mercredi 24 août 2022

Réponse à l’anarchie qui bouscule un état qu’on dit de droits que beaucoup ne respectent plus !?

 

Delbecque – Où nous mènera la décivilisassions ?

CHRONIQUE. Refus d’obtempérer, rodéos urbains… Autant de manifestations inquiétantes d’un dysfonctionnement grandissant de notre modèle de société.

AVEC DES DIRIGEANTS QUI NE SAVENT DEPUIS DES DECENNIES FAIRE RESPECTER LE DROIT ET LA SECURITE DES FRANCAIS AU QUOTIDIEN ET QUI NE FONT QUE DES DISCOURS HYPOCRITES DE BIEN PENSANT DONNEURS DE LECONS ?!

Hélas, l'été fut riche en rodéos urbains et refus d'obtempérer. J'avoue qu'une telle évolution m'inquiète profondément et me rend perplexe. En tout premier lieu, elle m'inquiète, car ce n'est en aucun cas un phénomène de l'été 2022. Voilà plusieurs années que les refus d'obtempérer augmentent, un peu partout sur le territoire, en zone police comme en zone gendarmerie ; idem pour les rodéos urbains. De manière générale, lorsqu'on prend le temps d'en discuter longuement avec les femmes et les hommes de terrain, les membres des unités des forces de l'ordre qui se confrontent quotidiennement à la délinquance, on comprend rapidement que la brutalisation des rapports sociaux se situe à la racine de cette tendance de fond qui apparaît sous la forme d'un problème de sécurité intérieure.

Car il s'agit bien d'une dynamique de décivilisation : l'exact inverse de la « civilisation des mœurs » qu'étudia en son temps le sociologue Norbert Elias, c'est-à-dire du vaste mouvement d'apprentissage de la maîtrise de soi et de ses pulsions s'étalant du XIVe au XVIIIe siècle. Une mécanique qui se perfectionna encore jusqu'en 1914. À ce moment-là, la brutalisation des sociétés européennes s'enraya, jusqu'en 1945. Puis la tendance à la pacification de l'espace social reprit sa marche. À peu près jusqu'au milieu des années 1980. Elle ne cessa de décliner depuis. Les causes en sont multiples, mais il apparaît très clairement que la destruction systématique de l'autorité joue un rôle central dans ce processus de décivilisation conduisant à ce qu'un certain nombre de citoyens, ainsi qu'une masse de petits délinquants, jugent que personne, pas même des représentants de la loi en uniforme, n'a la légitimité de leur interdire quoi que ce soit…

Le refus d'obtempérer : le prétexte de l'ultragauche pour désarmer la police

L'action des radicalités aggrave la situation puisqu'elles valorisent les comportements violents ou a minima les attitudes agressives et saccagent dès que possible l'image de celles et ceux chargés de faire appliquer les règles.

La désobéissance civique glorifiée

Il en découle quelques problématiques clés. La première réside dans le constat que le ministère de l'Intérieur ne pourra jamais venir à bout d'un sujet qui dépasse largement ses prérogatives. C'est tout un modèle de société qui dysfonctionne, dans lequel on finit par glorifier la désobéissance civique pour un oui ou pour un non, où des « people » et des politiciens font des sorties « anti-flic », et où la vulgate médiatique caricature obstinément les thématiques de sécurité publique pour faire le « buzz », créer la polémique et « déglinguer » des boucs émissaires, plutôt que de poser sereinement les termes du débat et d'expliquer ce qui mérite de l'être.

Parallèlement, une sorte de commisération malsaine pour le délinquant vient masquer l'angoisse, le traumatisme et les atteintes corporelles des victimes, sous prétexte d'empathie pour des « jeunes » soi-disant maltraités, ou dont on ignorerait mesquinement le « mal-être »… On demeure régulièrement songeur en lisant quelques articles de presse, en écoutant la radio ou en allumant sa télé. Viendra-t-il un jour, très prochainement, où l'individu frappé, renversé, volé, humilié devra s'excuser auprès du délinquant de s'être trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ?

