lundi 8 août 2022

« Vivre et laisser mourir » tout est là par l'immense bêtise des hommes qui : Ne sont pas capables de s'entendre et se font la guerre depuis des millénaires!

 

Vers une guerre nucléaire par mégarde ?

Avec le conflit russo-ukrainien, les risques d’une escalade nucléaire sont encore réels. Et à chaque élargissement des objectifs, la Russie s’approche un peu plus du gouffre.

IL N’Y A QU’UNE FOLIE DES HOMMES DE PLUS POUR S’AUTO DETRUIRE ET PAS DE PETITE GUERRE NUCLEAIRE PAR L’ORGUEIL DEMESURE DE CERTAINS QUI DISENT SE FAIRE PEUR MAIS LE 1ER QUI DECLENCHERA LE CHAOS SERA LUI MEME ELLIMINE MAIS IL SERA TROP TARD POUR L’HUMANITE ?!

La guerre russo-ukrainienne continue, et la Russie comme l'Ukraine ont ajusté leurs objectifs stratégiques. La Russie a abandonné son objectif initial – s'emparer de Kiev et y installer un gouvernement pro-russe – après s'être heurtée à la résistance acharnée des Ukrainiens. Désormais, l'armée du Kremlin se concentre sur la conquête de l'est du pays et sur l'annexion de larges portions de ses territoires méridionaux. Du côté ukrainien, on compte parmi les objectifs minimaux le rétablissement de ses frontières d'avant-guerre, avec des dirigeants laissant même entendre qu'ils pourraient pousser leurs ambitions jusqu'à la reconquête des territoires perdus en Crimée et dans le Donbass depuis 2014.

Les objectifs stratégiques des États-Unis en Ukraine, aussi, ont tout de la cible mouvante. Selon le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, les États-Unis souhaitent non seulement que l'Ukraine reste un pays souverain et démocratique, mais aussi « voir la Russie si affaiblie qu'elle ne sera plus en mesure de réitérer ce qu'elle a fait en envahissant l'Ukraine ». Selon les promesses de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, les États-Unis soutiendront l'Ukraine « jusqu'à la fin des combats ». Une ligne confirmée par le président Joe Biden, qui a déclaré que les États-Unis resteront aux côtés de l'Ukraine « aussi longtemps qu'il le faudra pour que la Russie ne puisse pas, en fait, vaincre l'Ukraine et s'en prendre à d'autres pays ».

Le degré d'ambition du soutien américain à l'Ukraine divise analystes et commentateurs. Selon certains spécialistes, les intérêts américains et ukrainiens divergent et justifient des objectifs plus limités. Mais, dans les discussions sur la politique de défense, les appels en faveur d'un soutien militaire continu et accru sont désormais dominants.

Bruno Tertrais – Quel monde nucléaire après la guerre d'Ukraine ?

Entre les deux camps, l'une des plus grosses pommes de discorde concerne la probabilité estimée d'une escalade nucléaire. Là où les partisans d'objectifs limités s'inquiètent du potentiel d'escalade au-delà du seuil nucléaire, pour les analystes en faveur d'un soutien accru à l'Ukraine, les coûts des concessions sont plus dangereux que la confrontation et ils ont ainsi tendance à juger minimale la probabilité d'une escalade.

Sauf que si la probabilité d'un recours aux armes nucléaires en Ukraine est sans doute faible, elle n'est pas pour autant nulle. Les analystes écartant d'un revers de main le risque d'escalade nucléaire – et même la plupart de ceux qui s'en inquiètent – réduisent par trop les voies pouvant mener à l'utilisation du nucléaire, que ce soit de manière intentionnelle ou par inadvertance. Une meilleure définition de ces trajectoires aidera les décideurs à mieux comprendre quelles options politiques sont à même de faire avancer les objectifs des États-Unis en toute sécurité, et quelles politiques, au contraire, devraient inspirer davantage de prudence et de retenue.

« Poutine n'est assurément pas un stratège, mais un tacticien opportuniste »

L'attaque nucléaire choisie

Dès le premier jour de l'invasion russe en Ukraine, Vladimir Poutine prévenait que toute opposition aux efforts russes entraînerait des conséquences, « telles que vous n'en avez jamais connu dans toute votre histoire ». Ensuite, Poutine plaçait les forces nucléaires russes en état d'alerte maximale. Depuis le début du conflit, la Russie a multiplié les menaces nucléaires. Fin avril, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, mettait en garde les dirigeants occidentaux contre des risques de guerre nucléaire désormais « considérables ».

