Delbecque
– Où nous mènera la décivilisassions ?
CHRONIQUE.
Refus d’obtempérer, rodéos urbains… Autant de manifestations inquiétantes d’un
dysfonctionnement grandissant de notre modèle de société.
AVEC
DES DIRIGEANTS QUI NE SAVENT DEPUIS DES DECENNIES FAIRE RESPECTER LE DROIT ET LA
SECURITE DES FRANCAIS AU QUOTIDIEN ET QUI NE FONT QUE DES DISCOURS HYPOCRITES
DE BIEN PENSANT DONNEURS DE LECONS ?!
Hélas, l'été fut riche en
rodéos urbains et refus d'obtempérer. J'avoue qu'une telle évolution m'inquiète
profondément et me rend perplexe. En tout premier lieu, elle m'inquiète, car ce
n'est en aucun cas un phénomène de l'été 2022. Voilà plusieurs années que les
refus d'obtempérer augmentent, un peu partout sur le territoire, en zone police
comme en zone gendarmerie ; idem pour les rodéos urbains. De manière
générale, lorsqu'on prend le temps d'en discuter longuement avec les femmes et
les hommes de terrain, les membres des unités des forces de l'ordre qui se
confrontent quotidiennement à la délinquance, on comprend rapidement que la
brutalisation des rapports sociaux se situe à la racine de cette tendance de
fond qui apparaît sous la forme d'un problème de sécurité intérieure.
Car il s'agit bien d'une dynamique de décivilisation : l'exact inverse
de la « civilisation des mœurs » qu'étudia en son temps le sociologue
Norbert Elias, c'est-à-dire du vaste mouvement d'apprentissage de la maîtrise
de soi et de ses pulsions s'étalant du XIVe au XVIIIe
siècle. Une mécanique qui se perfectionna encore jusqu'en 1914. À ce moment-là,
la brutalisation des sociétés européennes s'enraya, jusqu'en 1945. Puis la
tendance à la pacification de l'espace social reprit sa marche. À peu près jusqu'au
milieu des années 1980. Elle ne cessa de décliner depuis. Les causes en sont
multiples, mais il apparaît très clairement que la destruction systématique de
l'autorité joue un rôle central dans ce processus de décivilisation conduisant
à ce qu'un certain nombre de citoyens, ainsi qu'une masse de petits
délinquants, jugent que personne, pas même des représentants de la loi en
uniforme, n'a la légitimité de leur interdire quoi que ce soit…
Le refus d'obtempérer : le prétexte de l'ultragauche
pour désarmer la police
L'action des radicalités aggrave la situation puisqu'elles valorisent les
comportements violents ou a minima les attitudes agressives et
saccagent dès que possible l'image de celles et ceux chargés de faire
appliquer les règles.
La désobéissance civique glorifiée
Il en découle quelques problématiques clés. La première réside dans le
constat que le ministère de l'Intérieur ne pourra jamais venir à bout d'un
sujet qui dépasse largement ses prérogatives. C'est tout un modèle de société
qui dysfonctionne, dans lequel on finit par glorifier la désobéissance civique
pour un oui ou pour un non, où des « people » et des politiciens font
des sorties « anti-flic », et où la vulgate médiatique caricature
obstinément les thématiques de sécurité publique pour faire le
« buzz », créer la polémique et « déglinguer » des boucs
émissaires, plutôt que de poser sereinement les termes du débat et d'expliquer
ce qui mérite de l'être.
Parallèlement, une sorte de commisération malsaine pour le délinquant vient
masquer l'angoisse, le traumatisme et les atteintes corporelles des victimes,
sous prétexte d'empathie pour des « jeunes » soi-disant maltraités,
ou dont on ignorerait mesquinement le « mal-être »… On demeure
régulièrement songeur en lisant quelques articles de presse, en écoutant la
radio ou en allumant sa télé. Viendra-t-il un jour, très prochainement, où
l'individu frappé, renversé, volé, humilié devra s'excuser auprès du
délinquant de s'être trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ?