Ne peut-on pas tout simplement en revenir à un élémentaire bon sens qui pose que le criminel doit assumer la responsabilité de ses actes, conformément à ce que prévoit le Code pénal (ni plus ni moins), et ainsi faire face aux conséquences des malveillances qu'il prémédite puis exécute ?

Delbecque – Le spectacle de l'insécurité

Deuxièmement, on peut s'interroger sur le temps durant lequel les policiers et les gendarmes accepteront encore de s'exposer au péril de leur vie, alors qu'ils ne quittent plus le statut de suspect a priori lorsqu'ils font leur métier, notamment lorsqu'ils sont contraints de faire usage de leurs armes. Tôt ou tard, les volontaires seront de moins en moins nombreux à vouloir embrasser une carrière qui offre si peu de reconnaissance et autant d'occasions de se voir mis en cause pour avoir défendu leur vie ou celle d'autrui.

Culture de la victimisation et folie woke

Enfin, jusqu'à quel type de situation globale cette fuite en avant dans la culture de la victimisation et la folie woke peut-elle mener ce pays ? Les territoires perdus de la République s'enfoncent chaque jour davantage. De nouvelles zones de non-droit sont aussi susceptibles d'apparaître à tout moment. Pour une raison simple : si l'impunité se développe, rien n'empêchera les délinquants de prospérer.

Loin de moi l'idée d'assombrir exagérément le tableau. On doit toutefois regarder la réalité en face : tous les indicateurs, sondages et enquêtes le reflètent, les Français éprouvent un sentiment d'insécurité. Arrêtons de penser que cela relève du fantasme ou de la « beaufitude ». Quant aux commentateurs et manipulateurs acquis au désarmement de la police, dragueurs de communautarismes et accrocs aux idéologies liberticides déguisées en émancipations joyeuses, on se doute bien qu'un jour la réalité leur présentera l'addition de leur veule ambition politicarde.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Par trop de libertés car mal encadrées par une justice inefficace, une délinquance qui monte en violences sans limites et des forces de l'ordre encore trop corsetées et trop muselées par des gouvernements de bienpensant donneurs de leçons qui ne font pas appliquer correctement les lois de la république que certains en plus n'appliquent pas à eux-mêmes !

Et dont l'incompétence coupable se terminera par un état policier sous-jacent ou ce sont les plus faibles qui paieront pour les autres !

Il n'y a qu'à vivre dans les grandes métropoles d'IDF à PARIS LYON MARSEILLE et aussi dans des grandes villes ou moyennes de province pour s'en rendre compte ou l'insécurité a progressé par seulement par des voyoucraties ou petits malfrats divers chez cette petite délinquance livrée à elle-même car ne craignant plus les autorités quelles qu'elles soient !

Car trop veulent régler leurs comptes par eux-mêmes en ne respectant aucune loi si mal appliquée, ne respectant pas autrui et ça commence souvent déjà par des incivilités caractérisées de gens mal élevés ou mal éduqués !

Il n'y a que voire ou lire nos médias quotidiens chaque jour par la kyrielle des faits divers !

Nos dirigeants de tous bords ne sont plus à la hauteur depuis longtemps car n'étant pas du même monde et n'ayant déjà plus la main jusqu'à ce que ça casse et la situation actuelle du pays ne va pas arranger cela !

Le président a déjà peur et essaie de transmettre ses craintes aux Français qui pour certains ont déjà compris qu'il n'y avait pas de solutions car il y a trop de problèmes sociétaux et extérieurs internationaux sans solutions !?

Je suis Français et aime mon pays plus que tout j’ai voyagé par le monde avec plein de risques divers pour la 1ere fois je ne me sent plus totalement en sécurité dans mon propre pays de naissance la France car dans le bus de ma ville on ne parle même plus français et on ne se lève pas pour m’offrir une place bien que vieux bonhomme avec ma canne et obligé de sortir ma carte de priorité pour ne pas chuter, j’ai honte ?!

Mais on n’apprend plus le respect d’autrui à l’école alors… ?

Jdeclef 24/08/202214h51


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire