mercredi 24 août 2022

BAYROU autre grand discoureur soulant oiseau de mauvais augure prédit : que des catastrophes comme çà il ne se trompera pas mais cela n'avance à rien !?

 

François Bayrou : « Nous allons vers la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre »

EXCLUSIF. Le haut-commissaire au Plan, président du MoDem et maire de Pau, devrait jouer un rôle clé dans la relance présidentielle. Il s’explique au « Point 

ENCORE UN DES SES POLITICIENS DE LA CLIQUE MACRONIENNE FAT SOULANT ET IMBUT DE SA PERSONNE S’ECOUTANT PARLER ET PAYE A NE RIEN FAIRE D’UTILE !

Le soutien du patron du MoDem, trois fois candidat à la présidentielle – avec un score de 18,5 % en 2007 et 9,1 % en 2012 – fut décisif pour l'élection d'Emmanuel Macron en 2017. François Bayrou devrait jouer cette fois l'un des rôles clés dans la relance annoncée par le chef de l'État au début de ce second quinquennat, dans un contexte national et international très tendu : Emmanuel Macron a demandé que le Conseil national de la refondation, installé à partir du 8 septembre, démarre ses travaux en s'appuyant sur les études du haut-commissariat au Plan, que dirige François Bayrou. Celui qui est également maire de Pau nous a accordé son premier grand entretien depuis des mois, sans rien éluder de sa forte inquiétude, de ses relations avec le président, des dossiers chauds de la rentrée et des questions qui fâchent.

Le Point : Vous vous êtes peu exprimé publiquement depuis les législatives. Pourquoi ce silence ?

François Bayrou : Les responsables politiques n'ont pas à parler tout le temps, à tort et à travers. Il fallait au gouvernement et à la majorité le temps de se mettre en place, de chercher les équilibres nécessaires dans le nouveau paysage politique. Ce n'était pas un temps pour le charivari des déclarations intempestives.

Vous avez, cependant, fait entendre ponctuellement vos divergences sur plusieurs sujets.

Quand on dirige le deuxième parti de la majorité et que l'on perçoit des nuances, si l'on n'est pas capable de les exprimer, alors il faut choisir un autre métier. Je dis ce que je pense en ayant à l'esprit mes relations confiantes et proches avec le président de la République, tout en gardant ma liberté de parole, ce qui est mon devoir. Une liberté qui n'est jamais agressive mais qui repose sur un bloc cohérent de certitudes.

« D'une banalité affligeante… » : dans les coulisses du remaniement

Vous n'étiez pas tellement d'accord sur le choix de la Première ministre, notamment…

Un changement considérable est intervenu dans la fonction de Premier ministre. Depuis les débuts de la Ve République, il n'y a eu en fait que deux pratiques : le Premier ministre étroitement dépendant de l'Élysée ou, en temps de cohabitation, le Premier ministre opposant du président. Nous sommes entrés dans une troisième logique, où le Premier ministre doit être proche du président, en phase avec lui et même complice, mais politique, plus indépendant et à l'initiative. Le président et son équipe seront davantage dans les objectifs de long terme et dans le relais des aspirations des citoyens, et le Premier ministre redevenu chef du gouvernement retrouvera la plénitude de son rôle politique face à un Parlement plus rétif et plus affirmé. Cette pratique nouvelle est à inventer. Je crois qu'Élisabeth Borne, intelligente et volontaire, l'a compris et qu'elle expérimente la nécessité de cette mutation.

On a beaucoup dit que vous vouliez le job…

La vocation d'un responsable politique, s'il n'est pas un hypocrite, c'est de gouverner. Quand on est engagé, c'est pour exercer des responsabilités. J'ai été trois fois candidat à la présidence de la République, je ne l'oublie pas, et je participerai autant que je pourrai à la phase qui vient et qui va être difficile.

Vous êtes pessimiste sur la situation ?

Mon sentiment profond est que nous allons vers la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre. Peut-être pire même que la guerre d'Algérie, qui fut la blessure la plus douloureuse, un drame épouvantable pour des millions d'entre nous et pour les deux communautés. Mais, à l'époque, on bénéficiait de 6 % de croissance économique par an. Cela permettait d'ouvrir des possibilités nouvelles. Aujourd'hui, chaque jour qui passe ajoute de nouveaux nuages à l'horizon.

Quels sont ces dangers ?

