Le
Royaume-Uni, de dépression en récession
Le Royaume-Uni traverse sa plus grave crise écon
D’indépendance
viscérale a creusé leurs différences intérieures en voulant se démarquer de
l'EUROPE OCCIDENTALE dont il faisait partie géographiquement poussé par
leurs gouvernement successifs de T.MAY mais surtout celui de B.JOHNSON !
Le Royaume-Uni glisse vers la
crise. » La manchette du Times s'étale en gros caractères noirs
au-dessus de la photo d'Andrew Bailey, gouverneur de la Banque d'Angleterre,
qui fait grise mine. Comme l'attestent les prévisions économiques
catastrophiques annoncées le 4 août par le patron de l'institut d'émission
de Threadneedle Street, les Britanniques sont en pleine dépression face au
spectre de la plus grave récession depuis plus de quatre décennies. Et la
litanie de mauvaises nouvelles égrenées quotidiennement se double d'une crise
politique.
Pour Andrew Bailey, pas de doute, l'inflation est le monstre à abattre à
tout prix quitte à provoquer un ressac conjoncturel d'envergure. À
l'écouter, la hausse du coût de la vie, qui se situe aujourd'hui à 9,4 %,
va bondir à 13 % à l'automne, le taux le plus élevé depuis la dépression
thatchérienne de 1980. En cause, l'envolée des prix de l'énergie qui entraînera
un triplement des factures d'électricité et de gaz. S'ajoutent les
augmentations salariales provoquées par la pénurie de main-d'œuvre
post-Covid. Le patronat s'efforce d'éviter à tout prix des grèves en
protestation contre la dépression substantielle du revenu disponible
(- 2,25 % l'an prochain), la plus forte depuis le début des années
1960.
Artus – Fallait-il laisser démarrer l'inflation ?
Les foyers britanniques sont accablés par la hausse des
factures d'énergie qui a contraint la banque centrale d'augmenter son taux
directeur à 1,75 % pour tenter de juguler la poussée des prix. Les
clignotants sont au rouge en ce qui concerne les deux mamelles de la croissance
britannique, la consommation et l'immobilier. Les Britanniques se serrent
la ceinture en prévision d'un hiver difficile. Les dépenses
d'alimentation, d'habillement et de loisirs accusent une forte baisse. Les
prix moyens des maisons et des appartements se tassent en raison de l'effet
négatif du relèvement du loyer de l'argent sur les 9 millions de foyers
dont le prêt hypothécaire est à taux variable.
Chute de la livre
Conséquence du marasme, la livre sterling a fortement chuté par rapport au
dollar et dans une moindre mesure par rapport à l'euro. Le coût des importations
est dans l'ascenseur alors que les exportations, qui devraient en profiter à
bon escient, sont freinées par les entraves douanières du Brexit. Le
déficit de la balance commerciale se creuse dangereusement.
La vacance du pouvoir créée par la chute du Premier ministre, Boris Johnson,
et la course à sa succession qui oppose la ministre des Affaires étrangères, Liz
Truss, et l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak n'arrangent pas les
choses. Alors que les deux adversaires s'entredéchirent sur la question
des baisses d'impôt, l'hôte du 10 Downing Street et son grand
argentier, Nadhim Zahawi, sont en vacances.
Penny
Mordaunt, la nouvelle coqueluche de la droite britannique
Comme l'indique Sandra Horfield, économiste en chef à
Investec, les prévisions pessimistes de la Banq-----ue d'Angleterre ne tiennent
pas compte de l'inévitable aggravation du déficit budgétaire causée par un
nouveau plan d'aide aux consommateurs que devra mettre en place le prochain
chef de gouvernement désigné par les militants du Parti conservateur le
5 septembre. Sans parler de la possibilité d'une décrue des taxes, à
commencer par la TVA sur l'énergie.
Certes, le tableau n'est bien évidemment pas totalement noir. Certaines
entreprises arrivent à faire le dos rond, et même prospèrent sur des créneaux
bien définis (sciences de la vie, tech, énergie,
télécoms, etc.). Reste que tout le monde est frappé par la grande
déconfiture économique.
Hormis… l'upper class. À Londres, l'immobilier de luxe est florissant grâce
à l'afflux des grandes fortunes d'Asie, en particulier de Hongkong, qui ont
largement compensé le départ des Russes depuis le début de la guerre en
Ukraine. « Les uns ont du mal à nourrir leur famille, les autres mangent
des croissants au petit déjeuner », se lamente un éditorialiste qui a
visiblement entendu parler de Marie-Antoinette.
Le résultat
ils sont en train de le payer avec cette récession et inflation qui touche
toute l’Europe occidentale par suite du conflit Ukrainien et leur Brexit !
Car ils
ont un contentieux qui s’est rouvert avec les IRLANDES celle du nord
indépendant depuis 1921 catholique après une guerre civile meurtrières avec le
reste de cette ile l’IRLANDE du sud protestant rattachée à la couronne britannique
qui a subi la guerre civile jusqu’en 1960 par des attentats meurtriers jusqu’à
dans la capitale anglaise LONDRES par les partisans de la réunification des 2 Irlandes
fausse guerre de religion anachronique au XXI eme siecle !
Et
notamment avec de nouvelles frontières celle du nord avec l’UE et l’autres avec
le royaume uni britannique et des difficultés de circulations douanières vers l’UE
des marchandises issu de l’Irlande du sud devenues pays étranger classique !
Mais ce
Brexit poussé surtout par JOHNSON a surtout ravivé les désirs sous-jacents d’indépendance
d’autres régions encore britanniques le pays de Gales et surtout l’Ecosse qui avait
déjà manifesté par referendum son attachement à l’UE !
Pour être
complet le grand empire colonial britannique le Commonwealth s’effrite et ne
comprend plus que 14 pays rattachés à la couronne britannique par ce Brexit
mais pas seulement qui semble un beau gâchis pour l’Angleterre !
À cela il
faut ajouter leur reine âgée ciment de la nation anglaise par leur monarchie
constitutionnelle ancienne qui disparaitra, cela ne peut que changer l'avenir
des Anglais et britanniques !?
Jdeclef 06/08/2022
16h50
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