Salman
Rushdie ou le symbole de notre aveuglement
CHRONIQUE.
Selon l’expert en sécurité, l’attaque contre Salman Rushdie, visé par une fatwa
depuis 30 ans, illustre la baisse de notre niveau de vigilance.
POUR NOS
DIRIGEANTS BIEN PENSANTS DONNEURS DE LECON « TOUT LE MONDE EST BEAU ET
GENTIL » C’EST LOIN D’ETRE LE CAS IL FAUDRAIT QU’ILS EN PRENNENT CONSCIENCE
AU LIEU DE VIVRE DANS LEURS CONFORTS BOURGEOIS !?
Les islamistes n'oublient
jamais. Nous, si. L'agression de Salman Rushdie nous oblige à regarder en face
ce qui constitue l'une des principales faiblesses des démocraties occidentales
dans la lutte contre l'islam politique. Les djihadistes se sont engagés dans un
combat qui se joue pour eux sur des décennies, voire des siècles. Peu leur
importe que trente années passent avant l'exécution programmée d'un être humain.
L'essentiel est d'affronter encore et toujours des régimes qui refusent de
soumettre l'individu à une idéologie totalitaire. De ce fait, il n'y a rien de
vraiment surprenant dans ce triste événement.
En revanche, ce qui ne cesse d'être préoccupant réside dans notre
désarmement psychologique qui fragilise en permanence notre capacité à apporter
une réponse pertinente à la violence islamiste. En l'occurrence, ici, la
décision du centre culturel de Chautauqua de ne pas installer de dispositif
particulier de protection pour sécuriser la conférence de l'écrivain, pourtant
menacé depuis trente ans. Cette imperméabilité au monde pose question. Quelles
motivations peuvent expliquer cette légèreté ? On comprend bien l'argument
de surface, certes, celui de ne pas installer de distance entre le conférencier
et le public, afin de ne pas mettre à mal la convivialité de ce type
d'événement. Mais quid de la véritable dynamique intellectuelle et
psychologique qui permet de privilégier « l'impératif » de
décontraction des relations avec la salle sur l'évidence de la dangerosité d'un
tel choix ?
La réponse est claire. Nombreux sont ceux estimant que la fatwa de Khomeiny,
c'est du passé… Cette mécanique mentale nous sera toujours fatale : nous
échouons à comprendre que nous sommes en guerre contre une idéologie
nourrissant ses adeptes avec le thème d'une confrontation à mort contre les
« impies ».
Roberto Saviano : « Face au fanatisme islamiste,
Salman Rushdie a choisi la vie et la liberté »
La conséquence opérationnelle directe de cet état d'esprit,
c'est que notre niveau de vigilance a de nouveau baissé. L'analyse du réel a
encore cédé le pas devant le confort illusoire de la réduction de fréquence
apparente des attentats. Je dis bien « apparente », car la réalité
s'avère plus complexe. La « vogue » des agressions au couteau n'est
pas neutre : tout mettre sur le compte des troubles psychiatriques ne
tient pas vraiment la route. On peut même voir là une partie notable de notre
problème : « psychologiser » abusivement le terrorisme islamiste
revient à refuser de le voir, à faire l'autruche en banalisant des logiques
criminelles qu'il faut expliquer de façon multifactorielle, bien évidemment,
tout en voyant clairement ce qu'elles empruntent aux théories du djihadisme
salafiste, au projet des Frères musulmans et à l'ensemble des alluvions
idéologiques de l'islam idéologique, pour reprendre la formule d'Amélie Chelly,
auteur d'un passionnant Dictionnaire des islamismes.
