Bygmalion : le Conseil constitutionnel rejette le
recours de Sarkozy
VIDÉO. L'ancien chef de l'État, qui estimait avoir déjà été
sanctionné pour le dépassement de ses comptes de campagne, sera bien sur le
banc des accusés.
Dans cette affaire, l'ancien président de la République était menacé d'un procès depuis que le juge d'instruction Serge Tournaire l'a renvoyé en février 2017 devant le tribunal correctionnel pour « financement illégal de campagne », poursuivi pour avoir dépassé le seuil autorisé de dépenses électorales de plus de 20 millions d'euros. La défense de Nicolas Sarkozy avait soulevé une question prioritaire de constitutionnalité, sur le principe du non bis in idem, selon lequel une personne ne peut pas être sanctionnée deux fois pour les mêmes faits. Or, Nicolas Sarkozy soutient qu'il a déjà été sanctionné définitivement en 2013 par le Conseil constitutionnel pour le dépassement de ses dépenses de campagne, qu'il avait dû rembourser.
Des « intérêts sociaux » distincts
Dans leur décision, les sages
soulignent que, dans le cas de Nicolas Sarkozy, la sanction financière
infligée en 2013 et la sanction pénale encourue – une amende de
3 750 euros et une peine d'emprisonnement d'un an – s'appliquaient à
des faits qualifiés « de manière identique », autrement dit au
dépassement du plafond autorisé de dépenses de campagne. Toutefois, ils
estiment que la sanction financière et la sanction pénale sont de nature
différente et s'appliquent à des « intérêts sociaux » distincts.Le rejet de ses comptes portait sur un dérapage, bien inférieur, de 363 615 euros, et était intervenu avant la révélation au printemps 2014 d'un vaste système de fausses factures visant à masquer l'emballement des dépenses de ses meetings, organisés par l'agence de communication Bygmalion. La Cour de cassation, saisie d'un recours de Nicolas Sarkozy sur l'ordonnance du juge, après sa confirmation en appel en octobre, avait accepté de transmettre cette QPC au Conseil constitutionnel.
D'anciens cadres de l'UMP
également poursuivis
Le
7 mai, les sages se sont penchés sur cette question, décisive pour
l'avenir judiciaire de Nicolas Sarkozy, lors d'une séance présidée par
l'ancien Premier ministre Laurent Fabius.
Me Emmanuel Piwnica, l'avocat de l'ancien chef de l'État, a fait valoir
que les décisions du Conseil constitutionnel, comme celle qui a validé le rejet
des comptes de campagne, « s'imposent à tous », et donc au juge
d'instruction qui a mené l'enquête. Et si le montant du dépassement du plafond
retenu par les autorités judiciaires est « encore plus considérable »
que celui de la décision de 2013, « ce n'est pas le chiffre qui doit être
retenu, c'est le principe du dépassement », a insisté Me Piwnica.
D'anciens cadres du parti UMP (devenu LR), des responsables de la campagne et
des dirigeants de Bygmalion – treize au total – sont, pour leur part,
poursuivis devant le tribunal pour « complicité » de financement
illégal de campagne et escroquerie ou complicité.
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Coïncidence bien sûr, mais la justice
semble vouloir faire le ménage dans ces dossiers qui deviennent poussiéreux !?
Jusqu'à l'ancien président de la
république et ex leader UMP/LR qui semble avoir grillé ces dernières cartouches
pour faire durer les reports de comparution dans son procès utilisant toutes
les astuces et arguties judiciaires assistés de sa kyrielle d'avocats !
Mais ne rêvons pas c'est un champion
faux fuyant politicien professionnel comme une anguille pour se tirer
d'affaires et qui ne sera surement pas condamné à grand-chose et s'il est jugé
et condamné, car malgré traînant de multiples casseroles comme sa clique qui
l'entourait !
Une seule chose à dire et à constater,
vive cette V eme république pseudo monarchique faite pour eux ces nantis
bling-bling ou bobo bien-pensant comme on voudra les surnommer et ex élus par
des français qui se font rouler sans vergogne depuis des lustres et ça continue,
car nos concitoyens n'ont pas encore compris et votent toujours si mal !
Et ça fait trente ans que ça dure...
Jdeclef 17/05/2019 12h39LP