jeudi 4 août 2022

Le miracle dit américain n'est qu'une mauvaise interprétation de l'argent Roi qui achète tout et apporte la paix et le bonheur ! Le présent c'est l'occident et l'orient différents !

 


Afghanistan, un piège pour l’Occident

La chute de Kaboul a marqué la fin d’une ère où l’Amérique prétendait remodeler le monde à son image. Un an après, le désastre humanitaire est total.

EN TERME PLUS CLAIR IL FAUT QUE L’OCCIDENT ET DONC LES USA SE MELENT DE CE QUI LES REGARDE TOUT EN SE PROTEGEANT DE L’ORIENT

Les Occidentaux ont détourné les yeux de l'Afghanistan. L'Amérique et ses alliés ne veulent plus rien avoir affaire avec un pays dans lequel ils ont tant investi pendant vingt ans. La guerre d'Ukraine a contribué à orienter les projecteurs médiatiques vers une autre région du monde. Et, surtout, il n'est jamais agréable de considérer ses échecs. L'indignation devant la politique répugnante menée par les talibans à l'égard des femmes se mêle à un sentiment de honte et de culpabilité de les avoir abandonnées à leur sort. Car l'Occident porte sa part de responsabilité dans le drame afghan.

Un an après la chute de Kaboul, le 15 août 2021, le désastre humanitaire est total. La moitié des Afghans, soit quelque 20 millions de personnes, souffrent de la faim, selon les agences spécialisées de l'ONU. L'économie est ruinée, à part la culture du pavot, qui finance depuis des années le mouvement taliban. Le système bancaire s'est effondré, les investissements étrangers se sont taris. La communauté internationale a réduit considérablement son aide financière. Beaucoup d'Afghans ont perdu leur emploi, de nombreux enfants sont contraints de travailler. Des parents, pour survivre, vendent leurs filles à peine pubères à des hommes âgés. Pour aggraver le tout, le pire tremblement de terre en deux décennies, en juin dernier, a fait plus d'un millier de morts. L'évacuation de Kaboul par les Américains et leurs alliés européens, dans une atmosphère de sauve-qui-peut général, a marqué la fin d'un cycle historique ouvert vingt ans plus tôt : celui où un Occident hypertrophié entendait remodeler le monde à son image. Il s'agissait de transformer, de gré ou de force, les États faillis en démocraties proaméricaines, de mettre un terme à la mauvaise gouvernance et ainsi, espérait-on, d'éradiquer la raison d'être des islamistes.

Résigné. L'ambition démiurgique des « néoconservateurs » est née sur les décombres des deux tours jumelles du World Trade Center de New York, détruites le 11 septembre 2001 par des avions de ligne détournés par des terroristes d'Al-Qaïda (3 000 morts). À l'époque, le gouvernement taliban, accusé d'avoir offert un refuge aux djihadistes, fut promptement renversé. Mais il y eut par la suite le désastre de la guerre d'Irak, l'impuissance face à l'aventure nucléaire iranienne, les drames de Syrie, de Libye ou du Sahel, et enfin l'enlisement en Afghanistan, où la plus longue guerre jamais menée par l'Amérique s'est terminée piteusement. Le dernier militaire américain à quitter Kaboul, le général Chris Donahue, embarquait le 31 août 2021 à bord d'un avion-cargo C17. L'image monochrome verte, car prise en vision nocturne, le montre casqué et vêtu d'un gilet pare-éclats, fusil d'assaut en main, légèrement voûté, comme résigné. Derrière lui, on aperçoit les lueurs de l'aéroport, aux mains des talibans.