Qu'importent ces menaces sans ambages, des dirigeants américains et européens ont exprimé leur scepticisme quant à la probabilité d'une passe d'armes atomique. Par exemple, peu après la décision de la Russie de placer ses forces nucléaires en état d'alerte, le président américain Joe Biden s'est vu demander si les citoyens américains devaient craindre une guerre nucléaire en Europe. Sa réponse n'aurait pu être plus simple : «  Non.  » Après cinq mois de menaces nucléaires non concrétisées, des analystes en sont venus à les juger « pas crédibles ».

En outre, compte tenu des effets massivement destructeurs des armes nucléaires et de l'apparent tabou empêchant leur utilisation, d'autres affirment sans la moindre réserve que la Russie n'aura pas recours aux armes nucléaires en Ukraine, car il s'ensuivrait « des représailles extraordinaires et un opprobre universel ». Même les observateurs les plus soucieux jugent une telle issue peu probable.

Affirmer que la Russie n'aura pas recours aux armes nucléaires dépend d'une hypothèse de taille : que la décision relèvera d'un calcul politique délibéré et commandé par Poutine. Reste que cette hypothèse ignore un autre défi à la stabilité en cas de crise. À savoir que les crises comportent des risques d'escalade nucléaire involontaires sans intention politique explicite. Des préoccupations qui méritent qu'on leur accorde davantage d'attention lorsqu'il est question de la politique étrangère des États-Unis à l'égard de l'Ukraine, tant la probabilité d'une escalade involontaire pourrait être, dans certaines circonstances, plus élevée que celle d'une escalade délibérée. Par exemple, si la Russie se met à mobiliser ses forces nucléaires pour signaler sa détermination.

Ce qu'impliquerait une guerre nucléaire

Les voies de l'escalade fortuite

Là où Poutine est le plus susceptible d'envisager l'utilisation d'armes nucléaires, c'est s'il fait face à une défaite stratégique dévastatrice ou à une menace existentielle pour son régime. Deux intérêts fondamentaux pourraient entrer dans cette catégorie : premièrement, les menaces pour la sécurité physique de la Russie, parmi lesquelles on pourrait compter une remise en question de ses gains territoriaux réalisés depuis 2014 ; deuxièmement, les menaces pour la survie du régime politique de Poutine.

Parmi les arguments des sceptiques de l'escalade, le fait que les armes nucléaires n'entreront pas en jeu tant que les États-Unis et l'Otan éviteront les lignes rouges tracées par la Russie, notamment les attaques directes contre les forces russes et le déploiement des forces de l'Otan en territoire ukrainien. Les périls associés au franchissement de ces lignes rouges expliquent pourquoi les décideurs américains n'ont pas voulu d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine qui, pour être appliquée, aurait obligé les forces occidentales à cibler directement l'armée russe.

Mais éviter un engagement direct avec les forces russes ne suffit pas à garantir la non-utilisation des armes nucléaires. Elles ne sont pas mises en service avec un simple interrupteur et leur processus de préparation en vue d'une potentielle utilisation comporte des risques d'emploi involontaire. S'approcher des lignes rouges de la Russie – même sans les franchir – suffit à augmenter la probabilité d'un recours à l'armement nucléaire.

Sting : « La guerre en Ukraine est une absurdité basée sur un mensonge »

En cas de crise militarisée, c'est dans les systèmes de commandement et de contrôle nucléaires d'un État que se nichent bien des raisons de craindre une escalade involontaire. Les systèmes de commandement et de contrôle sont les moyens opérationnels par lesquels un État assure la gestion, le déploiement et le potentiel usage d'armes nucléaires. Plus simplement, c'est avec les procédures de commandement et de contrôle que l'on sait avec quel degré de centralisation se fait la supervision politique des forces nucléaires d'un pays. Ces systèmes dictent le mode de fonctionnement d'un État en temps de paix et, en cas de crise, jouent directement sur la probabilité d'un recours à l'arsenal nucléaire.

