dimanche 21 août 2022

La FRANCE ex coloniale de cette Afrique n'a pas été aidé dans cette guerre sahélienne !

 

Christine Clerc – N’oublions pas nos 58 soldats tombés au Mali !

CHRONIQUE. Presque honteusement, les soldats français se sont retirés du Mali. La haine de la France, attisée par les islamistes et par la Russie, a grandi. 

DOUCE HYPOCRISIE DE NOS DIRIGEANTS BIEN PENSANTS DONNEURS DE LECONS N’AYANT AUCUN AMOUR PROPRE ET GOUVERNANT LA FRANCE SI MAL MAIS QUE NOUS AVONS ELUS ET REELUS ?!

La journée la plus importante de ma vie politique ! » clamait François Hollande, ému comme jamais au milieu d'une foule impressionnante qui chantait la Marseillaise en dansant. C'était le 2 février 2013, à Tombouctou. Un mois plus tôt, 5 000 soldats français, envoyés dans le cadre de l'opération dite Serval, avaient repris Gao, au nord-est du Mali, avant de libérer Tombouctou (30 000 habitants), occupée depuis plusieurs mois par les forces d'Al-Qaïda. Aux côtés du président français, à qui il allait remettre les insignes de la nationalité malienne, le président Dioncounda Traoré, rétabli grâce à l'intervention française, jubilait. Les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, écrasaient une larme de fierté et d'émotion.

Dans la foule, la joie était si grande que des jeunes filles s'évanouissaient en entendant le président Hollande clamer, d'une voix étranglée : « C'est le jour le plus important de ma vie ! Cette décision, je l'ai prise au nom de la France. À travers vos clameurs, votre ferveur, le soutien que vous m'apportez, c'est à la France tout entière que vous rendez votre plus grand hommage ! »

EXCLUSIF. Avec les derniers soldats français au Mali

C'était il y a 9 ans. Qui se souvient encore de ce triomphe à la française, et de l'opération Serval, bientôt suivie de l'opération Barkhane ? Et des accords de paix signés à Alger en 2015 entre le gouvernement malien et les ex-rebelles touareg ? Et des succès de l'armée française, qui éliminait là-bas, en juillet 2020, plusieurs chefs djihadistes ? Et de la série de coups d'État militaires qui allait suivre au Mali ? Et de l'installation progressive, dénoncée en vain par les puissances occidentales, des unités Wagner si chères à Vladimir Poutine ? Et de l'expulsion, le 31 janvier dernier, de l'ambassadeur de France au Mali ? Avant que, le mois suivant, le président Emmanuel Macron n'officialise le retrait des troupes françaises tout en justifiant a posteriori l'intervention décidée neuf ans plus tôt par Hollande, « car si la France n'avait pas décidé d'intervenir, il y aurait eu à coup sûr un effondrement de l'État malien... » 

Voilà moins d'une semaine, enfin, un simple communiqué de l'état-major de l'armée annonçait : « Ce jour, à 13 heures, le dernier détachement Barkhane a franchi la frontière entre le Mali et le Niger. Il provenait de la plateforme opérationnelle de Gao désormais transférée aux forces armées maliennes. » Reçu dans la même indifférence générale, un communiqué de l'Élysée allait suivre : « La France reste engagée au Sahel, dans le golfe de Guinée et dans la région des lacs du Tchad, avec tous les partenaires attachés à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme. »

Tragédie nationale

Mais qui s'en souciait ? C'était le 15 août. En Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporijia tremblait sous les coups au point de menacer toute l'Europe. Des incendies traversaient toute la France, jusqu'en Corse, ravageant 50 000 hectares de bois et sous- bois et des centaines de maisons. À peine descendu de son jet-ski, le président Macron convoquait sa Première ministre Élisabeth Borne au fort de Brégançon et prenait la tête des opérations anti-feux, non sans avoir répondu longuement au téléphone au président turc Recep Tayyip Erdogan et à Vladimir Poutine. Le 16 août, une effroyable tempête s'abattait sur l'île de Beauté, tuant cinq personnes, dont un pêcheur bien connu de tous les amoureux du golfe de Girolata.

L'armée se tenait prête. Pour acheminer des armes en Ukraine comme pour aider aux évacuations et rétablir, peut-être, l'ordre dans nos banlieues, elle savait qu'on aurait besoin d'elle. Mais, tandis que Vladimir Poutine, trônant parmi plusieurs rangées d'officiers de marine à casquette blanche énorme, s'offrait à Saint-Pétersbourg un nouveau gigantesque défilé militaire avec chants patriotiques, déploiement de drapeaux et visite de chars pour parents et enfants, personne, en France, ne songeait à rendre hommage à nos héros, morts en Afrique pour la liberté. Comme si les cérémonies des Invalides avaient lassé.