Persécution, dépression et mégalomanie
Si l'on entre un peu plus dans le sujet, on voit facilement le détail. Dans La
Fabrique du terroriste solitaire, la psychologue clinicienne Patricia
Cotti explique de manière fort intéressante qu'il faut décrypter les
djihadistes à partir de trois pôles psychiques : la position victimaire
(la persécution), la vision apocalyptique du monde (la dépression), et
l'exaltation du moi idéal (mégalomanie). Il en découle premièrement que les
individus en question demeurent responsables de leurs actes dans une majorité
écrasante des cas ; deuxièmement, qu'ils exportent dans l'univers
collectif un sentiment d'échec et de persécution qu'ils ressentent à titre
individuel et qui constitue un moyen facile de s'exonérer de ses propres
manques ; troisièmement, que la mécanique complexe de la radicalisation
préalable au passage à l'acte ne s'épuise pas dans leurs troubles. C'est bien
une idéologie et ses acteurs qui les instrumentalisent, donc qu'il existe une
stratégie contre laquelle il faut lutter, ainsi qu'un contexte qui rend
possible la conjonction entre des failles personnelles et une ambition
totalitaire et criminelle.
Ce que nous ne voulons pas voir, c'est la permanence du danger, et même sa
sophistication croissante. C'est à la fois le « soft power »
islamiste qui progresse et son aptitude à générer de la violence quotidienne de
« basse intensité » (si tant est que l'on puisse employer une telle
formule, en soi atroce puisque le vécu de nos concitoyens devient en fait
souvent insupportable ou a minima inacceptable).
Désinvolture
Concrètement, cela signifie que beaucoup d'organisations publiques et
privées, que beaucoup de sites recevant du public, notamment touristiques, se
montrent aujourd'hui bien plus désinvoltes sur leurs conditions de sécurité.
On croirait parfois que la tuerie de Charlie Hebdo et le Bataclan
n'ont pas existé. Que Nice n'a jamais connu l'horreur d'une violence
insupportable, que le colonel Arnaud Beltrame n'a pas sacrifié sa vie pour en
préserver d'autres, qu'un prêtre n'a jamais été assassiné dans son église,
qu'un professeur n'a jamais été décapité alors qu'il tentait d'apprendre à des
enfants ce qu'est la liberté d'expression, etc. Le film Novembre de Cédric Jimenez sort début
octobre : il rappellera à tous les amnésiques ce que le djihadisme veut
dire, la souffrance qu'il enfante, l'horreur qu'il projette dans les corps et
les consciences. Depuis 2018, la conscience de la menace djihadiste a régressé.
L'attaque contre Salman Rushdie nous met en garde. Allons-nous tenir compte de
cet avertissement ?
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Prendre Garde
dans nos pays laïques de gouvernements de bienpensants trop donneurs de leçons
!
Qui se
laissent pénétrer par des religions extrémistes moyenâgeuses et obscurantistes
qui s'infiltrent insidieusement depuis + de 20 ans peut-être venant de pays où
elles sont en place depuis longtemps au Moyen-Orient comme l'AFGHANISTAN occupé par les occidentaux
et régions adjacentes comme le PAKISTAN fief arrière des TALIBANS par
l'ANGLETERRE et la FRANCE qui ont combattu pendant des décennies pour finir par
l'abandon, comme les USA grâce à leurs
cultures souvent totalitaires dirigés par dirigeants religieux qui ont le
pouvoir même si ce sont des républiques !
Car pour
les Européens, avoir cru changer leurs cultures ancestrales par ces fameux
printemps arabes, un fiasco retentissant en LIBYE, SYRIE en voulant leur
inculquer la démocratie !
Et depuis
2001 2013 et la venue de l'état islamique et les guerres moyen orientales qui
ont suivi et immigrations importantes et attentats islamiques qui ont suivi et
n'ont pas cessé malgré l'implication pour se défendre de la coalition
européenne pas assez unie qui a dû combattre ces fléaux terroristes islamiques
de 2015 et suivants qui existe toujours épisodiquement et ce grave incident de
S.RUSHDIE qui est la preuve d'un échec qui a augmenté notre insécurité !
Sans
oublier le cadeau empoisonné de cette guerre en UKRAINE avec cet autocrate
Russe dangereux !
Nos
dirigeants de tous bords n'ont rien venu venir dans tous les domaines
sanitaires et économiques et n'ont rien fait de probant, ne croyant qu'à cette
mondialisation dépassée et profit qui se retourne contre tous ces pays d'UE et
la France bien sur qui subit inflation économique en plus !
Qui
confirme que nous sommes mal gouvernés et mal protégés !
JDECLEF
15/08/2022 16H12
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