La chute de Kaboul a symbolisé l'échec des efforts occidentaux pour éradiquer la menace djihadiste. Le maître d'œuvre des attentats du 11 septembre, Oussama ben Laden, a beau avoir été éliminé en 2011 par un commando héliporté américain au Pakistan, ses héritiers ont prospéré, d'Asie centrale aux Philippines, du Moyen-Orient au Maghreb, du Nigeria à la Corne de l'Afrique… jusqu'aux banlieues de Bruxelles, de Liverpool ou de Paris. Pour les armées occidentales, les « opex » ne sont plus d'actualité. Ces opérations extérieures, qui se sont multipliées depuis le tournant du siècle, visaient non seulement à éliminer une menace sécuritaire, mais aussi à bâtir des États supposés efficaces et démocratiques.

Château de sable. Le rêve du nation building s'est fracassé sur la réalité afghane. Après vingt ans sur place, les militaires américains n'avaient toujours pas compris la fragilité du gouvernement qu'ils avaient installé et qui s'est effondré comme un château de sable. Au moment où le général Donahue montait dans l'avion, à la Maison-Blanche, le président Joe Biden intervenait à la télévision pour expliquer aux Américains les raisons du retrait. « Cette décision sur l'Afghanistan ne concerne pas seulement l'Afghanistan, avançait-il. Elle vise à mettre un terme à une ère d'opérations militaires majeures ayant pour but de remodeler d'autres pays. » Les guerriers américains sont fatigués et l'opinion ne les soutient plus. C'est l'un des rares points sur lesquels démocrates et républicains arrivent encore à tomber d'accord : l'évacuation était nécessaire. L'ambition d'un « grand Moyen-Orient » pacifié et démocratique est enterrée.

Les interventions armées ont alimenté le ressentiment contre l'Occident ; leur échec fait apparaître désormais ce dernier comme vulnérable. Le droit d'ingérence que se sont arrogé les démocraties depuis les années 1990 est battu en brèche. Le reflux des États-Unis ouvre des perspectives aux autocrates, qui croient que l'heure du revanchisme et de la restauration impériale est venue. C'est ainsi que le désastre de Kaboul a pavé le chemin de Kiev pour les armées de Vladimir Poutine, qu'il a incité Recep Tayyip Erdogan à accentuer son jeu de bascule entre Washington et Moscou, et qu'il va peut-être encourager un jour Xi Jinping à faire main basse sur Taïwan. Le monde multipolaire dans lequel nous sommes entrés est un monde plus dangereux, plus imprévisible, où les intérêts égoïstes et immédiats des nations l'emportent sur la coopération internationale au bénéfice de l'intérêt commun.

Á distance. Les États-Unis ont désormais les yeux ailleurs. « Le monde change, a expliqué Biden ce même 31 août. Nous sommes engagés dans une sérieuse concurrence avec la Chine. Nous affrontons des défis sur de multiples fronts avec la Russie. Nous sommes confrontés aux cyberattaques et à la prolifération nucléaire. » Le message est clair : la menace islamiste n'est plus vue comme prioritaire. Les Américains pensent qu'ils peuvent désormais la contenir par des actions à distance, « over the horizon », à l'aide de drones téléguidés ou au moyen d'interventions ponctuelles. La liquidation par un drone de la CIA du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, le week-end du 31 juillet à Kaboul, en est un exemple. Mais elle montre aussi combien les terroristes peuvent de nouveau se mouvoir librement en Afghanistan.

Des chercheurs de Brown University ont calculé que l'engagement en Afghanistan avait coûté jusqu'à 300 millions de dollars par jour pendant vingt ans à Washington. La somme est faramineuse. Malgré la débauche de moyens, l'Amérique s'y est cassé les dents comme, avant elle, la Grande-Bretagne au XIXe siècle et l'Union soviétique au XXe. L'Afghanistan fut un enjeu de rivalités coloniales, puis de la guerre froide, puis de la « guerre contre le terrorisme ». Deviendra-t-il bientôt un terrain où s'exercera la compétition entre Pékin et Washington ? Lord Curzon, vice-roi britannique des Indes dans la première décennie du XXe siècle, avait averti : « Turkestan, Afghanistan, Transcaspienne, Perse, nombreux sont ceux pour qui ces noms n'évoquent que des contrées lointaines et mystérieuses. Pour moi, je l'avoue, il s'agit là des pièces d'un échiquier sur lequel se joue la domination du monde. » Un jour, sans doute, les Occidentaux devront de nouveau s'intéresser à l'Afghanistan§

