vendredi 26 août 2022

Il ne faut pas rêver moi qui suis allé en Algérie contraint et y est passé : 18 mois je ne crois pas à la parole des Algériens et surtout de leur gouvernement totalitaire

 

Algérie : ce passé qui ne passe (toujours) pas

Dès le début de son voyage, Emmanuel Macron a fait preuve d’un volontarisme mémoriel. Abdelmadjid Tebboune s’est montré plus mutique sur le sujet.

CE VOYAGE N’EST QU’A SENS UNIQUE L’ALGERIE DEPUIS LEUR INDEPENDANCE A DES RELATIONS PRIVILEGIERES AVEC LA RUSSIE !

Aller de l'avant », pour le président algérien, Abdelmadjid Tebboune. « Apporter ensemble nos réponses pour les jeunesses », pour son homologue français, Emmanuel Macron. Dans leurs déclarations officielles, à l'issue de leur long (2 h 15) entretien en tête-à-tête, jusqu'à la nuit tombante, jeudi 25 août, au palais présidentiel d'El Mouradia, à Alger, les deux chefs d'État ont chacun montré leur volonté de regarder vers le futur.

Emmanuel Macron a dressé un inventaire à la Prévert de plusieurs projets en matière de mobilités, d'économie, d'innovations, de numérique, de sport, de création cinématographique, sous les regards des six ministres qui l'accompagnent dans ce voyage en Algérie.

« Nous ambitionnons la consolidation de la coopération scientifique, technologique et le renforcement du niveau des échanges commerciaux entre les deux pays », a affirmé, pour sa part, Abdelmadjid Tebboune. Ensemble pour demain. Mais pour hier ?

« Sans tabous »

Du passé, on ne fait pas – pour l'instant – table rase. Emmanuel Macron a eu, sur le sujet, des paroles très fortes pendant plusieurs minutes, et dès la première partie de sa déclaration. « Je crois pouvoir dire que notre volonté, le travail que nous conduisons depuis cinq ans en France, mais aussi les dialogues permanents que nous avons eus l'un et l'autre, m'ont à chaque fois conforté dans l'idée que nous vivons, je le crois, un moment unique qui, je l'espère, doit nous permettre de regarder en face ce passé avec beaucoup d'humilité, de volonté de vérité, de mémoire et d'histoire, a lancé le président. Pas de nous débarrasser de ce passé parce que c'est impossible – ce sont des vies et ce sont nos histoires – mais de faire que ce passé soit un commun et pas quelque chose qui nous empêche. »

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Et le président français, en regardant son interlocuteur, a ajouté : « Nous en avons longuement parlé une fois encore et nous avons demandé à nos ministres et nos équipes de pouvoir finaliser, d'ici à la fin de cette visite, l'écriture exacte de ce que nous avons acté. Mais je crois pouvoir ici dire que nous avons d'ores et déjà décidé que, ensemble, nous mandaterions une commission mixte d'historiens, ouvrant nos archives et permettant de regarder l'ensemble de cette période historique qui est déterminante pour nous, du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabous, avec une volonté de travail libre, historique, d'accès complet à nos archives de part et d'autre et une volonté ensuite de mener cette œuvre de reconnaissance. »

Silence de plomb

Le président français est-il allé trop loin ? A-t-il pris son risque, comme il aime à le dire, pour « forcer » la main à son interlocuteur, afin d'apurer ce lourd contentieux entre les deux nations ? Emmanuel Macron a usé d'expressions calibrées – « regarder en face ce passé », « pas de nous débarrasser », « faire que ce passé soit un commun », notamment…

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Il a avancé cette proposition de commission mixte d'historiens et d'ouverture des archives de part et d'autre – « nos archives ». Une audace ? Ce volontarisme affiché, cette sorte d'ébullition mémorielle contrastait, en tout cas, avec le silence public de son homologue sur la question. Un silence de plomb. Dans sa déclaration, Abdelmadjid Tebboune n'a fait qu'une brève allusion au sujet, au détour d'une phrase sur « la profondeur et la diversité des relations qui lient nos deux pays, ceux-ci englobant l'ensemble des domaines, allant de l'histoire commune et de la mémoire… » On ne peut pas être plus elliptique.