Une accumulation sans précédent ! La guerre folle déclenchée par Poutine contre l'Ukraine perturbe les équilibres européens. Elle flirte même avec la menace nucléaire, militaire, terroriste ou accidentelle. Elle fait craindre une crise alimentaire, notamment en Afrique. Elle a rendu explosive la question de l'énergie en Europe. La puissante Allemagne paie au prix fort sa dépendance au gaz russe, mais ni la France ni ses voisins n'ont l'esprit tranquille. Le gaz, l'électricité, le charbon, le nucléaire redeviennent des enjeux de vie quotidienne et de souveraineté économique. À ce tableau sombre est venue s'ajouter la crise politique italienne, alors que, ces dernières années, l'Italie était avec la France et l'Allemagne un facteur de stabilité et de volonté en Europe. Les États-Unis sont dans une crise de société si grave qu'on ne voit pas comment ils vont en sortir, avec la question raciale, une sorte de guerre de sécession et la violence endémique des armes à feu. Et la Chine connaît en même temps le drame de son effondrement démographique, la gestion critique du Covid, une remise en cause pour des raisons climatiques et parfois la rupture des chaînes d'approvisionnement. Le tout sur fond de retour d'une très forte inflation !

On a rompu tout lien entre la démocratie locale et la démocratie nationale.

Peu de perspectives d'avenir dans un tel contexte ?

Il y a toujours des perspectives à découvrir. Mais ce qui conduit l'économie, ce sont les anticipations des acteurs, et notamment des investisseurs. Le vrai carburant de l'économie, c'est la confiance. Or, face aux nuages noirs qui s'amoncellent, les anticipations des investisseurs ne peuvent être que négatives. Dans ce paysage sombre, la France pourrait avoir beaucoup d'atouts, mais notre société est-elle prête ?

Vous en doutez ?

Je ne crois pas qu'une telle crise puisse être surmontée sans un immense effort national. Or l'idée même d'un effort national semble souvent s'être effacée. Le rapport au travail, au risque, à la solidarité, à la tolérance, à la bienveillance, à l'unité du pays, la qualité de notre démocratie à l'épreuve du pluralisme, la sécession de ces Français qui ne se reconnaissent pas dans les institutions, tout cela va à l'encontre de la prise de conscience qui devrait nous souder dans l'effort à venir. J'ai parfois l'impression que le monde politique lui-même ne se rend pas compte de ce qui vient, vu les hurlements et les insultes qui polluent les débats à l'Assemblée nationale.

Il y a une baisse de niveau dans la classe politique ?

Toutes les générations ont tendance à penser ainsi. On le sait depuis Platon. Mais il est vrai que la transmission n'a pas été faite, et l'école et les institutions ont leur part de responsabilité. Toutes nos élections se déroulent dans le cadre d'un scrutin violent, à savoir le scrutin majoritaire : l'un gagne, et l'autre doit forcément rester sur le carreau. Dans les démocraties authentiquement pluralistes, tout le monde a sa place. Et donc tout est moins violent. Un jour, je le crois, on y viendra.

François Bayrou est maire de Pau depuis 2014. © Elodie Gregoire/ÉLODIE GREGOIRE POUR « LE POINT »

Plusieurs maires socialistes soutiennent l'accord avec les Insoumis…

Ce n'est pas seulement un accord, c'est un alignement. La cause en est probablement qu'ils ne voient que l'addition des électorats dans l'élection locale. Comme on a rompu tout lien entre la démocratie locale et la démocratie nationale, il y a double perte pour les élus locaux : perte d'influence dans les grands débats nationaux, où leur expérience serait précieuse, et perte de leur enracinement dans les courants majeurs de notre démocratie. Je crois qu'on s'est trompé en condamnant si drastiquement le cumul d'un mandat exécutif national et d'un mandat législatif. Cette question de la représentation des collectivités locales dans la vie politique nationale devra être reprise dans le débat sur la refondation annoncé par le président de la République.

Après les catastrophes de l'été, l'écologie sera l'un des sujets de la rentrée. Que préconisez-vous ?

Aujourd'hui, deux problèmes écologiques majeurs se posent à nous. Le premier, c'est le CO2. D'où la question de la production d'énergies non émettrices de gaz à effet de serre : le nucléaire fait de la France le pays où la production électrique émet le moins de gaz à effet de serre. Deuxième sujet : la biodiversité. Et cela commence par la qualité des sols : notre science agronomique a compté parmi les plus avancées au monde. Paysans et chercheurs doivent s'y remettre ensemble. Quant à la question de l'eau, la clé, c'est la régulation, on le sait depuis l'Égypte ancienne. En France, la dernière grande politique publique de régulation de l'eau date de Napoléon III, et c'était formidable. Retenir l'eau quand il y en a trop pour éviter les catastrophes, la relâcher quand il n'y en a pas assez, notamment pour les cultures, rien de plus respectueux. Il va falloir le réapprendre !

Sur le nucléaire, les changements dans la politique d'Emmanuel Macron n'ont pas toujours été compris. Comment passer à un plan de relance après avoir fermé les deux réacteurs de Fessenheim et envisagé d'en supprimer une douzaine d'autres ? Est-ce une volte-face ?

Il y a quelque vingt ans que l'opinion publique s'est braquée contre le nucléaire. La décision folle de l'Allemagne de renoncer à sa production nucléaire pour se tourner en fait vers le charbon a été dictée par l'émotion suscitée par Fukushima. Et la décision de fermer Fessenheim a été prise sous François Hollande. Emmanuel Macron a été élu dans ce contexte de quasi-unanimité contre le nucléaire. Et puis il a pris en compte le faisceau de raisons qui prouvent que le nucléaire est une arme majeure dans la lutte contre l'effet de serre et que de surcroît la France est leader dans ce domaine. Il a donc fait le choix stratégique, audacieux, courageux, de relancer ce grand secteur, ce qui va nécessiter d'importants investissements.

L'image d'un président sur un Jet-Ski, c'est écologique ?

Cette espèce de pruderie qui voudrait tout mettre sous contrôle et tout placer devant le tribunal de l'opinion, ça nous empêche de vivre. Robespierre et Fouquier-Tinville, on sait où ça finit ! La consommation d'un Jet-Ski, c'est la consommation d'une moto. Est-ce qu'on va faire un procès à un président en vacances parce qu'il va faire une heure de moto ? Et aux leaders écologiques qui prennent l'avion vers les îles lointaines ? Mélanger ainsi l'essentiel et le superficiel, cela fait partie de la misère des temps.

Emmanuel Macron, le président et le jet-ski

Pap Ndiaye à l'Éducation nationale, c'est un bon choix ?

C'est un espoir. Il y avait une rupture très profonde entre les salles de profs et la rue de Grenelle. Cela me fait d'autant plus mal au cœur que Jean-Michel Blanquer a eu deux années impeccables. Pap Ndiaye a un parcours républicain exemplaire. Venant d'où il vient, ayant eu l'itinéraire académique qui est le sien, on ne peut être que du côté du savoir et de l'universalisme. Et il connaît le sentiment des minorités. Il a donc le profil d'un réconciliateur. C'est une tâche difficile, mais c'est la plus nécessaire.

L'autre grand sujet de la rentrée, ce sera évidemment les finances publiques. On continue avec l'argent magique ?

Il n'y a jamais eu d'argent magique, et il n'y en aura pas. À certains moments, la question est celle de la survie d'un pays, de ses entreprises, de ses familles. Dans une économie de guerre, le devoir de l'État est de jeter une bouée à ceux qui autrement se noieraient. De plus, grâce à l'euro et à la Banque centrale européenne, on pouvait emprunter à 0 %. C'était donc une politique légitime, et elle a sauvé les forces vives de notre pays. Sans doute aurait-on dû diriger davantage cette capacité budgétaire vers l'investissement. On l'a fait un peu, mais pas assez.

Il n’y a plus de modèle dans le monde ! C’est à la France d’en proposer un, européen et universaliste, compatible avec les exigences du temps.

Pourquoi ?

Les maires le savent bien : le budget d'une collectivité locale est établi en deux grands chapitres : fonctionnement et investissement. Or la capacité d'investissement dépend mécaniquement de la maîtrise du fonctionnement, qui permet de garantir la capacité de désendettement. Si celle-ci est trop faible, on ne vous prête pas, donc vous ne pouvez pas investir. Depuis cinquante ans, l'État réalise très peu d'investissements, et ses dépenses de fonctionnement ne cessent d'augmenter. Si l'endettement permet d'investir, il est nécessaire. S'il s'agit, en pleine inflation, d'augmenter sans cesse les dépenses de fonctionnement, alors des choix dramatiques se poseront aux exécutifs français.

On n'en est pas déjà là ?

Il est vrai que personne dans l'opinion publique ne paraît avoir vraiment conscience de cette menace de déséquilibre de nos finances.

Cotta – Emmanuel Macron, jusqu'ici tout va bien…

Et Emmanuel Macron ? il peut être tenté de laisser filer les déficits, sachant que dans quatre ans il ne sera plus au pouvoir…

Permettez-moi de vous assurer de ceci : ceux qui croient que le président de la République pense « après moi, le déluge » le connaissent fort mal. Depuis que je le connais et que j'échange avec lui, son obsession c'est le futur, les questions qui vont se poser, les risques inédits. Je sais qu'il n'éludera aucune des questions cruciales de notre avenir.

Et quelle est à vos yeux la question la plus brûlante ?

La question la plus brûlante, la plus cruciale, c'est d'inventer, de formuler, de préciser ce que devra être le nouveau modèle français. Le monde est sens dessus dessous. La France a construit un modèle de société original, avec un maximum de liberté, un maximum de solidarité et, sur des sujets vitaux, a été à l'avant-garde. Or il n'y a plus de modèle dans le monde ! C'est à la France d'en proposer un, européen et universaliste, compatible avec les exigences du temps. Un pays comme le nôtre ne peut pas avancer sans se fixer un idéal commun à atteindre.

Textos, rendez-vous secrets, marches… Les nuits d'Emmanuel Macron

Vous le trouvez serein en ce moment, le président ?

Je le trouve déterminé. Il réfléchit beaucoup. Il se situe désormais davantage dans la question du moyen et du long terme que dans la gestion de l'immédiat. Le nouvel équilibre institutionnel, ou déséquilibre, l'amène à être moins soumis à la tyrannie de l'immédiat et à penser aux questions de l'avenir plus long.

Reste-t-il disruptif ?

Il n'a pas cessé dans son esprit d'être du côté du risque et de considérer que la situation du monde est tellement nouvelle qu'on ne peut pas se contenter de s'asseoir par terre et de regarder les choses se faire. La France est face à un triple déséquilibre. La démocratie y est chahutée. La production a été trop longtemps oubliée et négligée – or c'est d'elle que dépend la solidarité. Enfin, notre société a la chance d'avoir la meilleure démographie européenne mais elle est handicapée par la crise de l'Éducation nationale et par le déclin du goût du risque et du travail – une grande partie des questions liées à l'immigration serait résolue si notre économie était puissamment créatrice d'emplois.

Macron vous a-t-il déçu ? L'avez-vous perdu ?

Jamais. Et je n'ai jamais eu de distance avec lui. Si j'ai des doutes, je le lui dis. La question centrale est la suivante : comment faire partager par nos concitoyens l'élan que nous voulons créer ? De ce point de vue, il faut reconnaître qu'entre les deux élections, et dans la campagne des législatives elles-mêmes, l'élan n'a pas été ce qu'il aurait dû être.

Ne vous êtes-vous jamais senti malmené par Macron ?

Je crois à des règles simples : la politique, ce n'est pas du marchandage. Ou bien on s'impose par soi-même et on devient incontournable, ou bien on s'écrase pour obtenir un avantage, et les rapports de force vous marginalisent. La Ve République, ce n'est pas un marchandage, c'est une adhésion. C'est pourquoi je ne quémande jamais, et, si j'ai un désaccord, je l'exprime. Pour moi, un courant politique ne dépend pas d'un homme. Il vient d'avant nous et il continuera après nous ; ses références, ce sont des valeurs, disons démocratiques, républicaines, philosophiques et même spiritualistes. Ricœur, Mounier, les grandes revues, Esprit, Commentaire, France Forum, c'est notre courant ! Ce courant qu'en France on appelle humanisme.

N'est-ce pas un vœu pieux de votre part ?

Je ne crois pas. Je partage avec lui cette question : comment inventer, proposer, promouvoir un humanisme qui saisisse toutes les chances des progrès à venir et qui en écarte les risques ? Regardez : la Chine a choisi la voie du contrôle absolu des individus, les États-Unis sont partis dans une implosion généralisée, l'Europe ne sait plus où elle en est, et les tentations antilibertés sont puissantes, partout. C'est le moment des humanistes réalistes.

C'est ce qu'Emmanuel Macron appelle la refondation…

Ce ne sera pas facile. Mais si on réussit, ce peut être historique. Ce ne doit pas être la réédition de ce qui a déjà été essayé. D'abord, il ne peut pas s'agir de concurrencer le Parlement. Et ce n'est pas non plus le tirage au sort. Le président de la République l'a exprimé par petites touches au cours de l'été, il cherche à ce que tous les grands courants de la société – politiques, sociaux, économiques, associatifs, philosophiques – acceptent de participer ensemble à une démarche qui ne réduirait pas les différences mais permettrait de partager de manière aussi large que possible les grands constats sur l'état de la société française.

Cela peut résonner de façon creuse : beaucoup de grandes conférences n'ont rien donné…

Je ne sais pas si ça va marcher, ni même si ça peut marcher, tant les agressivités et les antagonismes sont forts. Mais si nous ouvrons les yeux sur les risques et sur l'urgence, et si chacun est assuré de ne pas être manipulé, alors un mouvement de conscience est possible.

