jeudi 25 août 2022

Comparer l'intervention d'E.MACRON à celle de W.CHURCHILL est une Ineptie médiatique stupide habituelle !?

 

La rentrée churchillienne de Macron

Dans la lignée de ses interventions depuis l’été, le président a préparé les esprits, lors du premier conseil des ministres, à des temps incertains.

LES BAVARDAGES SOULANTS IMPRECIS DU PRESIDENT COMMENCENT A ETRE TROP NOMBREUX !?

Winter is coming », confiait il y a peu un ministre, paraphrasant la célèbre série anglo-saxonne à succès, Game of Thrones. Inflation, dérèglements climatiques, crise énergétique, menace nucléaire, retour du Covid… comme dans la série, les nuages noirs s'amoncellent au-dessus du royaume et du palais de l'Élysée. Pour le premier conseil des ministres de rentrée, pas de grand texte à l'ordre du jour, mais une analyse grave de la situation française et européenne, avant le début d'un voyage très attendu en Algérie.

Tout juste revenu de sa résidence estivale de Brégançon, Emmanuel Macron a annoncé mercredi 24 août, devant son gouvernement réuni en conseil des ministres, la « fin de l'insouciance, de l'abondance », évoquant avec emphase un moment de « grande bascule, de grand bouleversement ». Assez pour préparer les Français à une année difficile ? « Je n'ai à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur », s'exclamait Winston Churchill devant la Chambre des communes en 1940, quand la guerre ravageait le continent européen. Toutes proportions gardées, « le ton grave est de circonstance », assume-t-on, du côté de l'exécutif.

Y aura-t-il de l'électricité à Noël ?

Sonner le tocsin

Lors de son intervention du 14 juillet, déjà, le chef de l'État avait semblé préparer les esprits à une rentrée difficile. La semaine dernière, depuis Bormes-les-Mimosas, même pessimisme présidentiel : « Je pense à notre peuple, auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité, et, uni, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », avait-il déclaré, d'un ton presque martial. Annoncé depuis quelques semaines, l'exécutif s'apprête à demander des efforts et des sacrifices aux Français, sur fond de risque de pénuries de matières premières et de flambée des prix dès cet automne.

« Chacun doit faire attention à sa consommation énergétique », a rappelé Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, lors du compte rendu du conseil des ministres. La Première ministre Élisabeth Borne doit prendre la parole sur ce sujet lundi prochain, avant un séminaire gouvernemental, mercredi 31 août, largement consacré à la question climatique. Gérald Darmanin (Intérieur), Christophe Béchu (Transition écologique et de la Cohésion des territoires), Marc Fesneau (Agriculture) – à l'origine d'une note envoyée sur le bureau élyséen – ont d'ailleurs présenté un long exposé en conseil des ministres revenant sur les événements climatiques de l'été et leurs conséquences. Sans oublier de vanter les dispositifs mis en place depuis le début de l'été pour limiter la hausse des prix : « Nous sommes sur une inflation peut-être aujourd'hui de 6 à 7 % maximum. Dans les pays voisins, nous sommes à 10, 12 parfois 15 % avec des mesures beaucoup moins importantes que celles que nous avons mises en œuvre », défendait sur France Info, l'actuel ministre du Travail, Olivier Dussopt, mercredi 24 août.

Le plan de l'Europe pour se passer du gaz russe

« Le président a sonné le tocsin. Cette communication vise à frapper les esprits, et c'est salutaire, décrypte un ministre de premier plan. Ce n'est ni une posture ni du cinéma : la situation est inédite, on ne pourra plus continuer comme avant. Il y a des décisions à prendre dans quantité de domaines. Il faut d'abord avoir collectivement un diagnostic juste et partagé pour trouver des solutions. » Critiqué pour l'impression de flottement qui préside jusqu'ici au nouveau quinquennat, Emmanuel Macron serait particulièrement vigilant à ne pas « minimiser » les temps qui viennent. D'abord, pour ne pas être pris en défaut – « gouverner, c'est prévoir » – et parce que l'état des finances publiques, de la dette laisse penser que l'État ne pourra pas assurer toutes ces missions sans revoir sa participation, même si Bercy, par la voix de Bruno Le Maire, assure ne pas vouloir augmenter les impôts. « S'il s'agit, en pleine inflation, d'augmenter sans cesse les dépenses de fonctionnement, alors des choix dramatiques se poseront aux exécutifs français », estime François Bayrou avant de prévenir, dans nos colonnes : « Nous allons vers la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre. »

Les indiscrets – Comment Macron va « gérer » Bayrou

« La fin de l'insouciance »

