Pourquoi
les Macron passent par le Luxembourg pour rejoindre Brégançon
Pour
accéder au fort présidentiel, au bord de la Méditerranée, il faut rouler
pendant un kilomètre et demi sur une route du Grand-Duché. Explications.
ON NE
SAIT PLUS QUOI FAIRE POUR INTERESSER LES FRANÇAIS LAMBDA SUR LES LIEUX DE
VILIGIATURES DONT NOS DIRIGEANTS DE TOUS BORDS SONT LOCATAIRES PENDANT LEUR MANDATURES (SAUF
QU’ILS NE PAIENT PAS DE LOCATION SAISONNIERE BIEN SUR (LOL)
Fascinés par le fort de
Brégançon (Var), les Français, qui peuvent le visiter depuis que François
Hollande l'a ouvert au public en juin 2014, ne prêtent aucune attention aux
abords de ce qui est la demeure estivale des présidents français depuis 1963.
En premier lieu, cette route que les navettes électriques qui véhiculent le
touriste empruntent depuis le parking de la plage de Cabasson, où l'on peut se
restaurer dans une paillote à pizzas. Un kilomètre et demi, interdit hors
visite, qui serpente parmi les arbres avant de déboucher au pied de la
forteresse, sur l'héliport et la digue qui relie le fort au continent. Un gros
kilomètre qui n'appartient pas à la France mais… au Luxembourg.
Pourquoi cette incongruité ? Cachée derrière ces arbres, il faut
imaginer la villa Sarrazine, nom d'une propriété bien plus luxueuse que le fort
présidentiel et ses 2 000 mètres carrés de jardin plutôt chiches et
exigus. Le terrain de la Sarrazine est deux cents fois plus étendu, 40 hectares,
et, comme la route, elle bénéficie d'un statut d'extraterritorialité, au
bénéfice toujours du Grand-Duché.
Brégançon : les 10 secrets du fort de la
République
Mais que vient faire le Luxembourg dans ce petit coin de
Bormes-les-Mimosas et de la Riviera ? La guerre en est l'explication.
Envahi par les nazis en mai 1940, le Luxembourg voit sa famille régnante
trouver refuge d'abord en France puis en Angleterre où la grande-duchesse
Charlotte galvanise son peuple grâce à des allocutions prononcées au micro de
la BBC. Elle parcourt ensuite les États-Unis pour inciter le pays à entrer en
guerre. Quand l'Allemagne de Hitler lui demande de retourner dans le
Grand-Duché, elle a cette phrase admirable : « Mon cœur dit oui, mais
ma raison dit non ». Et elle poursuit régulièrement ses émissions à la
radio anglaise jusqu'à la fin du conflit.
Voisins estivaux
En 1949, quand le Luxembourg intègre l'Otan, dont il est un des membres
cofondateurs, la France a un geste envers son voisin qui s'est si bien comporté
pendant le conflit : elle lui offre cette villa et cette route, car, à
l'époque, les présidents n'ont pas encore pour villégiature le fort de
Brégançon, mais le château de Vizille près de Grenoble. On ne fait donc
nullement attention à ce détail. D'où ce paradoxe : pour se rendre
jusqu'au sacro-saint lieu de repos du pouvoir français, c'est une route en territoire
luxembourgeois dûment grillagée qu'empruntent les présidents. Et les visiteurs
également, par groupe de 20, dans ces navettes électriques qui s'élancent tous
les quarts d'heure au portillon d'entrée, avec interdiction formelle de
s'arrêter, de descendre, de marcher sur ce sol luxembourgeois. Devenus voisins
estivaux, les chefs d'État français et luxembourgeois continuent d'entretenir
les meilleures relations, et il est de bonne coutume de s'inviter une fois
l'an.
Les lieux secrets du pouvoir – Le fort de Brégançon,
citadelle estivale
Mais avant l'arrivée des chefs d'État français, une autre villa tenait le
haut du pavé, à portée de fusil. La villa Weiller dont on aperçoit, depuis
l'intérieur du fort, après la villa luxembourgeoise, la crique et le garage à
bateaux sur la pointe de la Galère. Dans les années 1920, Paul-Louis Weiller
fit l'acquisition du domaine baptisé en l'honneur de la reine Jeanne (de
Provence). Cet as de l'aviation, pilier de l'entreprise Gnome et Rhône, allait
devenir l'un des fondateurs d'Air France. Il y fait bâtir une villa somptueuse,
dissimulée entre les pins et conçue par l'Américain Barry Dierks, l'architecte
à la mode de la Riviera, quand les grosses fortunes de l'entre-deux-guerres
jugeaient très chic d'avoir son « home sweet home » stylé au
pied de la grande bleue.
Mariage mondain
Weiller est aussi ami avec tout le gotha mondain. Ces dizaines d'hectares
ont vu festoyer Charlie Chaplin, Richard Burton, Greta Garbo, David Niven,
Gregory Peck, Otto Preminger – quand il était venu tourner Bonjour tristesse
sur la Côte d'Azur – et de nombreuses têtes couronnées. Weiller invite aussi un
certain Georges Pompidou, un ami qui n'est pas encore président et n'a pas fait
connaissance avec le fort. C'est donc à la villa Weiller qu'il faut être et non
au fort de Brégançon. On se rend aussi des visites de courtoisie avec le voisin
de la forteresse qui jusqu'en 1963 a pour nom Robert Bellanger,
ancien secrétaire d'État à la Marine, député radical-socialiste. On se reçoit
aussi avec les Luxembourgeois de la villa Sarrazine.
À tel point que Guillaume de Luxembourg, petit-fils de la grande-duchesse
Charlotte, finira par épouser sa voisine Sibilla Weiller… C'était en 1968,
l'architecte Pierre-Jean Guth, qui avait reconstruit Mulhouse et Troyes
après-guerre, venait d'achever quatre ans de travaux pour transformer une
bâtisse encore austère en maison de famille présidentielle.
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Ça fait
bien ce petit périple pour faire partie du gotha politique bobo du midi de la
France alors pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
Cette
Veme république devenue monarchique par de mauvaises habitudes héritées de
l'ancien régime dont nos dirigeants n'arrivent pas à se débarrasser malgré une
révolution qui a exécuté le roi LOUIS XVI et bien d'autres pendant la terreur
de cette noblesse vite remplacée par une bourgeoisie issue des empires
coloniaux et toujours présents jusqu'au IXX eme siècle et sa révolution
industrielle par des capitaines d'industries ou affairistes divers dans le
commerce du luxe ou la finance qu'il ne faut pas oublier !
Sans
compter nos énarques, bien que l'ENA ai été supprimé récemment et hauts
fonctionnaires ou ministres gouvernementaux !
Alors le
président et sa compagne profitent logiquement des largesses et facilité de sa
charge et de trop de pouvoir que la république lui a accordé !
Et on
s'étonne quand on voit le président US qui se déplace dans un avion personnel
aménagé pour lui qui embarque sa limousine blindée et une kyrielle d'agents du
secret service, gardes du corps de haut de gamme triés sur le volet simplement
à l'image du pays et de son argent roi nerf de la guerre de la puissance US !
Donc
notre petit président et son épouse et sa piscine à Bregançon ne sont que « des
gens de peu » petits bourgeois comme dit notre chef d'état dédaigneux
comparé au président US !?
C'est
aussi cela la FRANCE de cette Veme république. Obsolète paraître et alimenter
les médias dont sont si friands les Français lambda !
Jdeclef 09/08/2022
17h28

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