« C’est
insultant d’accuser l’armée française de soutenir les terroristes »
ENTRETIEN.
Le général Bruno Baratz, commandant du dispositif militaire français Barkhane
au Sahel, réagit aux accusations de Bamako.
AVEC NOS
DIRIGEANTS BIEN PENSANT DONNEURS DE LECONS MAIS SANS AMOUR PROPRE CELA N’A RIEN
D’ETONNANT ILS SE MELENT DE TOUT MAIS N’ASSUMENT RIEN DE LEURS ECHECS ET NOUS FRANÇAIS
LES ELISONT ET REELISONT BETEMENT !?
Le général Bruno Baratz, qui a pris le
commandement des opérations militaires françaises au Sahel fin juillet, a
supervisé le retrait des forces françaises du Mali achevé le 15 août. Peu
après, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a écrit au
Conseil de sécurité de l'ONU une lettre dans laquelle il multiplie les accusations
envers la France et ses soldats – en prétendant en particulier que Paris aurait
fourni des armes, des munitions et des renseignements aux groupes djihadistes
en lutte contre le pouvoir de Bamako. De passage au Niger le 17 août, le
général Baratz a répliqué à ces accusations lors d'une rencontre avec quelques
journalistes français, dont l'envoyé spécial du Point.
Le Point : Que répondez-vous aux attaques de la diplomatie
malienne qui accuse la France d'avoir apporté son soutien aux groupes
djihadistes au Mali ?
Bruno Baratz : On voit bien qu'on est dans une logique
de guerre informationnelle, d'affrontement sur des réseaux sociaux. Nous
l'avons bien pris en compte ; nous nous attendions à être attaqués et
critiqués. Ce qui nous fait un peu mal, en tant que militaires français, c'est
le fait d'être calomniés de façon éhontée. C'est insulter la mémoire de
nos 59 militaires qui ont donné leur vie pour le Mali – et de tous nos
camarades maliens qui sont tombés à nos côtés dans cette lutte – que de laisser
penser qu'on puisse aider des groupes armés terroristes, alors que nous avons
continué à les traquer jusqu'au bout. Forcément, ça nous blesse un peu.
Comment,
en Afrique, Paris a perdu la « guerre informationnelle » face à Moscou
Est-ce le but recherché ?
Je ne sais pas. Ce qui est certain, c'est que cela crée de la confusion dans
les esprits de ceux qui font appel à la France pour les aider. Et tout cela est
appuyé par une société privée, Wagner (la compagnie russe de mercenaires, NDLR),
qui cherche des parts de marché, qui veut maximiser ses marges et qui a intérêt
au désordre. Déstabiliser des pays, en faisant croire que nous ne sommes pas un
allié fiable, fait partie de leur approche « business » face à la
France – et face à d'autres nations occidentales aussi.
Russie
– Wagner, l'armée fantôme du Kremlin
Barkhane a compté jusqu'à 5 100 hommes ces dernières années,
comment le dispositif français va-t-il se réarticuler après le départ des
derniers militaires du Mali ?
Nous sommes à 3 000 personnels aujourd'hui et nous serons à 2 500
environ à l'automne. Le déploiement va désormais dépendre des besoins. La
nouvelle philosophie de notre approche militaire implique que nous allions au
rythme des pays partenaires. Notre objectif est de les appuyer avec les
capacités dont ils ont besoin pour faire face aux groupes armés et à la menace
terroriste. C'est un nouveau paradigme : nous sommes beaucoup plus à
l'écoute, nous nous calons sur nos partenaires africains pour leur fournir des
capacités clés, comme le renseignement, l'appui aérien, la mobilité, l'appui à
la formation, les soins dans nos hôpitaux de campagne… Notre dispositif sera
donc moins statique, plus imprévisible. Nous modifierons l'organisation en
fonction des besoins des partenaires. Par exemple, si, demain, les Nigériens
nous disent qu'ils n'ont plus besoin de certaines capacités, nous les
retirerons et les ramènerons en France, ou nous les transférerons à un autre
pays qui en aura besoin. Mon travail consiste à dialoguer avec les autorités
des pays partenaires et à répondre au mieux à leurs demandes.
EXCLUSIF.
