Nos
politiques sont-ils devenus nuls ?
La classe
politique peine à recruter des personnalités exceptionnelles ou simplement
très bonnes. Le niveau baisse, dit-on. D’où vient ce désamour ?
L’ENA ETAIT
PEUT ETRE DEVENUE TROP UNE BOITE À BOBOS DES POUVOIRS EN PLACE CREE EN 1945
SOUS LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE de GAULLE ET DISSOUTE EN 2021 DONC AYANT
PRODUIT ET ENCORE PRESENT DES POLITICIENS OU HAUTS FONCTIONNAIRES DE L'ETAT
TOUJOURS EN PLACE DANS LES GOUVERNEMENTS ACTUELS QUI SONT TRES LOIN DE LA VIE
QUOTIDIENNE DES FRANÇAIS LAMBDA ET NE RENDENT PAS TOUJOURS SERVICE AU PEUPLE
CAR LOIN DE LEURS PREOCCUPATIONS NI DE LA FRANCE !?
Les
pénuries de main-d'œuvre qualifiée ne plombent pas seulement l'activité
économique. Elles affectent aussi les démocraties américaine et
européennes. Dans un éditorial publié à la mi-juillet, le Financial Times met les
pieds dans le plat. « Les démocraties occidentales ont un problème de
talent », écrit le journaliste Janan Ganesh. Il déplore l'absence de
personnalités « brillantes » ou simplement « très bonnes »
chez les modérés et les libéraux. Cette supposée médiocrité expliquerait
les « turbulences » politiques observées ces dix dernières années.
L'éditorialiste multiplie les exemples, dans un
style piquant. Il tacle le manque de compétition pour succéder à Boris
Johnson au poste de Prime Minister
du Royaume-Uni. Janan Ganesh qualifie la dernière élection allemande – opposant
Olaf Scholz et Armin Laschet – de « reconstitution historique de
l'indescriptible ». Du côté des États-Unis, ce n'est guère mieux.
« Un retraité [Joe Biden, NDLR] et son empotée de vice-présidente
[Kamala Harris, NDLR] sont les démocrates les plus haut placés »,
déplore-t-il. En France, François Hollande est décrit comme un
« opportuniste », unique recours après le scandale DSK de 2011. Tous
des nuls ? Seul Emmanuel Macron s'en tire avec les honneurs.
Ce manque de personnel (très) qualifié a plusieurs explications.
La première tient aux salaires, pas assez élevés pour attirer les pépites. En
France, le président de la République est moins bien rémunéré que la plupart
des patrons de groupe public. Le salaire du chef de l'État s'élève à
182 000 euros brut par an. Une paille pour ce niveau de
responsabilité. À titre de comparaison, les émoluments de Jean-Bernard Lévy,
PDG sortant d'EDF, s'établissent à 450 000 euros brut annuels.
Avec le privé, l'écart salarial est abyssal. En 2021, Patrick Pouyanné, patron
de TotalEnergies, a empoché 5,9 millions d'euros brut.
C’est 32 fois la rémunération du président Macron, dont la carrière
aurait été bien plus lucrative s’il était resté chez
Rothschild & Co.
Les Cazeneuve, une famille au cœur de la macronie
Métier à risques
Ce problème d'approvisionnement s'explique aussi par la
brutalisation des élus. « Souvenez-vous de la violence des Gilets jaunes
envers certains députés La République en marche », rappelle Jean
Garrigues. En 2019, la permanence du député des Pyrénées-Orientales, Romain
Grau, avait été saccagée. D'autres ont vu leur maison taguée ou leur voiture
incendiée. Dans On a les
politiques qu'on mérite (Fayard, 2022), un essai de
la politologue Chloé Morin, l'ex-ministre du Travail Myriam El Khomri
raconte : « Une bonne cinquantaine d'intermittents crient sous nos
fenêtres, avec des haut-parleurs. Il n'est que 6 h 45. Je n'en
reviens pas. C'est donc allé jusque-là, jusque dans ce sanctuaire, mon
intimité, ma vie de famille. »
J’ai été vue comme une incapable,
une marionnette. C’est terrible. Ça me collait à la peau.Myriam El Khomri, ex-ministre du Travail
Attention toutefois à l'effet d'optique. « Il serait injuste
d'affirmer que toute la classe politique est de second niveau. Personne
n'accuse Emmanuel Macron de ne pas être à la hauteur de sa fonction,
tempère Jean Garrigues. Idem pour Gabriel Attal et Clément Beaune. Au
contraire, on leur reproche un côté hautain. » Attention, aussi, au
fantasme du « c'était mieux avant ». « Les élus de la IVe République
considéraient déjà ceux de la IIIe comme moins bons… »
relativise l'historien. C'est bien connu, et déclamé par le rappeur Orelsan
dans son titre « Basique » (2017) : « Toutes les
générations disent que celle d'après fait n'importe quoi. »
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Ce sont en plus des frondeurs indisciplinés, défaut inscrit dans leurs gènes datant déjà du XV eme siecle avec une période que l'on a nommé la fronde !
Car
individualistes et en plus versatiles qui changent d'opinions (quand ils en
ont) au gré des médias, des sondages et du vent politique du moment et de
certains qui parlent plus fort que les autres !
Ils ont
ce qu'ils méritent puisqu'ils les élisent !
Quant à
la qualité de nos élus depuis cette Vᵉ république (en mettant de côté le
créateur de celle-ci depuis de Gaulle car une exception bénéfique historique de
notre histoire) qui même lui n'a pu changer la mentalité du peuple français
lambda!
Car ses
héritiers à la tête de l'état, de tous bords politiques dont certains ont
essayé en vain de limiter, n'ont pas fait des étincelles voire même été
médiocres, ont amené à la France dans l'état actuel où elle se trouve, surtout
depuis les derniers quinquennats !
Car cette
Vᵉ république obsolète et usée et devenue pseudo monarchique est le défaut de
notre démocratie actuelle française où on élit le président au suffrage
universel mais en lui donnant trop de pouvoir, ce qui confirme la dégradation
de la FRANCE au niveau intérieur et international !
Le monde
ne change pas forcément dans un bon sens raisonnable car tout ce monde en
ébullition se menace et s'invective voir se fait la guerre, il serait utile de
changer notre Veme république pour essayer d'échapper à une pseudo démocrature
très en vogue dans d'autres pays connus et ne pas gâcher notre liberté
d'enfants gâtés turbulents car oui nos dirigeants sont nuls désolés de
l'admettre !?
Car il
est à craindre pour nos démocraties de pays libres que le moule soit brisé !?
JDECLEF
03/08/2022 14H12
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