dimanche 28 août 2022

C'est trois pays de cultures et religions (équivalentes) depuis leurs : Indépendances, ex-colonies ou protectorat de la FRANCE sont pétris d'orgueils mal placés sous fond de possession territoriale, ou autres, ne s'entendent pas entre eux

 


Tunis croise le fer avec le Maroc

ANALYSE. En recevant officiellement le leader du Front Polisario, le président tunisien provoque une tempête diplomatique avec Rabat qui rappelle son ambassadeur.

ALGERIE/TUNISIE/MAROC ONT DES SUCEPTIBILITE EXACERBEE OBSETIONNELLE DU FAIT DE LEURS PASSES SOUS LA COLONISATION FRANCAISE MAIS SURTOUT IL FAUDRAIT QUE NOS DIRIGEANTS PASSES ET PRESENTS NE S’EN MELENT PAS MAIS CA CE N’EST PAS GAGNE, CAR ILS NE PEUVENT S’EN EMPECHER ?!

Un homme âgé descend doucement d'un jet privé à l'aéroport de Tunis-Carthage, section VIP. Au pied de l'appareil, un tapis rouge et le président qui attend le visiteur. Kaïs Saïed le prend dans ses bras. Une accolade qui a embrasé le Maghreb pour une durée indéterminée. L'homme qui débarque ainsi en Tunisie avec un protocole réservé à un chef d'État se nomme Brahim Ghali. Il est le chef inamovible du Front Polisario, parti qui revendique l'indépendance du Sahara occidental depuis plusieurs décennies.

Alger le soutient, Rabat le considère comme un terroriste. Les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques à cause de ce conflit. En 2021, l'Espagne avait payé le prix fort pour avoir hébergé en catimini le vieux leader Ghali dans une clinique privée madrilène. Le royaume avait rappelé son ambassadrice à Madrid durant de longues semaines et permis l'intrusion de sept mille migrants dans l'enclave espagnole de Ceuta en quelques heures. Une sommation. Une manifestation éclatante de mauvaise humeur à laquelle Pedro Sanchez répondait illico. Le Premier ministre ibérique prenait l'avion, faisait amende honorable, virait sa ministre des Affaires étrangères, dont Rabat ne voulait plus entendre ne serait-ce que la voix. Un an plus tard, Sanchez reconnaissait la marocanité du Sahara occidental sans solliciter un vote du Parlement. Un genou à terre.

Les colères sourdes du Maroc

Rabat et « l'hostilité » croissante de Tunis

Ce 26 août, l'affront est venu d'une capitale proche, dont la diplomatie sous le parapluie protecteur de la « neutralité positive ». Depuis le président Bourguiba, le premier à avoir anticipé les dégâts que causeraient à la région un conflit entre l'Algérie et le Maroc, Tunis pratiquait l'abstinence, offrant ses bons offices pour la forme. Avec un étonnant usage du calendrier, Kaïs Saïed vient de briser une doctrine que tous ses prédécesseurs respectaient, du dictateur Ben Ali aux présidents démocratiquement élus. La nouvelle a sonné comme une déflagration dans un Maghreb déjà désuni. Alors que tous les regards étaient tournés vers Alger, QG de la visite officielle d'Emmanuel Macron, l'actualité s'est subitement détournée vers Tunis lorsqu'on a appris que le Maroc rappelait son ambassadeur pour consultation et suspendait sa venue au Ticad, le forum de coopération organisé par le Japon. Les médias marocains n'ont pas lésiné : « La Tunisie de Kaïs Saïed s'est totalement jetée dans les bras de l'Algérie », publiait Médias24 quand le communiqué de la diplomatie chérifienne y voyait confirmation d'une « hostilité » grandissante du président Saïed qui a « multiplié récemment les positions et actes négatifs à l'égard du royaume du Maroc et de ses intérêts supérieurs ». Carthage arguera que Brahim Ghali a été reçu dans le cadre du Ticad, forum de coopération entre le Japon et l'Afrique, mais l'argument ne convaincra personne.

« Le roi Mohammed VI n'a cessé de tendre la main à l'Algérie »

L'ombre grandissante d'Alger sur Carthage

Le 20 août dernier, Mohammed VI a été tranchant comme une guillotine dans son discours du trône annuel, adressant « un message clair au monde : le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ». Pas de langue de bois, désormais sur ce sujet, ce sera avec Rabat ou contre Rabat. Fini les faux-fuyants, les mistigris diplomatiques : le Sahara occidental est soit marocain soit pas. États-Unis, Espagne, Allemagne, Serbie, Pays-Bas, Portugal, Hongrie, Chypre et Roumanie ont déjà reçu les félicitations du roi pour leur « positionnement constructif ». À Tunis, la stupéfaction était totale. Alors que le pays traverse une crise économique d'une rare ampleur, que Kaïs Saïed dirige le pays sans contre-pouvoirs depuis son coup d'État constitutionnel du 25 juillet 2021, ouvrir un front avec le Maroc semble une aventure risquée. Saïed était jugé proche du régime algérien avant que des tensions apparaissent après son coup de force. Alger n'a rouvert la frontière entre les deux pays qu'à la mi-juillet 2022, une fermeture expliquée officiellement pour des motifs sanitaires. Les rapports se sont réchauffés après la visite de Kaïs Saïed en Algérie lors des festivités du soixantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Par son geste, accueil à l'aéroport de Brahim Ghali, entretien au palais de Carthage, le président tunisien a déclenché une crise diplomatique qu'il sera difficile de cautériser. Quelles que soient les raisons, le président connaissait la réaction épidermique du royaume. 

Crise algéro-marocaine : le Sahara occidental « n'est pas à négocier »

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Indépendances, ex-colonies ou protectorat de la FRANCE sont pétris d'orgueils mal placés sous fond de possession territoriale, ou autres, ne s'entendent pas entre eux et n'aiment pas la FRANCE l'ex-colonisateur (qui perd son temps à essayer de renouer des relations normales avec ces pays !?)

Sans oublier que ces pays d'Afrique du Nord nous envoient des flux importants de migrants de leurs ressortissants et vers l'Europe qui peut être ont du mal à supporter leurs dirigeants totalitaires !?

Le dommage étant que nos dirigeants de tous bords depuis 60 ans n'arrivent toujours pas à tourner la page de la décolonisation de cette Afrique du Nord francophone et de ce continent africain et insistent pour avoir des relations correctes avec ces pays comme tout autres pays étrangers, mais font de la mauvaise diplomatie hypocrite !

Ce vieil empire colonial français est un boulet que l'on traine encore à cause de nos dirigeants pleutres de tous bords et leurs mauvaises politiques politiciennes d'un autre âge et (surtout de donneurs de leçons, ce qu'il ne faut pas faire envers ces pays qui n'apprécient pas du tout cela car les humiliant ou rabaissant comme du temps de la colonisation et étant maintenant libres depuis longtemps ne veulent plus que l'on leur fasse de la morale occidentale!?)

jdeclef 28/08/2022 11h30


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