Climat et
libertés publiques : le double enjeu
CHRONIQUE.
La sécheresse historique de 2022 et le dérèglement climatique sont indéniables.
Pour autant, rien ne devrait justifier le recul des libertés.
NOS
DIRIGEANTS DE TOUS BORDS SONT DES OISEAUX DE MAUVAISES AUGURES ILS POUSSENT LES
PEUPLES A S’OPPOSER ENTRES EUX PLUTÔT QU’ESSAYER D’APPORTER DES SOLUTIONS
ACCEPTABLES MAIS EN DIMINUANT LEURS LIBERTES CE QUI SERAIT UNE ERREUR !
Cet hiver, nous avons eu
quelques jours de grand froid, moins que d'habitude, il est vrai. Cet été a été
particulièrement chaud et sec. Ne remettant en cause ni le dérèglement
climatique ni la nécessité de s'en préoccuper, nous ne pouvons qu'être surpris
que, concernant l'impact de l'homme sur le réchauffement et la relation
entre climat et météo, la peur et la culpabilisation remplacent la raison.
Si les mesures systématiques de température à l'échelle du continent
européen datent du milieu du XIXe siècle, si la météorologie n'a
sérieusement été étudiée et comparée que dans les décennies suivantes, on
dispose de nombreux moyens de connaître l'histoire du climat. On renvoie ici
aux travaux et à la bibliographie d'Emmanuel Le Roy Ladurie, notamment sa formidable
Histoire humaine et comparée du climat, parue chez Fayard en 2006.
Une sécheresse importante dès le XIIe siècle en Europe
On y apprend que, quatre siècles avant Jésus-Christ, les Grecs
réfléchissaient déjà à ces questions et que cela n'a pas cessé depuis, tant les
activités humaines en avaient besoin, de la culture des champs à la
navigation maritime et à l'aviation. L'historien dispose d'une documentation
importante, y compris avec des séries de données, pour mieux replacer les
événements météorologiques dans un contexte plus large, et même séculaire.
Ainsi, on sait que l'Est européen connut une formidable sécheresse puis une
intense chaleur au milieu du XIIe siècle et qu'alors, le Rhin se
traversait à pied ; qu'un siècle et demi plus tard, deux récoltes
successives furent brûlées par le soleil en France ; qu'au début du XIVe
siècle, les principaux fleuves de l'ouest du continent, y compris le Rhin et la
Seine, étaient quasiment à sec ; qu'à la fin du même siècle, les récoltes
furent à nouveau détruites par une chaleur excessive, sur deux années
consécutives ; qu'entre 1538 et 1541, il plut si peu que les
fleuves s'asséchèrent à nouveau ; que quinze ans plus tard, la sécheresse
fut générale en Europe ; etc.
La minute antique
– Rien que de l'eau
Le record semble appartenir à l'année 1718 où nous
restâmes six mois sans aucune pluie et qu'à l'été, il fit 45 degrés
Celsius à Paris (ou 36° Réaumur de l'époque). Et encore, on repère dans la
documentation publique et privée des canicules en 1723, 1726, 1746, 1748, 1754,
1760, 1767, 1778 et 1788. Et ça recommence en 1810, 1811, 1818, 1830,
1832, 1835, 1850. Arrêtons-nous là : il a fait souvent très chaud par le
passé, parfois plus que cette année. L'épisode européen
de 2022 n'est probablement pas le plus accablant que l'Humanité ait
connu. Ce qui inquiète, à juste titre, c'est la succession de ces épisodes.
Entendons-nous à nouveau (car il faut se répéter pour tenter d'éloigner les
anathèmes) : nul ne peut nier le dérèglement climatique – dont d'ailleurs
Le Roy Ladurie est convaincu, et nous avec lui. Notre objet est d'essayer de
comprendre pourquoi des inexactitudes aussi criantes doivent être considérées
comme des vérités presque sacrées. L'ignorance et le désintérêt pour la
profondeur intellectuelle et historique des faits n'expliquent pas tout. Pas
plus que les paresses médiatiques et politiques. Il y a bien longtemps que nos
illusions sur ce point sont mortes. Ce qui est en cause ici est
l'infantilisation des sociétés. Le dérèglement est le monstre qui, quoi qu'on
fasse, se cache derrière la porte et doit absolument nous empêcher de dormir.