Une chose est sûre. Côté français, on a l'impression d'avancer sur ce dossier mémoriel algérien, qui est l'une des marottes de ce jeune président féru d'histoire, sur plusieurs sujets, pas seulement sur la guerre d'Algérie, comme on le sait. D'ailleurs, dans sa déclaration, aux côtés de son homologue algérien, Emmanuel Macron souligne le travail conduit « depuis cinq ans en France » – pas en Algérie…

Plaies à vif

Juste avant son arrivée à Alger, ses conseillers ont égrené la liste des gestes accomplis par la France dans la foulée du rapport de l'historien Benjamin Stora afin d'œuvrer pour « la réconciliation des mémoires ». La restitution des restes mortuaires algériens qui étaient conservés au musée de l'Homme. La reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans l'assassinat de l'avocat Ali Boumendel, comme ce fut le cas aussi pour celui – reconnu en 2018 – du militant communiste Maurice Audin. Et aussi, surtout, la déclassification et l'ouverture des archives antérieures à 1971 et couvertes par le secret de la défense nationale.

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Côté algérien, partout, de bas en haut de la société, la colonisation et la guerre d'indépendance restent des souffrances, des plaies à vif, et la phrase du président français, le chef de l'ancienne puissance coloniale, sur « la rente mémorielle » reste dans toutes les têtes, malgré les repentances et les nombreux signes d'apaisement manifestés, depuis, par Paris.

Ce voyage de trois jours va-t-il permettre de faire bouger les lignes ? Emmanuel Macron semble y croire. Mais Abdelmadjid Tebboune, le président d'une Algérie jeune, bouillonnante, et qui regarde vers d'autres horizons, ceux de la Russie, par exemple, lui, qu'en pense-t-il ?

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18 mois je ne crois pas à la parole des Algeriens et surtout de leur gouvernement totalitaire qui laisse à tour de bras ses ressortissants jeunes émigrer en France malgré leur indépendance de + de 60 ans et cette guerre inutile !

S'ils étaient heureux chez eux, ils y resteraient car en France il y a bien plus de liberté malgré que certains disent le contraire et devraient aller voir ailleurs où l'herbe est soi-disant plus verte !?

En ce qui concerne la visite de notre président qui se complait si bien en compassion larmoyante sur une guerre qu'il n'a pas connue, comme ces jeunes algériens d'ailleurs nés après pour la majorité d'entre eux !

Il faut être plus franc mot bien français d'ailleurs et admettre que ce voyage commémoratif dit mémoriel n'est qu'une transaction de marchand de tapis avec l'Algérie qui se sent en position de force pour nous faire payer au prix fort son gaz

Car La découverte du plus grand champ pétrolier algérien, Hassi Messaoud est intervenue en juin de la même année. Auparavant, en 1954, a eu lieu la première découverte d'hydrocarbures ; il s'agissait d'une grosse accumulation de gaz qui a été trouvée à Djebel Berga, au sud d'In Salah.

Par notamment les Français qui ont construit toutes les infrastructures d'exploitations et coïncidence ou non en 1954 les incidents graves prémices de la révolution algérienne ont commencé la même année !?

Alors maintenant qu'elle revanche pour l'Algérie quand notre petit président se met à genoux pour avoir du gaz !?

Mais celui-ci n'a pas d'amour propre, l'argent n'a pas d'odeur tout comme ses prédécesseurs, lui n'a simplement pas la chance de traiter ce problème ou demande commerciale sereinement, car ce n'est pas gagnant plutôt perdant !

Car en plus en ALGÉRIE même l'hiver il ne fait pas si froid comme en France, j'ai pu m'en rendre compte pendant mon séjour de 1 an et demi à ORAN dans la base de Mers el Kébir perdue avec le reste et fuite pour les pieds noirs (pauvres) avec pour tout bagage une valise !

Jdeclef 26/08/2022 16h50


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