Gérard Araud – Guerre en Ukraine : la voie réaliste du cessez-le-feu

Si Poutine juge que la sécurité physique de la Russie ou son régime politique sont en danger, les chances qu'il accroisse la réactivité de son arsenal nucléaire sont plus élevées. Sur le plan opérationnel, cela signifie que les commandants militaires de rang inférieur seront davantage en mesure d'utiliser des armes nucléaires, et que de plus en plus d'opérateurs militaires entreront en possession d'armes nucléaires tout à fait prêtes à être lancées, probablement sans verrous techniques contraignant leur utilisation. Une telle délégation de la capacité d'utilisation des armes nucléaires à des commandants de niveau inférieur crée deux risques qui auront été pour le moins négligés dans le débat sur l'emploi d'armes nucléaires en Ukraine.

Premièrement, l'utilisation accidentelle – soit le recours involontaire à des armes nucléaires du fait d'une erreur de manipulation ou d'une défaillance de conception – augmente en probabilité à mesure que les opérateurs militaires en viennent à contrôler des armes tout à fait prêtes à l'emploi. Sans les obstacles dressés en temps de paix – par exemple, la séparation des ogives nucléaires et des missiles balistiques –, les opérateurs militaires en possession d'armes nucléaires sont davantage en mesure de les utiliser. L'Histoire regorge de coups de chaud atomiques, c'est-à-dire de cas où un accident a failli entraîner l'utilisation d'une arme nucléaire. De tels événements demeurent tout à fait plausibles en Russie. En outre, si une arme nucléaire devait accidentellement exploser en Ukraine, que les acteurs extérieurs n'en perçoivent pas le caractère fortuit et ordonnent des représailles nucléaires est aussi tout à fait possible.

Deuxièmement, la délégation de la capacité d'utilisation des armes nucléaires est à même d'augmenter la probabilité d'un emploi non autorisé – survenant lorsque ceux qui ont la responsabilité de cet arsenal le manient sans l'autorisation des dirigeants politiques. Un tel usage non autorisé peut survenir parce qu'un officier de niveau inférieur décide de contourner la chaîne de commandement et de lancer une attaque nucléaire sans feu vert politique, ou parce qu'il veut éviter la défaite s'il se voit dépassé par l'adversaire sur le plan conventionnel. Des pressions qui pourraient être des plus fortes pour les commandants de l'arsenal nucléaire tactique russe, car ces armes sont plus susceptibles d'être placées sur un champ de bataille et de subir la logique du « maintenant ou jamais ».

« Les anciennes républiques soviétiques aspirent à la démocratie »

Commandement, contrôle et escalade de la crise

En temps de paix, le mode de gestion des forces nucléaires en Russie semble atténuer le risque d'utilisation accidentelle et non autorisée. L'autorisation de leur emploi revient, de manière centralisée, au président russe et les ogives nucléaires sont maintenues hors de portée des missiles balistiques. Ce qui empêche physiquement les commandants de niveau inférieur de détenir des armes nucléaires, et encore moins de les utiliser.

Sauf que si un adversaire, comme l'OTAN, s'approche des lignes rouges tracées par la Russie et menace la sécurité de l'État ou le régime de Poutine, il est possible que ce dernier autorise le transfert d'ogives nucléaires à des opérateurs militaires afin d'accroître la disponibilité de l'arsenal et de faire reculer l'OTAN. Avec le placement d'armes nucléaires tactiques entièrement assemblées entre les mains des forces militaires russes, l'augmentation de la probabilité d'une utilisation nucléaire serait immédiate en ouvrant la porte à un usage accidentel ou non autorisé.

Mais au-delà, ce processus d'augmentation de la disponibilité de l'arsenal entraîne une autre menace d'importance pour la stabilité stratégique. Que, contrairement aux usages, l'administration Biden rende publiques autant d'informations sensibles montre combien les États-Unis surveillent activement tous les aspects du conflit en Ukraine qui leur sont accessibles. Si les services de renseignements américains découvrent que la Russie retire des ogives nucléaires de leurs sites de stockage et en augmente la disponibilité opérationnelle, alors les décideurs américains seront contraints d'autoriser des efforts militaires s'approchant dangereusement du précipice, et ce, sans savoir si la Russie cherche simplement à augmenter la disponibilité de son arsenal ou si elle se prépare réellement à une frappe nucléaire. Dans ce cas, des responsables occidentaux pourraient voir dans la mobilisation russe un motif de frappe préventive contre ses armes nucléaires tactiques. Qu'importe que l'Otan mène l'attaque ou qu'elle transmette des renseignements à l'Ukraine pour en appuyer une, ce ciblage direct des forces nucléaires russes reviendrait à franchir très clairement une ligne rouge et à encourager le recours aux armes nucléaires. Ce qui garantirait précisément la même passe d'armes atomique que les forces attaquantes voulaient éviter au départ…