Avec les derniers soldats français au Mali
En quoi est-ce plus efficace de fonctionner de cette manière ?
Pour lutter contre le terrorisme, certains de nos partenaires – je
pense, par exemple, au Niger ou au Bénin – ont une vraie stratégie de
réimplantation de l'État dans les zones contestées –, car on voit bien que les
groupes armés se développent systématiquement dans des zones contestées, où
l'État est moins présent. Notre travail est de faire en sorte qu'ils puissent
atteindre leurs objectifs. Seuls les Nigériens peuvent régler les problèmes
locaux nigériens, les Maliens les problèmes maliens, et ainsi de suite. Nous ne
pouvons pas nous substituer aux autorités comme certains ont pensé, à tort,
qu'on voulait le faire au Mali, où cela n'a jamais été un de nos objectifs
militaires. Barkhane a toujours été là pour créer les conditions nécessaires
pour un règlement politique, en exerçant une pression suffisante sur les
groupes terroristes pour qu'ils ne perturbent pas le processus de
réconciliation qui avait été envisagé par les accords d'Alger (de 2015,
NDLR). C'est pourquoi le bilan de Barkhane est positif pour nous. Pendant
neuf ans, nous avons créé les conditions d'une remontée en puissance des
forces armées maliennes. Elles sont passées de 7 000 personnels en 2013 à
40 000 aujourd'hui. Parallèlement, cela a permis de relancer des projets
de développement, comme la route nationale 16 qui relie Sévaré à Gao.
Elle a été remise en état et sécurisée par la présence de Barkhane et des
forces armées maliennes. Cela a permis, au moins pendant quelques années, de
relancer une dynamique positive. Il faut espérer que cela puisse continuer.
Avez-vous des informations récentes sur le
sort du journaliste français Olivier Dubois, enlevé il y
a 16 mois au Mali par un groupe djihadiste ?
Je n'ai pas d'information nouvelle. C'est un sujet qui est un point de
préoccupation pour les autorités françaises, et qui est suivi en permanence par
le Quai d'Orsay. Il faut espérer qu'une solution soit trouvée.
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Le
djihadisme islamique !?
Et après
n'a rien trouvé de mieux que de mettre une junte totalitaire au pouvoir qui
utilise des mercenaires russes pour remplacer l'armée française avec en plus
leur diplomatie qui insulte l'armée française qui les a défendus et protégé!
Mais en
fait au niveau de la FRANCE et de nos dirigeants de tous bords depuis + de 60
ans des indépendances de leurs pays ex-colonies françaises ex AOF/AEF notre
pays n'a pas réussi correctement cette décolonisation en n'arrivant pas à
tourner cette page qui nous coute fort cher en hommes et finances importantes
et qui n'a pas compris que les africains ne veulent plus d'Européens occupant
leurs pays !
Mais avec
des chefs d'État comme HOLLANDE qui nous a entrainé dans cette guerre malienne
sahélienne de 9 ans en poussant un cri de joie disant que cette « victoire »
à TOMBOUCTOU en 2013 était le plus jour de sa vie et naturellement avec son
successeur qui a pris la suite mais qui lui gère cette retraite et faux départ
du MALI mais pas du SAHEL et de cette AFRIQUE francophone indépendante avec
transfert d'une partie de notre armée restante 2500 soldats au TCHAD et NIGER !
Il est
difficile de faire comprendre aux Français lambda ce qui n'est qu'un
déménagement dans d'autres pays Africains, ex-colonies françaises car nous
avons un parlement Assemblée nationale et même un Sénat alors à quoi
servent-ils continuer à guerroyer pour rien et fuir après ?!
Un vote
devrait être demandé par nos députés au lieu de se faire bronzer au soleil de
la canicule ?
Ce qui
montre une fois de plus que donner trop de pouvoir à un seul homme dans cette
Veme république est hasardeux et ne nous protège pas avec certains qui se
prennent pour des monarques ou petits Napoléons ou Césars de pacotille !
À qui ont
confit notre destin et dans cette période internationale très tendue avec déjà
une guerre aux frontières de l'EUROPE, c'est encore plus risqué !
Les
Français sont des moutons de Panurge sans se poser de question, c'est désolant
!
Jdeclef 18/08/2022
13h29
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