La peur et ses diktats
Désarmés devant la perte de civisme et de sens collectif, se rendant compte
(mais un peu tard) qu'ils récoltent les fruits amers de l'infantilisation, les
gouvernements n'ont plus qu'une solution pour convaincre les masses : une
systémique politique de la peur (on devrait dire des peurs, car il y
en a d'autres en stock). La génération actuelle est payée pour le savoir. Et
dès que l'homme a réussi à en juguler une, on en trouve vite une autre pour la
remplacer. Avec celle du dérèglement climatique, on a trouvé la peur par excellence,
la peur de long terme, la peur vitale pour des générations entières. C'est une
peur en or qui permet tout et qui, un jour ou l'autre, aura des conséquences
sur les libertés individuelles.
On croyait autrefois à la science et au génie de l'homme. Et on doit dire
que cette croyance et les efforts de l'humanité ont fait progresser l'espèce de
façon incroyable, en la mettant à l'abri de bien des périls. Contourner et
dompter la nature étaient des buts des sociétés, des savants, des politiques et
des simples citoyens. L'ambition est aujourd'hui exclusivement de se soumettre
à ses diktats, sans plus jamais ruser avec elle.
Pour certains, comme les Verts et les ONG les plus diverses, c'est même
devenu une obligation, quitte à sacrifier tous les progrès humains (et les
humains avec) sans quoi, comme dit Mme Rousseau pour le jet-ski de
M. Macron, on est un « criminel ». Pour ces doctrinaires, lutter
contre le dérèglement va de pair avec la stigmatisation, l'accusation et,
demain, la condamnation. Comment vivrons-nous avec ce totalitarisme qui ne se
cache même plus, une fois résolue la question du réchauffement, si tant est
qu'elle puisse l'être ?
Voici posé le vrai double défi des démocrates et des libéraux : comment
lutter à la fois contre le dérèglement et pour les libertés
individuelles.
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Ministres
de l'Écologie, passé et pas net personnellement qui se sont succédé en plus
sous divers gouvernements de tous bords !
La grande
peur de la sécheresse ou du réchauffement climatique est immuable car la terre
et la nature elle-même évolue et certains grands pays privilégient le profit et
l'argent roi !
Les
derniers événements, crises sanitaires, guerre en Ukraine ont rebattu les
mauvaises cartes et nos défauts du chacun pour soi, le principal de ceux-ci !
On peut
toujours éduquer nos enfants à ne plus gaspiller, à ne plus dégrader la nature,
à être plus attentif à respecter l'environnement etc !
Je parle
des enfants des leurs jeunes âges car bien sûr, il y a le respect d'autrui pour
limiter au maximum la délinquance voire pire tout est lié car quand ils ont
déjà atteint l’âge de 6 ans tout est fait dans leurs petites têtes, le bon et le
mauvais inculqué en 1er par leurs parents et une éducation nationale mais trop
politisée par les pouvoirs en place dans nos pays démocratiques libres
civilisés qui le peuvent mais le veulent-ils ?!
Car quand
on voit le boum des jets privés qui ne représente qu'une infime partie de cette
pollution avec déjà notre état et nos ministres qui en abusent déjà!?
Il faut
arrêter ces polémiques de bienpensant donneurs de leçon et s'adapter en
fonction de l'évolution de la situation, car si l'on s'attaque aux libertés
acquises en interdisant une partie de celles-ci (cela ressemblera comme à la
prohibition de l'alcool dans les années 30 aux USA qui fut un fiasco ou les
luttes contre les divers stupéfiants actuels !)
La France
est un petit pays, ça peut être sa chance pour appliquer des règles simples à
sa taille pour elle supportable mais surtout pas à marche forcée, bornée mais
il ne faut pas être arrogant comme certains de nos dirigeants donneurs de
leçons car çà braque les plus grands qui n'écoutent pas !
Et des
exemples flagrants de ces dernières décennies et quinquennats, inutile de les
citer, on en subit déjà les conséquences !
Jdeclef 29/08/2022
13h40
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