Du réalisme au défaitisme, la majorité prend le risque d'affaiblir un moral national déjà en berne. « Nous ne serons pas les pères fouettards de la politique française, mais nous devons veiller à ne pas devenir les Cassandre de service », reconnaît volontiers un membre du gouvernement, agacé par les polémiques qui commencent à peine d'agiter la rentrée politique : « L'histoire de limiter les vols en jets privés (Clément Beaune, le ministre des Transports, avait affirmé que « les comportements vont devoir changer »), c'est bien gentil, mais vu l'ampleur de la dette et les déficits, il n'y aurait pas assez de riches sur terre pour tout payer. » Et de craindre un retour des oppositions virulentes, à l'occasion de la rentrée parlementaire prévue en octobre, notamment sur les bancs des Républicains qui doivent se choisir un nouveau dirigeant en décembre prochain.

« Jusqu'ici, ils n'ont pas vraiment choisi leur camp, mais, je serais à leur place, d'un point de vue purement électoraliste, je prendrais l'option de m'opposer », concède un proche de l'exécutif, sans se faire d'illusions sur la possibilité d'un attelage entre droite de gouvernement et parti présidentielle à l'Assemblée nationale. Le vote du prochain budget – avec ou sans recours à l'article 49.3 – ayant valeur de test pour Emmanuel Macron, contraint par son absence de majorité absolue. « Les Français attendent qu'on fasse avancer les discussions. Or, si les Insoumis continuent à choisir le chaos plutôt que la discussion, on verra qu'ils ne sont pas à la hauteur du moment », parie de son côté un ténor.

Budget 2023 : l'essentiel de l'effort sur les dépenses publiques attendra

Cela ne change absolument rien à la nature du projet présidentiel.

Face à l'incertitude, le président de la République a, semble-t-il, opéré sa mue, loin de la marche triomphale de 2017. Déjà, son intervention étonnamment courte au moment de sa réélection, le 24 avril dernier, sur le Champ-de-Mars, à propos d'un pays « pétri de tant de doutes, de tant de divisions », avait laissé comme un goût amer. Une posture churchillienne de combat, empreinte de réalisme politique, qui interroge jusqu'au sein de ses troupes, dans la confusion faute de cap précis et arrêté. La fin de l'innocence, voire du macronisme fondé sur une vision optimiste du pays ? « Ce n'est pas la fin de l'innocence, mais de l'insouciance et du court-termisme, réfute Marc Fesneau, nouveau ministre de l'Agriculture. Cela ne change absolument rien à la nature du projet présidentiel. Le ton hier en conseil des ministres était parfaitement adéquat. Disons que nous ajoutons de l'expérience à de l'expérience. Le message actuel n'est pas en rupture avec le macronisme des origines. Simplement, il s'agit de prévenir les Français des difficultés majeures qui attendent le pays ». Du labeur, des larmes et de la sueur 

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Ineptie médiatique stupide habituelle !?

Car qu'a fait notre petit président donneur de leçon déjà lors de son 1er quinquennat médiocre rien de probant tergiversant sans cesse pendant les crises qui se sont écoulées depuis 2018 et quand il a décidé en retard notamment durant la crise sanitaire et économiques induites et faisant des chèques en blanc avec son quoiqu'il en coute creux !?

Maintenant bien que réélu par défaut par crainte du lendemain par les Français qui l'ont quand même prévenu lors de ses législatives ou il a perdu sa majorité totale devenue relative il n'a rien changé malgré cette guerre russo-ukrainienne aux portes de l'Europe occidentale !?

On ne sait même pas s'il a un programme défini pour le pays et les Français et lors de cette rentrée parlementaire, il ne sait qu'annoncer de très mauvaises nouvelles imprécises en demandant aux français lambda de se serrer la ceinture, leitmotiv déjà maintes fois entendus par ses prédécesseurs !

Car lui trop jeune n'a jamais subi cela depuis l'après Mitterrand et il faudrait qu'il se prenne en charge car c'est lui qui gouverne, il l'oublie (avec trop de pouvoir)

Lui n'est pas CHURCHILL qui lui était un vainqueur et combatif   a subi le blitz à LONDRES et a su résister avec l'aide de son peuple courageux !

Notre petit président est loin d'avoir les mêmes épaules et il ne risque rien il a plutôt le profil d'un perdant, même ZELENSKI l'ukrainien semble plus courageux que lui !?

Effrayer les Français est de la mauvaise politique de bien-pensant donneur de leçons et ne peut les encourager !

JDECLEF 25/08/2022 13H50


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire