Royaume-Uni :
l’incroyable désinvolture de Boris Johnson
Inflation
galopante, sécheresse, baisse du niveau de vie… Malgré l’urgence, le Premier ministre
déchu, de retour de lune de miel, est aux abonnés absents.
Ça prouve
que les Anglais ne votent pas mieux que nous et se font rouler dans la farine
dans nos pays démocratiques libres qui ne prêtent qu’aux riches !?
Même le militant
conservateur le plus dévoué à Boris Johnson doit être déconcerté par le
je-m'en-foutisme du Premier ministre déchu qui doit quitter
le 10 Downing Street le 5 septembre. Alors que le royaume
est frappé par une inflation galopante, une baisse draconienne du niveau de vie
et une sécheresse sans précédent, le chef du gouvernement est aux abonnés
absents.
Albion coule des jours moroses et les sujets de Sa Majesté dépriment.
Johnson, lui, affiche une totale désinvolture.
Ainsi, au lieu de remonter le moral de ses administrés au plus bas, BoJo,
accompagné de son épouse Carrie, est parti en voyage de noces en Slovénie dans
un hôtel de luxe… écolo. D'après son site Internet, le palace permet à ses
fortunés clients « d'harmoniser rythme de vie et équilibre
intérieur ». Pendant que Londres « brûle » et se serre la
ceinture, le Premier ministre a passé une semaine à faire des randonnées, de la
bicyclette et du tourisme.
Le Royaume-Uni, de dépression en récession
En outre, à la suite de la levée de boucliers,
Boris-le-Magnifique a été obligé d'abandonner la réception de mariage prévue à
Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres. Il a été obligé
de se rabattre sur un bal champêtre dans le domaine d'un généreux donateur au
parti conservateur, Lord Bamford. Qu'importe que le milliardaire en
question soit climatosceptique et réactionnaire, tant qu'il règle la note des
agapes !
Le coût de la vie ? Au suivant !
L'envolée vertigineuse du coût de la vie fragilise des pans entiers de la
population qui réclame une aide financière d'urgence ? Downing Street
réplique avec une totale insensibilité que la réponse au triplement des tarifs
du gaz et de l'électricité est l'affaire du prochain Premier ministre, pas du
locataire actuel.
De surcroît, l'habile jongleur d'images n'a même pas jugé bon de recevoir les
« Lionnes » après leur victoire à l'Euro de foot féminin qui s'est
déroulé en Angleterre. Il a également snobé les Jeux du Commonwealth
organisés à Birmingham en se contentant d'un simple message
d'encouragement. Il a fait fi de son attachement proclamé à tout
vent à la grande famille d'outre-mer, pièce centrale de son grand
chantier, le « Global Britain » (la Grande-Bretagne planétaire),
promis par les brexiteurs.
Victoire des « Lionnes » à l'Euro : le blues
derrière la liesse
Depuis sa chute le 7 juillet, Johnson multiplie aussi
les déclarations elliptiques, tour à tour sarcastiques, désabusées et
provocatrices. Tandis que la course à sa succession oppose Liz Truss à Rishi
Sunak, il a fait dire par un lieutenant qu'il se verrait bien rester au pouvoir
comme le souhaite une majorité de militants conservateurs. Devant les
attaques le comparant à un Donald Trump refusant de reconnaître sa défaite,
l'intéressé a été contraint de démentir avoir de telles intentions.
Liz Truss tient la corde dans la course à la succession de
Boris Johnson
Une réputation de légèreté s'est, certes, toujours accrochée
aux basques d'un homme politique peu assidu à la tâche. Mais depuis qu'il
a accepté de rendre son tablier à la rentrée, l'ancien chef des Tories refuse
de gouverner. Il est parti ailleurs, au ciel de la gloire, là-haut où il n'est
point de trublion pour lui chicaner ses lauriers.
Au plus bas dans les sondages
Résultat, celui qui a gagné la plus forte majorité conservatrice lors du raz
de marée électoral du 12 décembre 2019 est au plus bas des
sondages. Selon une enquête YouGov réalisée le 2 août, 66 % de
l'électorat critique son action de Premier ministre, contre 28 % qui le
soutiennent. Trois quarts des personnes interrogées ne lui font pas
confiance et 62 % d'entre elles auraient préféré qu'il quitte le pouvoir
après sa démission de leader des Tories. Aujourd'hui, il serait battu à
plates coutures dans sa propre circonscription d'Uxbridge (ouest de Londres).
Que va faire Johnson après avoir quitté le pouvoir ? Il compte
s'enrichir. À l'instar de Tony Blair, le sortant entend devenir
multimillionnaire grâce à des conférences, des activités de conseil et
l'écriture de ses mémoires.
Surtout, Boris Johnson va pouvoir terminer son livre sur son grand héros,
Shakespeare. Dans Le Roi Lear, dont le manteau de pourpre et d'or
cache les bras maigres, le barde de Stratford-sur-Avon évoque la perte du
pouvoir, la trahison et l'échec. Toute ressemblance avec la réalité serait
purement fortuite.
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Le
BREXIT, il s'est chargé de l'obtenir auprès de l'Union Europenne après de
longues négociations, épineuses qu'il a fait trainer le plus qu'il a pu !
Car ces
mêmes Anglais car c'est surtout eux et britanniques et indirectement leur
monarchie constitutionnelle avec leur reine charismatique qui a marqué de son
empreinte exceptionnelle la vie de son royaume bien que n'ayant aucun pouvoir
constitutionnel qui se réduit comme une peau de chagrin comme son grand empire
et le reste d'un Commonwealth réduit à 14 pays rattachés sans moindre
importance à la couronne qui s'effrite et qui disparaitra définitivement
peut-être quand elle même aura fini sa vie car ses successeurs ne semble pas à
la hauteur sans l'aura du peuple actuel
!
L'Angleterre
et son royaume uni viscéralement attaché à son indépendance du fait de son
histoire ancienne de conquérant et qui ne supportait pas de dépendre de l'Union
Européenne ou autres pays n'est plus si uni car des régions ou provinces comme
le pays de Galles et surtout l'Écosse qui a déjà indiqué son choix de rester
dans l'U.E. sans compter le problème le plus grave dans cette histoire
contemporaine de L'IRLANDE du Nord indépendante depuis 1921 catholiques et
l'enclave du nord protestante rattachée à la couronne britannique dont la réunification
de ces deux entités se fera forcément à terme ( comme pour les deux Allemagnes
en 1989 par la chute de leur mur pas pour les mêmes raisons mais pour les mêmes
résultats de peuples vivants sur la même terre avec la même culture celte!)
B.
JOHNSON a semé un désordre pas possible dans un contexte qui a touché l'Europe
occidentale sanitaire avec la pandémie et cette guerre en UKRAINE et se BREXIT
qui pousse cette ANGLETERRE ou royaume désuni dans ce pays ex-puissant qui a
subi grandeur et décadence qui ne doit pas augmenter sa chute car leur
principal partenaire économique est justement l'U.E. et donc à ne pas le
souhaiter pour ses voisins !
Les
anglo-saxons ont les mêmes défauts c’est d’élire des excités gonflés d’orgueils
B. JOHNSON pour les ANGLAIS et D.TRUMP pour les américains US et ils ont le même
look et attitudes !?
Jdeclef
09/08/2022 13h04
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