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Il faut, pour prendre conscience de cette tragédie nationale, lire le bouleversant témoignage Je reste un soldat (Éditions City) du caporal-chef Manuel Cabrita. Le 11 septembre 2001, lorsqu'il voit s'effondrer les tours jumelles de New York, Cabrita a 18 ans. Il décide de s'engager dans l'armée. « Ce jour-là, témoignera-t-il devant le Sénat le 14 novembre 2019, j'ai compris que je ne pouvais pas être spectateur de ces actes de barbarie. J'ai ressenti le besoin de protéger les personnes que j'aime, mais aussi les intérêts de mon pays. »

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Il va subir une rude formation, partir en opérations à Djibouti, au Kosovo, en Afghanistan et au Niger. Connaître des moments d'exaltation. Et entretemps, tout jeune marié, des moments de bonheur. Mais le 31 juillet 2017, au cours de l'opération Barkhane au Mali, le véhicule blindé sanitaire qu'il conduit roule sur un engin déposé par les djihadistes. Tout explose à travers le désert. Une jambe, un bras et une partie du visage emportés, le caporal-chef, récupéré miraculeusement par ses camarades au milieu des débris, va être transporté par hélico et avion du service sanitaire et opéré des dizaines de fois.

En 2018, à la suite d'une visite présidentielle dans son service de grands mutilés, il sera invité par Emmanuel Macron (qui préface son livre) à l'accompagner, en couple, à Moscou pour assister à un match mondial de foot. Mais, malgré l'infinie patience de sa femme et le soutien incessant des services médicaux, psychologiques et sociaux de l'armée, dont on découvre au fil des pages combien elle est devenue maternelle envers ses enfants, son récit, toujours digne et parfois même enjoué, laisse une amertume et un doute : l'ex-président Hollande y croyait-il vraiment lorsqu'il déclarait, en 2018 : « Le sacrifice de nos soldats n'aura pas été vain » ?

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Sans fin inutile par une Europe désunie dont certains pays avait aussi d'ex-possession coloniale et naturellement l'ex-grand empire anglais et son COMMONWEALTH qui diminue comme une peau de chagrin car eux savent tourner la page de leur décolonisation sans se retourner !

Nos gouvernements et nos dirigeants bienpensants donneurs de leçons qui veulent se mêler de tout ont sacrifié nos courageux soldats dans un territoire immense sans vraies frontières définies lors de cette colonisation par les pays européens les ayant conquis ou ses brigands de grand chemin que l'on appelle djihadistes sont chez eux !

Ce second empire colonial Français fut au cours de la seconde moitié du XXI eme et au XXeme siècle le deuxième plus vaste du monde, derrière l'empire colonial britannique.

Cette débâcle de retraite du MALI et ce camouflet insultant n'a toujours pas servi de leçon à nos dirigeants pour en profiter pour tourner définitivement cette page lourde à trainer africaine !

Notre dirigeant actuel qui ne comprend rien et qui n'a aucun amour propre n'a décidé que de déménager le reste de notre armée soit 2500 hommes avec armes et bagages au NIGER et TCHAD avec les mêmes risques pour nos soldats face à une guérilla terroriste et pour ceux que ça intéresse coute une fortune économique dans une situation inflationniste internationale de cette guerre Ukrainienne aux frontières de l'Europe ! 

Nos dirigeants et gouvernements disent que c'est pour se protéger de ce djihadisme c'est un alibi qui ne tient pas ?!

Les divers attentats de terrorisme islamique dès le début de ceux-ci remontant à 20 ans étaient issus de l'intérieur de la FRANCE et des pays occidentaux que ce soit de masse ou individuels et qui perdure toujours !

Nous avons le grand défaut d'être mal dirigé par nos dirigeants et gouvernements de tous bords et les Français lambda de mal voter ou mal choisir pour les élire !

Et Le président va en ALGÉRIE pour renouer des relations qui n'ont jamais été bonnes, hypocrisie diplomatique sur fond économique dû à l’énergie dont la France a besoin que ce pays possède dans son sous-sol ?!

Jdeclef 21/02/2022 11h36


1 commentaire:

  1. Il ne faut pas demander a des modérateurs de Point bornés qui font un triste métier inutile d'êtres faire Play et impartial car ils sont inféodés corsetés par des rédactions qui ne plébiscite que le pouvoir en place hypocrite et donneurs de leçons même si celui-ci dit des inepties et fait de la mauvaise politique politicienne par une censure arbitraire moyenâgeuse et ne respectant pas la liberté d'expression inscrite dans notre constitution en érodant de fait les libertés de chacun ce qui est hors la loi en fait et une honte pour le journalisme d'information libre !

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