Ne peut-on pas tout simplement en revenir à un élémentaire bon sens qui pose
que le criminel doit assumer la responsabilité de ses actes, conformément à ce
que prévoit le Code pénal (ni plus ni moins), et ainsi faire face aux
conséquences des malveillances qu'il prémédite puis exécute ?
Delbecque – Le spectacle de l'insécurité
Deuxièmement, on peut s'interroger sur le temps durant lequel les policiers
et les gendarmes accepteront encore de s'exposer au péril de leur vie, alors
qu'ils ne quittent plus le statut de suspect a priori lorsqu'ils font leur
métier, notamment lorsqu'ils sont contraints de faire usage de leurs armes. Tôt
ou tard, les volontaires seront de moins en moins nombreux à vouloir embrasser
une carrière qui offre si peu de reconnaissance et autant d'occasions de se
voir mis en cause pour avoir défendu leur vie ou celle d'autrui.
Culture de la victimisation et folie woke
Enfin, jusqu'à quel type de situation globale cette fuite en avant dans la
culture de la victimisation et la folie woke peut-elle mener
ce pays ? Les territoires perdus de la République s'enfoncent chaque
jour davantage. De nouvelles zones de non-droit sont aussi susceptibles
d'apparaître à tout moment. Pour une raison simple : si l'impunité se
développe, rien n'empêchera les délinquants de prospérer.
Loin de moi l'idée d'assombrir exagérément le tableau. On doit toutefois
regarder la réalité en face : tous les indicateurs, sondages et enquêtes
le reflètent, les Français éprouvent un sentiment d'insécurité. Arrêtons de
penser que cela relève du fantasme ou de la « beaufitude ». Quant aux
commentateurs et manipulateurs acquis au désarmement de la police, dragueurs de
communautarismes et accrocs aux idéologies liberticides déguisées en
émancipations joyeuses, on se doute bien qu'un jour la réalité leur présentera
l'addition de leur veule ambition politicarde.
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Par trop
de libertés car mal encadrées par une justice inefficace, une délinquance qui
monte en violences sans limites et des forces de l'ordre encore trop corsetées
et trop muselées par des gouvernements de bienpensant donneurs de leçons qui ne
font pas appliquer correctement les lois de la république que certains en plus
n'appliquent pas à eux-mêmes !
Et dont
l'incompétence coupable se terminera par un état policier sous-jacent ou ce
sont les plus faibles qui paieront pour les autres !
Il n'y a
qu'à vivre dans les grandes métropoles d'IDF à PARIS LYON MARSEILLE et aussi
dans des grandes villes ou moyennes de province pour s'en rendre compte ou
l'insécurité a progressé par seulement par des voyoucraties ou petits malfrats
divers chez cette petite délinquance livrée à elle-même car ne craignant plus
les autorités quelles qu'elles soient !
Car trop
veulent régler leurs comptes par eux-mêmes en ne respectant aucune loi si mal
appliquée, ne respectant pas autrui et ça commence souvent déjà par des
incivilités caractérisées de gens mal élevés ou mal éduqués !
Il n'y a
que voire ou lire nos médias quotidiens chaque jour par la kyrielle des faits
divers !
Nos
dirigeants de tous bords ne sont plus à la hauteur depuis longtemps car n'étant
pas du même monde et n'ayant déjà plus la main jusqu'à ce que ça casse et la
situation actuelle du pays ne va pas arranger cela !
Le
président a déjà peur et essaie de transmettre ses craintes aux Français qui
pour certains ont déjà compris qu'il n'y avait pas de solutions car il y a trop
de problèmes sociétaux et extérieurs internationaux sans solutions !?
Je suis
Français et aime mon pays plus que tout j’ai voyagé par le monde avec plein de
risques divers pour la 1ere fois je ne me sent plus totalement en sécurité dans
mon propre pays de naissance la France car dans le bus de ma ville on ne parle
même plus français et on ne se lève pas pour m’offrir une place bien que vieux
bonhomme avec ma canne et obligé de sortir ma carte de priorité pour ne pas
chuter, j’ai honte ?!
Mais on n’apprend
plus le respect d’autrui à l’école alors… ?
Jdeclef 24/08/202214h51
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