lundi 15 août 2022

Il est certain ou notre monde devient de plus en plus violent et ou on a trop baissé sa garde il faudrait enfin se réveiller et réagir à la différence de nos dirigeants pleutres !

 

Salman Rushdie ou le symbole de notre aveuglement

CHRONIQUE. Selon l’expert en sécurité, l’attaque contre Salman Rushdie, visé par une fatwa depuis 30 ans, illustre la baisse de notre niveau de vigilance.

POUR NOS DIRIGEANTS BIEN PENSANTS DONNEURS DE LECON « TOUT LE MONDE EST BEAU ET GENTIL » C’EST LOIN D’ETRE LE CAS IL FAUDRAIT QU’ILS EN PRENNENT CONSCIENCE AU LIEU DE VIVRE DANS LEURS CONFORTS BOURGEOIS !?

Les islamistes n'oublient jamais. Nous, si. L'agression de Salman Rushdie nous oblige à regarder en face ce qui constitue l'une des principales faiblesses des démocraties occidentales dans la lutte contre l'islam politique. Les djihadistes se sont engagés dans un combat qui se joue pour eux sur des décennies, voire des siècles. Peu leur importe que trente années passent avant l'exécution programmée d'un être humain. L'essentiel est d'affronter encore et toujours des régimes qui refusent de soumettre l'individu à une idéologie totalitaire. De ce fait, il n'y a rien de vraiment surprenant dans ce triste événement.

En revanche, ce qui ne cesse d'être préoccupant réside dans notre désarmement psychologique qui fragilise en permanence notre capacité à apporter une réponse pertinente à la violence islamiste. En l'occurrence, ici, la décision du centre culturel de Chautauqua de ne pas installer de dispositif particulier de protection pour sécuriser la conférence de l'écrivain, pourtant menacé depuis trente ans. Cette imperméabilité au monde pose question. Quelles motivations peuvent expliquer cette légèreté ? On comprend bien l'argument de surface, certes, celui de ne pas installer de distance entre le conférencier et le public, afin de ne pas mettre à mal la convivialité de ce type d'événement. Mais quid de la véritable dynamique intellectuelle et psychologique qui permet de privilégier « l'impératif » de décontraction des relations avec la salle sur l'évidence de la dangerosité d'un tel choix ?

La réponse est claire. Nombreux sont ceux estimant que la fatwa de Khomeiny, c'est du passé… Cette mécanique mentale nous sera toujours fatale : nous échouons à comprendre que nous sommes en guerre contre une idéologie nourrissant ses adeptes avec le thème d'une confrontation à mort contre les « impies ».

Roberto Saviano : « Face au fanatisme islamiste, Salman Rushdie a choisi la vie et la liberté »

La conséquence opérationnelle directe de cet état d'esprit, c'est que notre niveau de vigilance a de nouveau baissé. L'analyse du réel a encore cédé le pas devant le confort illusoire de la réduction de fréquence apparente des attentats. Je dis bien « apparente », car la réalité s'avère plus complexe. La « vogue » des agressions au couteau n'est pas neutre : tout mettre sur le compte des troubles psychiatriques ne tient pas vraiment la route. On peut même voir là une partie notable de notre problème : « psychologiser » abusivement le terrorisme islamiste revient à refuser de le voir, à faire l'autruche en banalisant des logiques criminelles qu'il faut expliquer de façon multifactorielle, bien évidemment, tout en voyant clairement ce qu'elles empruntent aux théories du djihadisme salafiste, au projet des Frères musulmans et à l'ensemble des alluvions idéologiques de l'islam idéologique, pour reprendre la formule d'Amélie Chelly, auteur d'un passionnant Dictionnaire des islamismes.

Persécution, dépression et mégalomanie

Si l'on entre un peu plus dans le sujet, on voit facilement le détail. Dans La Fabrique du terroriste solitaire, la psychologue clinicienne Patricia Cotti explique de manière fort intéressante qu'il faut décrypter les djihadistes à partir de trois pôles psychiques : la position victimaire (la persécution), la vision apocalyptique du monde (la dépression), et l'exaltation du moi idéal (mégalomanie). Il en découle premièrement que les individus en question demeurent responsables de leurs actes dans une majorité écrasante des cas ; deuxièmement, qu'ils exportent dans l'univers collectif un sentiment d'échec et de persécution qu'ils ressentent à titre individuel et qui constitue un moyen facile de s'exonérer de ses propres manques ; troisièmement, que la mécanique complexe de la radicalisation préalable au passage à l'acte ne s'épuise pas dans leurs troubles. C'est bien une idéologie et ses acteurs qui les instrumentalisent, donc qu'il existe une stratégie contre laquelle il faut lutter, ainsi qu'un contexte qui rend possible la conjonction entre des failles personnelles et une ambition totalitaire et criminelle.

Ce que nous ne voulons pas voir, c'est la permanence du danger, et même sa sophistication croissante. C'est à la fois le « soft power » islamiste qui progresse et son aptitude à générer de la violence quotidienne de « basse intensité » (si tant est que l'on puisse employer une telle formule, en soi atroce puisque le vécu de nos concitoyens devient en fait souvent insupportable ou a minima inacceptable).

Désinvolture

Concrètement, cela signifie que beaucoup d'organisations publiques et privées, que beaucoup de sites recevant du public, notamment touristiques, se montrent aujourd'hui bien plus désinvoltes sur leurs conditions de sécurité.

On croirait parfois que la tuerie de Charlie Hebdo et le Bataclan n'ont pas existé. Que Nice n'a jamais connu l'horreur d'une violence insupportable, que le colonel Arnaud Beltrame n'a pas sacrifié sa vie pour en préserver d'autres, qu'un prêtre n'a jamais été assassiné dans son église, qu'un professeur n'a jamais été décapité alors qu'il tentait d'apprendre à des enfants ce qu'est la liberté d'expression, etc. Le film Novembre de Cédric Jimenez sort début octobre : il rappellera à tous les amnésiques ce que le djihadisme veut dire, la souffrance qu'il enfante, l'horreur qu'il projette dans les corps et les consciences. Depuis 2018, la conscience de la menace djihadiste a régressé. L'attaque contre Salman Rushdie nous met en garde. Allons-nous tenir compte de cet avertissement ?

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Prendre Garde dans nos pays laïques de gouvernements de bienpensants trop donneurs de leçons !

Qui se laissent pénétrer par des religions extrémistes moyenâgeuses et obscurantistes qui s'infiltrent insidieusement depuis + de 20 ans peut-être venant de pays où elles sont en place depuis longtemps au Moyen-Orient  comme l'AFGHANISTAN occupé par les occidentaux et régions adjacentes comme le PAKISTAN fief arrière des TALIBANS par l'ANGLETERRE et la FRANCE qui ont combattu pendant des décennies pour finir par l'abandon, comme les USA  grâce à leurs cultures souvent totalitaires dirigés par dirigeants religieux qui ont le pouvoir même si ce sont des républiques !

Car pour les Européens, avoir cru changer leurs cultures ancestrales par ces fameux printemps arabes, un fiasco retentissant en LIBYE, SYRIE en voulant leur inculquer la démocratie !

Et depuis 2001 2013 et la venue de l'état islamique et les guerres moyen orientales qui ont suivi et immigrations importantes et attentats islamiques qui ont suivi et n'ont pas cessé malgré l'implication pour se défendre de la coalition européenne pas assez unie qui a dû combattre ces fléaux terroristes islamiques de 2015 et suivants qui existe toujours épisodiquement et ce grave incident de S.RUSHDIE qui est la preuve d'un échec qui a augmenté notre insécurité !

Sans oublier le cadeau empoisonné de cette guerre en UKRAINE avec cet autocrate Russe dangereux !

Nos dirigeants de tous bords n'ont rien venu venir dans tous les domaines sanitaires et économiques et n'ont rien fait de probant, ne croyant qu'à cette mondialisation dépassée et profit qui se retourne contre tous ces pays d'UE et la France bien sur qui subit inflation économique en plus !

Qui confirme que nous sommes mal gouvernés et mal protégés !

JDECLEF 15/08/2022 16H12


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