Pau, le 19 août. Lors de la 18e édition de l’Hestiv’Oc, qui célèbre la culture occitane, François Bayrou se prête au traditionnel lancer de béret, qui marque officiellement le début des festivités © Elodie Gregoire / ÉLODIE GREGOIRE POUR « LE POINT »

Mais, pour rassembler, il faut être populaire, respecté. Macron a été réélu, il bénéficie de meilleurs sondages que ses prédécesseurs, mais il reste détesté par une grande partie du peuple…

Il cristallise, certes, beaucoup d'agressivité. Mais il n'est pas le premier : de Gaulle a échappé à cinq ou six attentats. La haine anti-Giscard était considérable, celle contre Mitterrand hystérique, celle contre Chirac a dominé jusqu'au moment où il a donné l'impression de ne plus agir, vous connaissez la haine contre Sarkozy, et Hollande n'a même pas pu se représenter… Macron, lui, a pu se représenter et il a été bien élu. Les législatives se sont jouées à très peu de voix. Les Français se sont saisis de cette élection pour dire : « On ne veut pas que vous ayez tous les pouvoirs. » C'est intéressant ! Et ça invite à la réflexion. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de passer en force mais de convaincre. Le temps d'une Ve République impérieuse est fini. Maintenant, il faut trouver des relais de conviction dans l'opinion.

Relais qu'Emmanuel Macron a jusqu'à présent beaucoup négligé…

Il a beaucoup de contacts dans le pays. Mais ça se voit peu. La nouvelle étape doit lui permettre de l'illustrer davantage et authentiquement.

L'exécutif est-il isolé ?

Il est à la recherche du nouvel équilibre. C'est bien moins facile que d'asséner par la force sa propre vérité. On sort d'une société dans laquelle il fallait être tout pour, ou tout contre. Or les sociétés contemporaines seront forcément des sociétés plus nuancées, ou elles ne seront pas.

Avec le MoDem et Horizons, la majorité présidentielle est loin d'être homogène…

Je ne crois pas au monolithique. Si vous n'avez pas d'amortisseurs dans une voiture, vous sortez de la route. Entre le MoDem et En marche !, nous ne sommes pas dans des rapports de désordre mais de respect mutuel et de défense de l'essentiel. Et je crois que c'est pareil pour Horizons. Notre majorité, ce n'est pas un émiettement de forces mais un pluralisme ordonné et voulu.

Dans la guerre Philippe-Le Maire pour la prochaine présidentielle qui est déjà lancée, vous jouerez les amortisseurs ?

Cette problématique est ridicule. Qu'on croie imaginer en 2022 ce qui va se passer en 2027, avec tout ce qui va nous tomber sur la tête, ce serait ne connaître ni l'Histoire ni la vie.

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lui aussi des jours sombres à l'image de son patron notre président qui fait la même chose comme cela ils ne se tromperont pas et pourront dire on vous l'avait dit !

Ces beaux messieurs qui s'écoutent parler pour ne rien dire depuis des décennies et ses quinquennats passés de leurs prédécesseurs après le miterrandisme (fiasco aussi) qu'ont-ils fait à part de la mauvaise politique politicienne pour préserver leurs postes si lucratifs avantages et privilèges digne de l'ancien régime !?

Sauf que là ils risquent d'avoir raison car leurs nullités et tergiversations comme celles de notre président actuel vont leur revenir dans la face comme un mauvais boomerang!

Le dommage est que ce seront les Français qui vont payer l'addition et pas un BAYROU vieux mauvais politicien que n'a pas réussi bien qu'ex-ministre à être élu président de notre république à 4 reprises car trop bavard et retourneur de veste sans vergogne comme une fausse pièce de monnaie en fonction la politique politicienne ou vent du moment et en a bien profité !

Le président actuel plus malin opportuniste a su saisir la balle au bond de la défection honteuse et sans amour propre de son prédécesseur HOLLANDE !

Et il a eu la chance de récidiver sans difficulté pour être réélu facilement par des Français craignant le lendemain et une opposition plus que médiocre à sa réélection !

Même le sursaut des législatives et sa majorité relative ne l'empêche pas de mal gouverner !?

Son 2eme quinquennat est à l'image du 1er à cause des Français qui ne savent plus voter et ne savent plus choisir leurs dirigeants de tous bords !

La situation de la France c'est nettement dégradé économiquement et dangereusement à l'international par cette guerre aux frontières de l'Europe occidentale par l'imprévision de nos chefs d'états occidentaux y compris les USA car ces conflits étaient connus, prévisibles et confirmés par l'annexion de la CRIMEE par ce dictateur déjanté Russe !

Qui confirme que nous sommes mal dirigés et gouvernés!

Jdeclef 24/08/2022 16h45


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