Inflation,
où vas-tu ?
ÉDITO. De
nombreux facteurs structurels laissent penser qu’elle va rester durablement
plus élevée qu’au cours des dernières décennies.
LES FRANÇAIS
SONT INCURABLES LE PRIX DES CARBURANTS BESSENT ALORS TOUT VA BIEN TANT PIS SI
LES DENREES ALIMENTAIRES ET AUTRES ESSENTIELLES AUGMENTENT ?!
Les bonnes nouvelles en
général et économiques en particulier ayant été plutôt rares ces derniers
temps, il ne faut pas bouder son plaisir après l'annonce surprise d'une nette
décélération de l'inflation aux États-Unis. Les prix à la consommation y ont
affiché une hausse de 8,5 % sur un an, au mois de juillet, contre
9,1 % au mois de juin. Autant dire qu'après plus de deux années d'une
hausse ininterrompue dont plus personne n'entrevoyait la fin ce coup d'arrêt a
été un grand soulagement. Il est malheureusement loin de signifier que la
pandémie mondiale d'inflation est sur le point d'être vaincue.
Artus – Pourquoi un régime d'inflation forte mène à
l'impasse
Il est d'abord difficile de faire confiance à la Réserve
fédérale américaine et à la Banque centrale européenne (BCE) pour lutter
efficacement contre elle. Les deux plus grandes banques centrales du monde se
sont, si l'on peut dire, largement démonétisées en répétant tout au long de
l'année dernière qu'il ne fallait surtout pas s'inquiéter des pressions
inflationnistes qui, selon elles, n'allaient durer que quelques mois. On a donc
aujourd'hui beaucoup de mal à les croire sur parole quand elles affirment que
l'inflation sera ramenée à 2 % d'ici à 2024. Surtout en menant des
politiques monétaires qui, malgré les apparences et les grands discours de
fermeté, demeurent dans les faits très accommodantes, voire laxistes.
Pénurie de main-d'œuvre
Expliquer par exemple, comme le fait Christine Lagarde, que la BCE combat
très énergiquement l'inflation qui atteint 8,9 % dans la zone euro en
décidant de relever son principal taux directeur de 0 % à 0,5 %,
c'est un peu comme prétendre vouloir éteindre un mégafeu de forêt avec des
seaux d'eau. La vérité est que les banques centrales, effrayées à l'idée de
déclencher de sévères récessions en restreignant trop fortement le crédit, font
aujourd'hui surtout semblant de lutter contre l'inflation.
Mais le plus inquiétant n'est pas là. Non seulement les éléments
conjoncturels (crise du Covid-19, guerre en Ukraine, désorganisation du
commerce international) ayant précipité le retour de l'inflation sont loin
d'avoir disparu, mais celle-ci reste durablement élevée à cause
de facteurs plus structurels. À commencer par la pénurie inédite et
persistante de main-d'œuvre dans de nombreux secteurs liée, pour partie, à un
changement d'attitude à l'égard du travail qu'illustre aux États-Unis le
spectaculaire phénomène de Great résignation (« grande
démission ») : 48 millions d'Américains ont démissionné de leur
poste en 2021 tout à la fois pour retrouver un sens à leur vie
professionnelle et pour postuler dans des entreprises proposant des salaires
plus élevés. Une meilleure rémunération que les entreprises sont
obligées d'offrir pour pouvoir recruter.
Cocktail inflationniste
L'économiste Charles Goodhart explique par ailleurs qu'avec le
vieillissement démographique, notamment en Chine et dans les pays d'Europe de
l'Est, les économies occidentales ne vont plus pouvoir compter sur cette
main-d'œuvre surabondante et à très bas coût directement à l'origine selon lui
du bas niveau d'inflation observé au cours des dernières décennies. Cette
nouvelle donne mondiale sur le marché du travail va avoir pour conséquence
d'accélérer les processus déjà à l'œuvre de démondialisation et de
relocalisations, avec, à la clé, une hausse des coûts de production et des prix
pour le consommateur final.
Delhommais – Inflation des villes, inflation des champs
Histoire de pimenter davantage ce cocktail inflationniste,
il convient d'ajouter la perspective hautement probable que de nombreuses
matières premières de plus en plus demandées vont rester rares et donc être de
plus en plus en chères, à commencer par les fameuses et bien nommées
« terres rares ». Mais également le coût très élevé – occulté aussi
par tous nos dirigeants politiques – de la transition énergétique, avec une
énergie verte pour très longtemps encore bien plus chère que l'énergie brune.
La question est beaucoup moins aujourd'hui de savoir si le pic d'inflation a
été atteint aux États-Unis et en Europe que de tenter de deviner à quel niveau
celle-ci va se stabiliser en retombant. Autour de 2 % comme le promettent
les banques centrales, cela paraît en tout cas de moins en moins probable.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Être : à
qui profite cette inflation !?
Car Mme
LAGARDE cette ex-avocate de renom aux USA est devenue une comptable en manches
de lustrine digne de la fin du XXᵉ siècle, patronne de la BCE ne peut faire de
miracle dans un monde qui spécule et joue avec de l'argent virtuel ou notre
Euro miracle déjà usé fait penser au vieux Franc car revenu à la même parité
que le DOLLAR US virtuel qui ne vaut même pas le prix pour imprimer ses billets
de banque !
Car par
les tensions mondiales et guerres qui jouent sur l'économie devenue de guerre
indirectement !?
R.BARRE
dans les années 1970 Confronté aux hausses de l'inflation liées à la crise
économique mondiale des chocs pétroliers, mène une politique d'austérité
économique, plus couramment nommée par les économistes comme celle de « la
rigueur ». Il ne parvient cependant à juguler ni le premier, ni la seconde, à
l'instar de ce qui se passera dans tous les pays européens, à l'exception de la
Grande-Bretagne de Margaret Thatcher. Il résume les problèmes économiques du
pays le 22 septembre 1976 par la formule « la France vit au-dessus de ses
moyens »
Rien n'a
vraiment changé car l'inflation était plus importante en 1970 mais les salaires
étaient indexés mais cela a été bien sûr stoppé par ce soi-disant meilleur
économiste de France !?
Là c'est
pire car là, on a une guerre à nos frontières et des dirigeants totalement
dépassés qui ne savent pas où ils vont alors et oui « on ne sait pas où
l'inflation va » alibi bien facile pour augmenter tous les prix !?
Mais les
Français bons gogos habituels voient le prix des carburants baisser de quelques
centimes, psychologiques fluctuants (alors, ils sont contents…) Pour les
denrées alimentaires et quotidiens de la vie des Français, ça ne diminue pas et
çà on ne peut s'en passer !
JDECLEF
17/08/2022 13H27
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire