Michel
Richard – 110 km/h sur autoroute : Borne sur les pas de
Philippe ?
CHRONIQUE.
La moitié des départements français sont revenus au 90 km/h sur leurs
routes secondaires. La question de la vitesse sur autoroute est tout aussi
épineuse.
DE TOUTE
FACON IMPOSSIBLE DE CHANGER QUOI QUE SOIT QUAND ON TOUCHE A LA SACRO SAINTE
VOITURE BIEN QUE LE GOUVERNEMENT VIENT DE LEUR FAIRE AVALER COMME DES GOGOS UNE
PURGE À TERME LA VOITURE ELECTRIQUE ET SES BATTERIES PEU FIABLES A RECHARGER TOUT
LE 350 KM EN MOYENNE COMME LEURS SMARTPHONES ET QU’ILS ACHETENT PLUS CHERS
(MAIS EN LEASING …!) TOUJOURS EN METTANT LA CHARRUE AVANT LES BŒUFS !
Pas touche à la
voiture ! C'est un produit politiquement très inflammable. Tout ce qui la
concerne – taxes, contrôle technique, vignette et amendes – est observé
par les Français avec la plus grande des circonspections, sinon un maximum de
soupçons. Et la vitesse, donc ! Ou plutôt les limitations de vitesse. Les
aggraver passe aussitôt pour une atteinte à la liberté individuelle dont seul
peut se rendre coupable un État autoritaire, central, ignorant tout de la vraie
vie de la vraie France.
Le premier gouvernement d'Emmanuel Macron, en 2018, a payé cher, très cher,
de s'être affranchi de toute précaution quand il a décidé de passer
de 90 à 80 km/h la vitesse sur les routes secondaires sans
séparateur central. Le coupable était Édouard Philippe que seule animait la
volonté de diminuer la mortalité routière. Noble cause, sans nul doute, mais
dégâts tout-terrain. La mesure, tombée des cintres de Matignon, met la France
en rogne. Rurale, mais pas seulement. Jacqueries et Gilets jaunes se
nourrissent de cet ukase étatique. Qu'est-ce qu'il y connaît, ce Philippe, des
trajets quotidiens en Ardèche ? De quel droit sa grande cause décrétée
s'impose-t-elle à nos vies ?
Emmanuel Macron y voit une « connerie », mais ne désavoue pas son
Premier ministre. Tout de même : une loi de décembre 2019 permet
aux départements de revenir sur ce fâcheux 80 km/h, moyennant la
saisie motivée d'une commission de sécurité routière.
À notre connaissance, Édouard Philippe n’a
pas commenté. En bon juppéiste, il persiste sans rien regretter.
Nous y sommes. Et le verdict est… qu'au 1er septembre, 45 départements,
soit la moitié, reviendront au 90 km/h sur leurs réseaux routiers
respectifs, soit partiellement (38), soit totalement (7). À notre connaissance,
Édouard Philippe n'a pas commenté. En bon juppéiste, il persiste sans rien
regretter. Ça se défend. Mais l'affaire est instructive. Une fable, en réalité,
où s'entremêlent les questions sur une bonne gouvernance, le conflit entre vie
quotidienne et grand principe, et le rôle des élus locaux.
90 km/h : la révolte des oubliés de la République
Le premier péché d'Édouard Philippe est d'avoir pris une décision sans avoir
consulté les élus, les premiers concernés, en première ligne des colères. Les
voilà qui se disent oubliés, humiliés par un pouvoir central aveugle et sourd,
oubliant juste qu'Édouard Philippe est tout aussi provincial qu'eux, ce qui ne
l'absout pas.
À l'appui de leurs décisions, les élus ne se veulent pas irresponsables ni
indifférents aux zones dangereuses. Mais leurs motifs sont prosaïques :
« mesure de bon sens », « absence de transport en commun
alternatif à la voiture », « harmonisation par rapport au département
voisin », « mesure venue d'en haut », « dix minutes de
gagnées sur un trajet », « laisser respirer les ruraux »…
L'accidentologie chère à Philippe leur paraît être un aléa trop cher payé par
rapport au reste.
Questions gênantes
À partir de quand un État abuse-t-il de sa coercition ? Les élus locaux
sont-ils les mieux placés pour imposer des mesures impopulaires qui leur
apparaîtraient nécessaires ? Fermer un hôpital, une usine, un
établissement scolaire, décréter un confinement partiel ? On a vu pendant
la crise du Covid des municipalités qui n'étaient pas mécontentes de voir
l'État faire le sale boulot. De bonnes questions gênantes qui n'empêchent en
rien une concertation avec les élus.
Voilà en tout cas Élisabeth Borne avertie. À titre personnel, elle s'est
dite favorable à une vitesse limitée à 110 km/h sur les autoroutes. On y
gagnerait 20 % en termes de gaz à effet de serre. Une sobriété bienvenue,
mais qui ferait boum. Qu'elle demande donc à Édouard ! On parie volontiers
que son avis personnel restera très personnel !
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Rien de
mieux que de remettre d'actualité ces mesures de limitations de vitesses à 110
km sur autoroutes ou 80/90 km sur routes à la tête des clients par les préfets
de régions, vaste fumisterie politicienne creuse alors qu'il y a bien plus de
sujets importants, urgents à régler et montre que ce gouvernement macronien ne
sait pas où il va et « coure après sa queue » comme des chiens perdus
et qui n'augure rien de bon pour la suite à la rentrée de septembre avec des
jours sombres pour les Français !
Cet ex 1er
ministre et notre nouvelle 1ere ministre sont pitoyables ils
feraient mieux de prendre leurs vacances d’été que de faire semblant de travailler
car à la rentrée ils risquent de plus transpirer que pendant les canicules car
seront vite dépassés comme d’habitude par les problèmes si nombreux loin d’être
réglés ou alors faire du jet ski avec le président car lui ne s’inquiète pas semble-t-il
?!
Jdeclef 14/08/2022
15h40 LP
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