mercredi 3 août 2022

Les Français votent mal et choisissent mal ne sachant que ramener leurs désirs personnels à leurs choix électoraux et ceux qu'ils élisent et depuis l'ancien régime !

 

Nos politiques sont-ils devenus nuls ?

La classe politique peine à recruter des personnalités exceptionnelles ou simplement très bonnes. Le niveau baisse, dit-on. D’où vient ce désamour ?

L’ENA ETAIT PEUT ETRE DEVENUE TROP UNE BOITE À BOBOS DES POUVOIRS EN PLACE CREE EN 1945 SOUS LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE de GAULLE ET DISSOUTE EN 2021 DONC AYANT PRODUIT ET ENCORE PRESENT DES POLITICIENS OU HAUTS FONCTIONNAIRES DE L'ETAT TOUJOURS EN PLACE DANS LES GOUVERNEMENTS ACTUELS QUI SONT TRES LOIN DE LA VIE QUOTIDIENNE DES FRANÇAIS LAMBDA ET NE RENDENT PAS TOUJOURS SERVICE AU PEUPLE CAR LOIN DE LEURS PREOCCUPATIONS NI DE LA FRANCE !?

Les pénuries de main-d'œuvre qualifiée ne plombent pas seulement l'activité économique. Elles affectent aussi les démocraties américaine et européennes. Dans un éditorial publié à la mi-juillet, le Financial Times met les pieds dans le plat. « Les démocraties occidentales ont un problème de talent », écrit le journaliste Janan Ganesh. Il déplore l'absence de personnalités « brillantes » ou simplement « très bonnes » chez les modérés et les libéraux. Cette supposée médiocrité expliquerait les « turbulences » politiques observées ces dix dernières années.

L'éditorialiste multiplie les exemples, dans un style piquant. Il tacle le manque de compétition pour succéder à Boris Johnson au poste de Prime Minister du Royaume-Uni. Janan Ganesh qualifie la dernière élection allemande – opposant Olaf Scholz et Armin Laschet – de « reconstitution historique de l'indescriptible ». Du côté des États-Unis, ce n'est guère mieux. « Un retraité [Joe Biden, NDLR] et son empotée de vice-présidente [Kamala Harris, NDLR] sont les démocrates les plus haut placés », déplore-t-il. En France, François Hollande est décrit comme un « opportuniste », unique recours après le scandale DSK de 2011. Tous des nuls ? Seul Emmanuel Macron s'en tire avec les honneurs.

Des politiques mal payés

Ce manque de personnel (très) qualifié a plusieurs explications. La première tient aux salaires, pas assez élevés pour attirer les pépites. En France, le président de la République est moins bien rémunéré que la plupart des patrons de groupe public. Le salaire du chef de l'État s'élève à 182 000 euros brut par an. Une paille pour ce niveau de responsabilité. À titre de comparaison, les émoluments de Jean-Bernard Lévy, PDG sortant d'EDF, s'établissent à 450 000 euros brut annuels. Avec le privé, l'écart salarial est abyssal. En 2021, Patrick Pouyanné, patron de TotalEnergies, a empoché 5,9 millions d'euros brut. C’est 32 fois la rémunération du président Macron, dont la carrière aurait été bien plus lucrative s’il était resté chez Rothschild & Co.

Les Cazeneuve, une famille au cœur de la macronie

L'effet repoussoir de ces salaires « pas au niveau » agit surtout chez les diplômés des grandes écoles. « À quelques exceptions près, ils préfèrent rejoindre le monde de l'entreprise plutôt que de servir l'État, constate Jean Garrigues, historien spécialiste de la politique. C'est sensible à Sciences Po, mais c'est flagrant dans les grandes écoles de commerce. » Faut-il alors augmenter le salaire des élus ? Le sujet est brûlant et hautement politique. En 2007, le président Nicolas Sarkozy s'était augmenté de 170 % (de 7 000 à 19 300 euros net mensuels), créant une vive polémique. Cinq ans plus tard, pour des raisons électoralistes, François Hollande a décidé d'abaisser son salaire de 30 %, ainsi que celui de ses ministres.