Le chef d’Al-Qaïda éliminé en plein cœur de la capitale

L’Égyptien Ayman al-Zawahiri a été tué le 31 juillet par un drone alors qu’il se trouvait sur le balcon d’un pavillon situé dans le centre de la capitale afghane. Vivant caché pendant vingt et un ans dans la zone tribale afghano-pakistanaise, le successeur d’Oussama ben Laden avait élu domicile avec sa famille au cours des derniers mois dans le secteur de Sherpour, où Le Point s’est rendu, quartier cossu accueillant autrefois les plus grandes ambassades occidentales. Ses luxueuses villas sont désormais occupées par des dirigeants talibans. À n’en pas douter, l’élimination de celui qui était considéré à 71 ans comme l’idéologue d’Al-Qaïda représente un succès majeur pour Joe Biden. Elle prouve que les États-Unis sont toujours en mesure de frapper leurs ennemis en Afghanistan malgré leur retrait militaire du pays. C’est en revanche une nouvelle embarrassante pour les fondamentalistes afghans, en quête désespérée de reconnaissance internationale. Contrairement à leurs engagements à l’égard de Washington, les talibans se servaient bien de leur territoire pour abriter le chef de la nébuleuse terroriste !

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Tout en faisant les gendarmes car il y a deux mondes l'occident et l'orient et donc multiples cultures ancestrales!

Ils ont subi une cuisante défaite en 1975 au Vietnam mais cela ne leur a pas servi de leçons mais l'Europe occidentale n'a pas fait mieux avec par exemple ces printemps dit arabes et la venue de ce califat DAESH EI et ses attentats islamistes toujours présents dans le monde et pas éradiqués en 2013 par une coalition désunie de l'Union Européenne et encore les USA !

L'AFGHANISTAN et son voisin le PAKISTAN sont les pires berceaux extrémistes de ces TALIBANS de ces religions moyenâgeuses datant de l'âge des ténèbres, avilissant leurs peuples, les Français et Anglais depuis de décennies ont essayé d'en faire des démocraties à l'occidentale et se sont désengagés du pays avec des dirigeants élus, erreur de plus de bienpensant donneurs de leçons car ayant enfin compris que c'était mission impossible par une culture ancestrale comme peut être les nôtres depuis des siècles somme toute logique car si on nous demandait de changer les nôtres judéo-chrétienne religieuse ou culturelle, on n'accepterait pas !

Le président BIDEN dont l'administration et l'armée occupait l'AFGHANISTAN après le départ des européens a évacué le pays en catastrophe, un peu comme pour le Vietnam car c'était une promesse électorale de celui-ci de ne plus mettre de soldats US à l'étranger !

Conséquence : Ce pays est revenu +20 ans en arrière avec ses doctrines islamiques moyenâgeuses, avilissant le peuple avec sa barbarie !

Les occidentaux doivent comprendre que le colonialisme ancien de leurs empires est révolu et qu'ils ne peuvent changer des cultures ou religions même si elles nous paraissent occultant toutes libertés ou démocraties car le fossé se creuse par ses immigrations dues à ses différences et guerres que l'on n'arrive pas à niveler !?

Il faut simplement s'en protéger pour ne pas être dépassé!

Jdeclef 04/08/2022 13h27

1 commentaire:

  1. Les modérateurs et la rédaction du Point bien pensant hypocrite ne font que de la désinformation arbitraire car ne disant pas la simple vérité que beaucoup comme moi on vécu et connaisse car ce n'est que de l'histoire contemporaine du monde dont on voit le résultat maintenant et bien sur ne respectant pas la liberté d'expression inaliénable du aux français ce qui est une honte pour un pays libre comme le notre !

    RépondreSupprimer