Éducation
: Ndiaye annonce un concours pour titulariser les contractuels
Au
printemps prochain, un concours exceptionnel sera organisé pour les
contractuels en quête de titularisation pour faire face à la pénurie
d'enseignants.
ENFIN IL
EN FALLAIT BIEN UN SE SERA CELUI-LA POURQUOI PAS ON VERRA COMBIEN DE TEMPS IL
DURERA TANT PIS POUR LES ELEVES ET LEURS PARENTS LES SYNDICATS FOURBISSENT DEJA
LEURS ARMES DE CONTESTATIONS HABITUELLES !?
Changement de ministre,
changement de style. C'est dans la cour de l'Hôtel de Rochechouart que le
ministre de l'Éducation nationale reçoit les journalistes pour sa première
conférence de rentrée. Exit, les jardins du ministère dans lequel Jean-Michel
Blanquer organisait son raout de fin août, auprès de son platane adoré.
Pap Ndiaye reçoit dans la cour pavée, parle devant un fond blanc. On est
loin du souffle du vent qui murmurait dans les arbres et berçait le précédent
ministre : l'heure est à un cadre plus austère. Sur le pupitre, le
leitmotiv de la rentrée : « Construisons ensemble une école
engagée ! »
Rentrée scolaire : les principales mesures annoncées
par Macron
Le mot « ensemble » n'est pas là par hasard. La veille de cette
conférence de rentrée, le président de la République a lui-même appelé, en
ouverture de la réunion de rentrée des recteurs d'académie, à une
« transformation profonde », annonçant, entre autres, un salaire de
2 000 euros net minimum en début de carrière pour tous les profs, des
réformes de la voie professionnelle et de la formation des enseignants, et plus
d'autonomie pour les écoles qui le souhaitent.
Sans se dédire
Le ministre s'est lui aussi exprimé lors du journal télévisé de
20 heures, jeudi soir, à la suite du président. Pas de grosses surprises
pour cette conférence de rentrée donc, l'heure est plutôt à marquer un nouveau
style.
Pap Ndiaye a toutefois gardé la primeur de certaines annonces pour les
journalistes réunis vendredi 26 août, comme l'ouverture d'un concours
exceptionnel pour les contractuels qui seront venus renforcer les effectifs de
cette année scolaire, ou encore sa volonté de concentrer des efforts sur le
collège.
Pénurie de professeurs : la formation express des nouveaux
contractuels
Difficile exercice de style que celui d'assurer la
continuité d'une action commencée sous le premier mandat d'Emmanuel Macron,
alors même que le président lui-même a évoqué la nécessité d'une
« révolution copernicienne » en matière d'Éducation nationale.
Comment convaincre qu'il faut tout changer, sans pour autant se dédire de
l'action entreprise sous le premier mandat du même président ?
Lorsque le nouveau ministre évoque le volet pédagogique, il n'oublie pas de
dire qu'il va « poursuivre » les plans français et mathématiques,
« poursuivre » les évaluations nationales – et les étendre aux CM1 et
4e –, « poursuivre » les dédoublements de classes en
éducation prioritaire. La triple répétition du verbe pour insister sur ce qu'il
ne faut pas jeter des précédentes réformes.
Pas de place au doute
Plus tard, lors des questions ouvertes de la presse, Pap Ndiaye évoquera
l'attention particulière portée à l'école primaire et au lycée par son
prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, et le « salue[ra] au passage ».
Fin des occurrences dédiées au temps d'avant : l'hommage fut bref – juste
assez long pour ne pas faire du passé table rase. Pap Ndiaye veut ouvrir
une nouvelle ère de l'Éducation nationale.
Pap Ndiaye, privilégié ? Non. Précurseur !
Et cela commence par la forme. Blanquer avait peut-être un style oral moins
convenu, plus libre, pétri de plus d'éloquence. Pap Ndiaye est plus direct, ne
laisse pas de place au doute : il parle clairement, prend le temps,
termine ses phrases. Il lit ses fiches, annonce le plan de sa prise de parole,
quitte à passer pour trop scolaire.
Tout est soigneusement contrôlé : le discours, presque récité, est loin
d'être enflammé. Pas un sourire ne transparaît. Le sérieux est de mise. Ce
changement de ton augure-t-il d'un changement d'ère ? C'est ce
qu'attendent en tout cas l'ensemble des acteurs de l'école, à commencer par les
enseignants… et le président
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
De l’enseignement
depuis que la Vème république existe et qui prouve qu’il n’est pas efficace
mais plutôt médiocre !
La nouveauté
de la rentrée scolaire c’est le nouveau ministre de l’EDUCATION NATIONALE bon
chic bon genre dans son beau costume tiré à quatre épingles parlant très bien à
l’image de notre président bienpensant donneur de leçon avec une originalité il
est noir ce qui plaira à nos concitoyens d’outre-mer ou d’origine africaine car
c’est cela la diversité de la population française !
Delà à
croire qu’il nettoiera les écuries d’Augias du ministre de l’Enseignement il ne
faut pas rêver (un autre avant lui avait dit dégraisser le mammouth il n’a pas
fait long feu car leurs syndicats hyper puissants sont champions des grèves à répétitions
sans compter les associations de parents d’élèves !)
Avec en plus
les recrutements des enseignants qui manquent qui montre l’imprévision de notre
gouvernement macronien habituel qui aurait dû débuter bien avant dès le début des
vacances scolaires et a décidé la création d'un concours exceptionnel de titularisation des enseignants contractuels, avec un ersatz de
formation accélérée des candidats retenus !?
Certain s’étonnent
que le niveau de élèves en France de primaire jusqu’au collège qui régresse,
pas étonnant tant pis pour eux et leurs parents (que çà intéresse l’école étant
obligatoire !)
Et le
ministre tout sourire dit que tout se passera bien à la rentrée (mais peut-il
dire le contraire, il n’a pas le choix !?)
Jdeclef 29/08/2022
15h25
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire