lundi 1 août 2022

En ce qui concerne le MAGHREB et surtout l'ALGERIE après l'indépendance de leur pays les Russes étaient déjà bien présents ! Et toujours là en Afrique !

 

Maghreb : bons baisers de Poutine ( mais il n’est pas James BOND heureusement lol !)

LETTRE DU MAGHREB. Si les pays européens sont des partenaires incontournables, la propagande du Kremlin fonctionne à plein régime.

QUE LES FRANÇAIS METROPOLITAINS APPRENNENT LEUR HISTOIRE CONTEMPORAINE QUE L’ON NE LEUR ENSEIGNE PLUS A L’EDUCATION NATIONALE POUR ESSAYER DE MIEUX COMPRENDRE NOTRE HISTOIRE ACTUELLE !?

Furibard ! Il est furibard, le chauffeur de taxi de l'avenue Bourguiba, à Tunis. Il a l'aigreur matinale, le sang qui tourne vinaigre dès les premières lueurs du soleil. À 5 h 30 du matin, il crache sa bile sur son passager européen : « En faisant la guerre à la Russie, le résultat c'est que, nous, on crève de faim ! » Autre écho, plus châtié, la version bac + 7, le stéthoscope en lieu et place de l'horodateur. Un cabinet médical de la banlieue nord où la clientèle expatriée compte pour moitié. Le toubib, très à l'aise dans son argumentaire, explique que : « Vous, les Européens, avez voulu envahir la Russie en annexant l'Ukraine, c'est normal que Poutine défende les frontières de la Russie ! » Le praticien, soixante dinars la consultation, n'est en rien une exception.

À Rabat, à Alger, cette vision est communément partagée. Quelques jours auparavant, un douanier marocain exerçait son délicat travail en examinant un à un les livres d'un passager. Son visage s'illumine à la lecture du bandeau qui ceinture le roman de Giuliano da Empoli, Le Mage du Kremlin, bandeau sur lequel est inscrit : « Les hommes de Poutine ». « Ah, Poutine ! » s'exclame-t-il, index levé, sourire satisfait. Pour sa part, l'exemplaire, édition Folio, de Lord Jim, de Joseph Conrad, ne suscita aucune réaction douanière. La Revue des deux mondes spécial Michel Audiard fut inspectée avec circonspection. Depuis le 24 février, l'Ukraine subit les assauts russes quand la propagande du Kremlin se propage dans le monde entier sur fond de guerre alimentaire. La nouvelle guerre froide opère sur un terrain propice. Et pourtant.

Maghreb : la tentation de la Russie

L'Europe, un partenaire de référence

Si l'Afrique du Nord et l'Europe sont des alliés économiques de première importance (la France, l'Italie et l'Espagne au premier rang) ; si sociologiquement ce qui se trame à Alger impacte les banlieues françaises ; si les liens entre les deux continents sont étroits ; si les demandes de visas pour Paris où Rome sont en augmentation constante (hors Covid) ; si les départs illégaux se dirigent vers Lampedusa et non vers l'horizon de la Russie, on observe que le 24 février a émis une onde de choc bouleversant l'ordre alimentaire, provoquant des rationnements et de possibles famines en Afrique. Les votes à l'Assemblée générale de l'ONU ont montré le manque d'entrain des pays du Maghreb à soutenir les démocraties occidentales dans leur condamnation de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Alger et Rabat s'abstiennent quand Tunis, in extremis, se joint aux Européens. « Ce n'est pas leur guerre, c'est une guerre de Blancs, d'Européens », dit-on. Guerre qui provoque par ricochet des bourrasques d'inflations et des pénuries de toutes sortes, notamment de céréales. Le pain va manquer, l'aliment de base, le moins cher de tous, dans certains pays. Et malgré la coopération de l'UE, les balances commerciales équilibrées avec certains États membres, malgré la coopération sécuritaire avec les États-Unis, malgré les aides débloquées durant la pandémie, malgré tout cela, une bonne partie de l'opinion juge que Vladimir Poutine est droit dans ses bottes, légitime à se défendre contre une UE menaçante à ses frontières. C'est amusant d'entendre depuis Tunis des quidams déplorer que la Finlande adhère à l'Otan. Les opinions publiques ne sont pas coupées de leurs dirigeants sur ce sujet. Si les militaires d'Alger, en pays « non aligné », soutiennent leurs homologues de Russie, Rabat garde toutes ses cartes en main et Tunis version Kaïs Saïed brouille les pistes.

Guerre en Ukraine – Le souffle d'un second Printemps arabe

Washington tance Tunis

Pour parfaire ce come-back de la guerre froide, le président de la république de Tunisie vient de faire convoquer la chargée d'affaires de l'ambassade des États-Unis par Othman Jerandi, son ministre des affaires étrangères. Washington s'inquiète, depuis le coup d'État du 25 juillet 2021, de l'avenir de la démocratie en Tunisie et il le fait savoir, supprimant une partie de sa coopération. Tunis lui a signifié cette semaine son mécontentement face à cette intrusion dans sa « souveraineté ». Il est vrai qu'on ne risque pas de subir la moindre remontrance de la part du Kremlin (ou de Pékin). Au nom de la sacro-sainte « souveraineté ». Mais Moscou, à la différence de l'UE ou de certaines démocraties, ne verse pas un sou et n'importe que peu de produits (hormis avec l'Algérie). Pourtant, sa propagande se déroule comme un tapis rouge. Aux pays européens de sortir de leur torpeur 

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J'étais à ORAN bien après 1962 en1966 en tant que marin dans la base navale de MERS EL KEBIR que la France n'avait pas encore évacuée !

Tout comme, Il s'est joué le sort de la base navale militaire de Bizerte restée en mains françaises et de sa rétrocession à la Tunisie indépendante après un conflit meurtrier que l'on a oublié:

Le 1er juillet 1962, Le 19, un an jour pour jour après le début des hostilités, le Premier ministre tunisien Bahi Ladgham est reçu au Palais de l'Élysée par le général de Gaulle qui lui annonce que ses « forces armées quitteront la Tunisie sans contrepartie ni esprit de retour », la date devant être fixée « dans 18 mois».

Mais la Russie en sous-main était déjà présente !

Donc inutile de jouer les étonnés sur la présence des Russes dans le MAGHREB et le reste des colonies francophones AOF/AEF et entre autres au MALI avec ces mercenaires WAGNER issus du pouvoir de cet autocrate Poutine par sa diplomatie hypocrite ne les reconnaissant pas comme soldats russes réguliers qu'il utilise dans tous conflits extérieurs Syrie ou Ukraine !

La Russie poutinienne n'est pas seulement dangereuse en Ukraine et aux frontières de l'Europe occidentale car son dictateur ne connaît que la force et veut montrer sa puissance si ce n'est que pour contrer les USA son ennemi héréditaire !

Le grand défaut de cette Europe occidentale donneuse de leçons bienpensante c'est de ne pas assez se méfier de ces dictateurs encore trop nombreux dans le monde !

Jdeclef 01/08/2022 14h10


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