Métier à risques

Ce problème d'approvisionnement s'explique aussi par la brutalisation des élus. « Souvenez-vous de la violence des Gilets jaunes envers certains députés La République en marche », rappelle Jean Garrigues. En 2019, la permanence du député des Pyrénées-Orientales, Romain Grau, avait été saccagée. D'autres ont vu leur maison taguée ou leur voiture incendiée. Dans On a les politiques qu'on mérite (Fayard, 2022), un essai de la politologue Chloé Morin, l'ex-ministre du Travail Myriam El Khomri raconte : « Une bonne cinquantaine d'intermittents crient sous nos fenêtres, avec des haut-parleurs. Il n'est que 6 h 45. Je n'en reviens pas. C'est donc allé jusque-là, jusque dans ce sanctuaire, mon intimité, ma vie de famille. »

J’ai été vue comme une incapable, une marionnette. C’est terrible. Ça me collait à la peau.Myriam El Khomri, ex-ministre du Travail

La violence est parfois morale. « J'ai été vue comme une incapable, une marionnette. C'est terrible. Ça me collait à la peau. », confie l'ex-ministre, aujourd'hui directrice du conseil Siaci Saint-Honoré, une société de courtage en assurances. La violence vient aussi des réseaux sociaux, sur lesquels les élus assistent au déballage de leurs affaires privées. « Quand on a fait fuir tous les dégoûtés, ne reste plus que les dégoûtants », assume Chloé Morin dans son livre.

Attention toutefois à l'effet d'optique. « Il serait injuste d'affirmer que toute la classe politique est de second niveau. Personne n'accuse Emmanuel Macron de ne pas être à la hauteur de sa fonction, tempère Jean Garrigues. Idem pour Gabriel Attal et Clément Beaune. Au contraire, on leur reproche un côté hautain. » Attention, aussi, au fantasme du « c'était mieux avant ». « Les élus de la IVe République considéraient déjà ceux de la IIIe comme moins bons… » relativise l'historien. C'est bien connu, et déclamé par le rappeur Orelsan dans son titre « Basique » (2017) : « Toutes les générations disent que celle d'après fait n'importe quoi. »

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Ce sont en plus des frondeurs indisciplinés, défaut inscrit dans leurs gènes datant déjà du XV eme siecle avec une période que l'on a nommé la fronde !

Car individualistes et en plus versatiles qui changent d'opinions (quand ils en ont) au gré des médias, des sondages et du vent politique du moment et de certains qui parlent plus fort que les autres !

Ils ont ce qu'ils méritent puisqu'ils les élisent !

Quant à la qualité de nos élus depuis cette Vᵉ république (en mettant de côté le créateur de celle-ci depuis de Gaulle car une exception bénéfique historique de notre histoire) qui même lui n'a pu changer la mentalité du peuple français lambda!

Car ses héritiers à la tête de l'état, de tous bords politiques dont certains ont essayé en vain de limiter, n'ont pas fait des étincelles voire même été médiocres, ont amené à la France dans l'état actuel où elle se trouve, surtout depuis les derniers quinquennats  !

Car cette Vᵉ république obsolète et usée et devenue pseudo monarchique est le défaut de notre démocratie actuelle française où on élit le président au suffrage universel mais en lui donnant trop de pouvoir, ce qui confirme la dégradation de la FRANCE au niveau intérieur et international !

Le monde ne change pas forcément dans un bon sens raisonnable car tout ce monde en ébullition se menace et s'invective voir se fait la guerre, il serait utile de changer notre Veme république pour essayer d'échapper à une pseudo démocrature très en vogue dans d'autres pays connus et ne pas gâcher notre liberté d'enfants gâtés turbulents car oui nos dirigeants sont nuls désolés de l'admettre !?

Car il est à craindre pour nos démocraties de pays libres que le moule soit brisé !?

JDECLEF 03/08/2022 14H12


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