sur l'économie devenue de guerre indirectement !?

R.BARRE dans les années 1970 Confronté aux hausses de l'inflation liées à la crise économique mondiale des chocs pétroliers, mène une politique d'austérité économique, plus couramment nommée par les économistes comme celle de « la rigueur ». Il ne parvient cependant à juguler ni le premier, ni la seconde, à l'instar de ce qui se passera dans tous les pays européens, à l'exception de la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher. Il résume les problèmes économiques du pays le 22 septembre 1976 par la formule « la France vit au-dessus de ses moyens »

Rien n'a vraiment changé car l'inflation était plus importante en 1970 mais les salaires étaient indexés mais cela a été bien sûr stoppé par ce soi-disant meilleur économiste de France !?

Là c'est pire car là, on a une guerre à nos frontières et des dirigeants totalement dépassés qui ne savent pas où ils vont alors et oui « on ne sait pas où l'inflation va » alibi bien facile pour augmenter tous les prix !?

Mais les Français bons gogos habituels voient le prix des carburants baisser de quelques centimes, psychologiques fluctuants (alors, ils sont contents…) Pour les denrées alimentaires et quotidiens de la vie des Français, ça ne diminue pas et çà on ne peut s'en passer !

JDECLEF 17/08/2022 13H27


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