Guerre en Ukraine : « Nous devons aller jusqu'à la frontière polonaise »

Sur la corde raide

Malgré sa rhétorique belliqueuse, la réticence de la Russie à utiliser jusqu'à présent des armes nucléaires laisse entendre que le seuil d'utilisation de l'arme nucléaire demeure assez élevé. Les sanctions économiques nuisent considérablement à l'économie russe. L'Ukraine a tué des dizaines de milliers de soldats russes avec le soutien transparent des pays de l'Otan. La Finlande et la Suède ont abandonné leur neutralité et demandent à les rejoindre. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est toujours au pouvoir et l'Ukraine regagne certains territoires perdus. Et malgré ces revers, la Russie n'a pas encore montré de signes clairs de préparation de ses forces nucléaires à des applications militaires.

Toutefois, la possibilité d'un recours au nucléaire est toujours bien là. Si l'Ukraine et ses soutiens occidentaux n'ont pas encore franchi les seuils entraînant une attaque, élargir toujours plus les objectifs militaires augmente la probabilité qu'ils soient un jour atteints.

Il y a un souci avec l'analyse de la trajectoire future de la guerre : la confiance excessive qu'ont développée des analystes dans la stabilité de la crise et la contrôlabilité de l'escalade. Même si l'Occident et l'Ukraine ne franchissent pas ce qui s'avère être les lignes rouges de la Russie, le simple fait de s'en rapprocher est à même de créer les conditions augmentant la probabilité d'une utilisation accidentelle ou non autorisée de l'arme nucléaire. Et inciter à des frappes préventives contre un arsenal nucléaire russe en pleine mobilisation.

À l'heure où les États-Unis poursuivent le développement de leur stratégie en Ukraine, il faudrait que les décideurs politiques redoublent de prudence face au potentiel d'escalade nucléaire par mégarde. Une recommandation qui n'est pas motivée par la peur de fâcher Poutine, mais plutôt par une volonté de mieux éclairer les calculs coûts-avantages que font les analystes et les décideurs lorsqu'ils envisagent les voies à suivre. Si la probabilité d'un recours au nucléaire peut effectivement demeurer faible, compte tenu des coûts extraordinaires associés à une passe d'armes nucléaire, toujours se concentrer sur la réduction des risques chaque fois que cela est possible pourrait être judicieux.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Ils ne sont pas capables de s'entendre et se font la guerre depuis des millénaires!

Des hommes qui jouent avec des allumettes comme des enfants indisciplinés !

Le pire étant peut-être comme fond nos dirigeants actuels est de ne pas prévoir et anticiper les événements mondiaux que se soient pour les changements climatiques de dame nature et autres économiques indirectement liés dont ils tiennent peu compte le tout malgré disposant de kyrielles de scientifiques qui s'écoutent beaucoup parler mais dont a vu l'ignorance et orgueils mal placés lors de cette pandémie de Covid et sanitaire mal gérée en général dû à certains qui ont joué à l'apprenti sorcier mais aussi n'essayant pas de comprendre les différences entre eux ces humains qui font leurs principaux défauts religions cultures pouvoirs puissances toujours plus importantes pour asservir, avilir les plus faibles méthodes qui n'ont pas évolués depuis la nuit des temps !

Mais revenons à la France, notre pays, de grands donneurs de leçons qui nous gouvernent, gonflés d'orgueil et arrogants pour certains mais que nous élisons depuis 64 ans de cette Veme république obsolète devenue monarchique logique en fait avec notre passé ancestral que l'on ne peut oublier malgré nos révolutions ou empires !

Pour résumer, nos présidents de tous bords sont incapables de prévoir et anticiper tous événements ou une simple erreur de trajectoire d'un missile conventionnel tombant sur une centrale nucléaire comme en Ukraine cela correspond à ce qu'il faut prévoir une allumette mal éteinte qui tomberait sur un baril de poudre!?

Nous sommes mal protégés et mal gouvernés pas seulement en France avec ses quinquennats où ils ne font que passer mais en Europe aussi avec le côté économique qui va nous étrangler avec cette inflation poison lent ou le chacun pour soi va vraiment devenir la règle à cause de mauvaise gouvernance et un fou Russe qui a allumé une longue mèche que nos dirigeants bavards n'arrivent pas à éteindre avec le reste déjà en cours !

Jdeclef 08/08/2022 11h05


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire