Les errements du maintien de l'ordre
Des débordements sont encore à craindre ce 1er mai. Le gouvernement
promet « la plus grande fermeté ». Côté forces de l'ordre, on est
fatigué et déboussolé.
Acte
ultime : Paris, capitale de
l'émeute ». Sur les réseaux sociaux, les appels à un « 1er mai jaune
et noir » se multiplient. Épuisés par un mouvement qui n'en finit pas,
désorientés par des stratégies erratiques, traumatisés par une série d'épisodes
extrêmement violents, policiers et gendarmes se retrouvent une fois de plus
sous tension. Le gouvernement et le haut-commandement promettent une réponse «
extrêmement ferme », mais les incitations à l'insurrection qui crépitent et se
répandent dans la « black-blocsphère » leur font craindre un nouveau « 1er
décembre ».
Petit retour en arrière. Ce samedi-là, à Paris, le brigadier-chef
Jessy Castane et ses collègues sont sur le pont. Au sens propre du terme
puisque ordre a été donné à la 44e compagnie de CRS de Joigny (Yonne)
de protéger en garde statique les riches décorations en bronze doré du pont
Alexandre-III. «
On était là, plantés comme des piquets depuis l'aube, pour empêcher les
manifestants de rejoindre l'Assemblée nationale, raconte
ce fonctionnaire de 44 ans, dont la moitié de sa vie en service de maintien de
l'ordre. Sur
les quais, on voyait défiler des types encagoulés. On a tout de suite senti que
l'ambiance était électrique. »
Le contre-ordre tombe vers 10 h 30. Rétropédalage : la 44e
compagnie est sommée de rejoindre en catastrophe les Champs-Élysées. Paris
brûle. Pris d'assaut par un petit groupe de casseurs, le saccage de l'Arc de
Triomphe a commencé. Les manifestants maltraitent ses ornements, le monument
est tagué, puis pillé, certains parviennent à se hisser jusqu'à son sommet. « Ils étaient
à quelques mètres de nous, on les entendait hurler dans les nappes de gaz
lacrymogène : "Le premier qu'on chope, on le crève !" Des tirs de
mortier, des morceaux de bancs publics découpés à la disqueuse, des boules de
pétanque… On a reçu et dégusté comme jamais, jusqu'à 23 heures,
relate Jessy. Ils
nous attaquaient, on les repoussait, ils revenaient à la charge, on
recommençait. L'armurier est venu nous réapprovisionner à même les barricades,
je n'avais encore jamais vu ça. On s'en est tiré avec cinq blessés, mais ça
aurait pu être pire. » Il ne craint pas de le dire : « On a fait,
ce jour-là, les frais de graves erreurs de commandement. » Des
erreurs ? «
Comme les deux samedis précédents, on nous a maintenus en point fixe, en
protection de bâtiments sensibles. » Dans le jargon policier, on
appelle ça faire du garde-barrière. « Ça nous a tout de suite semblé absurde, car nous sommes des
forces mobiles. On n'a pas compris ce qu'ils faisaient… »
Flottement. «
Ils », ce sont les « têtes pensantes » de la préfecture de police de Paris, la
PP. Derrière les pupitres de la salle de commandement de la direction de
l'ordre public et de la circulation (DOPC), sur l'île de la Cité, il y a ce
jour-là comme un léger flottement. Son patron, Alain Gibelin, n'est pas à son
poste. Sous le coup d'une enquête de la police des polices dans l'affaire
Benalla, ce fonctionnaire zélé, en poste depuis huit ans, est sous la menace
d'un avertissement. Il s'est fait porter pâle. Sur le terrain, c'est la
Berezina. Sur l'un des écrans, on voit un policier des compagnies
d'intervention de la PP traîné au sol par des black blocs, sans casque et seul
à terre, place de l'Étoile ; des Gilets jaunes volent à son secours et lui
évitent le lynchage. « On nous a envoyés au casse-pipe, confiera un membre
de cette unité. Les
CRS gazaient les manifestants, mais on en prenait autant qu'eux. J'avais encore
jamais vécu une violence pareille. J'ai vu des collègues prendre la fuite ;
certains étaient au bord de la crise d'hystérie. Sur les ondes, on entendait
supplier "Venez nous aider, on est encerclés !" sans aucune réponse
durant une minute. Autant dire une éternité… »
Le colonel Michael Di Meo commandait les escadrons de gendarmerie
mobile déployés dans la capitale. « En concentrant énormément de forces autour des lieux de pouvoir,
on avait beaucoup moins de possibilités de manœuvrer pour les exactions
», a-t-il expliqué à BFM TV. « Il a tort, lui
répond Laurent Nuñez, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur. Nous
n'avons pas eu affaire, ce jour-là, à une manifestation classique, mais à une
série d'émeutes et d'attaques dispersées. Nous avions besoin de mobilité pour
contenir l'ensemble des points chauds, une centaine au total », explique-t-il
au Point.
Les victimes des manifestations
1 mort
261 blessures à la tête
23 éborgnés
5 mains arrachées
698 signalements
Il n'empêche… Les scènes de chaos survenues ce samedi 1er
décembre sur la « plus belle avenue du monde » mettent au jour les limites et
les inconséquences du maintien de l'ordre à la française : cafouillage dans les
ordres donnés, confusion des missions d'ordre public et de police judiciaire,
hétérogénéité des pratiques… Censée codifier les techniques de « gestion de la
foule » et réglementer l'usage de la force, la « doctrine » française paraît
aussi fatiguée que les unités chargées de la mettre en pratique. Face à
l'irruption d'un nouveau profil de manifestants violents, qui se fondent dans
des cortèges eux-mêmes désorganisés, les tenants d'un dispositif plus musclé
l'estiment «
dépassée ». Les apôtres des principes fondateurs de la « mise à
distance », de l'« évitement » du contact physique et de la riposte « strictement
proportionnée » se désolent au contraire de la voir ainsi « dévoyée
». Ils défendent la stratégie de « pacification » esquissée dès la fin du XIXe
siècle par le ministre de l'Intérieur Waldeck-Rousseau, qui recommandait de ne «
recourir à la troupe qu'à la dernière extrémité ». Et citent à
l'envi le préfet Grimaud, qui, pour éviter tout bain de sang, en Mai 68,
mettait ses hommes en garde dans une circulaire restée fameuse : « Frapper un
homme à terre, c'est se frapper soi-même. »
Doctrine. Deux
jours après le siège de l'Arc de Triomphe, à l'Assemblée nationale, Christophe Castaner,
lointain successeur de Waldeck-Rousseau à l'Intérieur, déclare en bombant le
torse : «
Nous avons des doctrines qui ne sont plus adaptées à la réalité. »« Doctrine ?
Quelle doctrine ? », s'étonne Sébastian Roché,
spécialiste de la police et directeur de recherche au CNRS. « La
gendarmerie a édicté des principes généraux, les CRS ont les leurs, mais ils ne
sont pas précisément articulés. La police me paraît intellectuellement
sous-équipée », souligne-t-il. « Faux », conteste à nouveau Laurent Nuñez. « La semaine
qui a suivi les événements du 1er décembre,
nous avons réuni policiers et gendarmes pour leur présenter les changements de
doctrine. Le maître mot et la nouveauté, c'est l'interopérabilité avec des
forces lourdes en barrage et des unités plus mobiles, pour plus de réactivité
et des capacités d'interpellation plus grandes. On pourra formaliser les choses
par écrit, mais la stratégie d'ensemble est maintenant calée. »
L'emploi des armes intermédiaires - lanceurs de balles de défense (LBD),
grenades de désencerclement ? « La question des sommations méritera peut-être d'être reprécisée,
mais les règles d'usage sont claires face à de telles situations de violence
urbaine », assure encore le secrétaire d'État.
Pour l'opinion, les médias, comme pour le Défenseur des droits,
cette question est devenue centrale. Dans son dernier rapport, le gardien de la
« déontologie
de la sécurité » prône l'interdiction des LBD sur le théâtre des
manifestations. Leur usage est « dangereux » et les risques de mutilation et
d'infirmation sont « disproportionnés », écrivait-il dès 2017. Sur
un fil Twitter, « Allô, Place Beauvau ? C'est pour un signalement », le
journaliste David Dufresne tient un décompte aussi glauque que clinique des
manifestants mutilés ou malmenés dans les cortèges de Gilets jaunes : 1
mort(1), 261 blessures à la tête, 23 éborgnés, 5 mains arrachées, 698
signalements. «
Depuis les émeutes de 2005 dans les banlieues, on assiste à une
remilitarisation des forces et, de fait, à la fin de la spécificité du maintien
de l'ordre à la française. Les tirs tendus de LBD n'ont plus rien à voir avec
l'ancienne doctrine, qui consistait à montrer sa force pour ne pas s'en servir.
C'est une véritable rupture qui ne dit pas son nom et qui mutile »,
accuse Dufresne, bête noire des syndicats de policiers. Alors que Jacques
Toubon, le Défenseur des droits, pointe dans son dernier rapport un «
renforcement de la répression », l'Action des chrétiens pour
l'abolition de la torture (Acat) écrit dans le sien : « On sait
combien de personnes sont victimes des guêpes. Les violences policières, on ne
sait pas. »
Ces considérations font bondir Jessy Castane, le CRS de la 44e
compagnie de Joigny : « Sans les armes, il y aurait eu des morts. Les black blocs
veulent casser du flic, ces types sont sans foi ni loi… » Selon le
ministère de l'Intérieur, le mouvement des Gilets jaunes a fait 1 630 blessés
chez les gendarmes et les policiers. Le mouvement des Gilets jaunes est « extrêmement
fragmenté, durable et destructeur, mais il n'a tué personne ; il ne me semble
pas que nous soyons dans une situation paroxystique », relativise
Sébastian Roché. « Entre 1908
et 1910, Paris et sa banlieue sont le théâtre de manifestations violentes. Les
émeutiers attaquent des bâtiments, saccagent le mobilier urbain, brûlent trams
et bus, élèvent des barricades et tirent sur les policiers à coups de browning
», rappelle l'historienne Anne Steiner dans « Le goût de
l'émeute » (L'échappée). Les grèves insurrectionnelles de 1948, les jacqueries
de 1961, les marches des sidérurgistes du début des années 1980, le conflit des
marins-pêcheurs et l'incendie du Parlement de Bretagne en 1994… La France a
connu d'autres accès de fièvre. Plus que son degré de violence, ce sont la
durée et la répétition du mouvement des Gilets jaunes qui interpellent le
secrétaire national de l'Unsa-Police, le syndicat auquel appartient le
brigadier-chef Castane. « Les attaques en règle de 6 heures du matin à 11 heures du soir,
on n'avait encore jamais vu ça. On en est au 24e épisode
et les Blacks nous promettent un 1er Mai
très chaud, puis un acte exceptionnel le 14 Juillet… Quand est-ce que ça va
s'arrêter ? Combien de temps allons-nous pouvoir tenir à ce rythme ? » se
demande David Michaux, patron des CRS à l'Unsa. « Depuis le 18 décembre, j'ai
passé trois week-ends à la maison. On n'en peut plus », illustre un
agent de la 23e compagnie (Charleville-Mézières).
Limogé. Le
samedi 16 mars, à Paris toujours, Jean-Marie (2), de la 33e
compagnie de CRS (Reims), a suivi le saccage du Fouquet's « à la radio
». Il était pourtant en mission. Il se souvient : « On nous
avait cantonnés derrière un barre-pont de la gendarmerie, rue Royale, près de
l'église de la Madeleine. À aucun moment nous n'avons été appelés en renfort
alors que c'est notre cœur de métier. On s'est privés ce jour-là des capacités
opérationnelles de 1 000 professionnels. D'où l'incompréhension et la
frustration de nombreux collègues. Les mêmes erreurs que celles du 1er décembre
ont été commises et le commandement n'en a tiré aucune leçon »,
fulmine cet agent, vingt-quatre ans de service derrière le bouclier. « Tout ce
qu'on avait prévu et mis en place après le 1er décembre
n'a pas été appliqué, tente d'expliquer Laurent Nuñez. Les ordres
donnés sur le terrain devaient être appliqués sans avoir à repasser par la
salle [de commandement]. Ça n'a pas été respecté, on avait pourtant été très clairs
là-dessus. »
Michel Delpuech sera limogé deux jours plus tard ; Didier
Lallement, main de fer dans un gant de crin, lui succède à la tête de la
préfecture de police de Paris. Pour marquer son arrivée, le préfet Lallement
fait entrer dans le dispositif les brigades de répression antiviolences (BRAV),
symbole d'une gestion plus « dynamique ».« Au cœur de l'événement », quatre
groupes de 20 motards transportent un policier des compagnies ou des brigades
d'intervention. Aussitôt, certains y voient la résurgence des « voltigeurs
motorisés » de Charles Pasqua, démantelés après la mort de Malik
Oussékine durant les manifs étudiantes de 1986. « En réalité, rien n'est plus
dissemblable, dément un policier des BRAV. Les
interpellations ou dispersions se font à terre, aucun coup ne doit être échangé
sur les motos. Les brigades d'intervention sont en relation avec le
renseignement de la police parisienne (RDPP), qui leur indique les profils
fichés ou interdits de manif ; les brigades d'intervention vont alors au
contact pour les exfiltrer. » Pour l'heure, « on a raclé
les fonds de tiroir côté véhicules, souffle ce fonctionnaire. L'équipement
pèse encore trop lourd et on a encore besoin d'entraînement, mais pour les
prochaines manifs, de nouvelles motos plus adaptées seront en service », espère-t-il.
Expérimenté pour la première fois le samedi 20 avril, « l'ADN
synthétique » sera généralisé le 1er mai. Ces marqueurs
chimiques indétectables permettent de retrouver les casseurs, même plusieurs
semaines après leurs méfaits. Mélangés aux gaz lacrymogènes ou à l'eau des
canons, les peintures mouchardes se déposent sur la peau, les vêtements, et
deviennent fluorescentes lorsqu'elles sont exposées à la lampe à ultraviolet.
La nomination de Didier Lallement, réputé pour sa poigne et son
tempérament polaire, et ces nouvelles techniques scellent-elles un durcissement
de la doctrine d'emploi ? « Oui, clairement », assume Laurent Nuñez. « Face à ces
nouvelles formes de violences urbaines, on s'est adaptés tout de suite », plastronne-t-il.
« Je n'ai pas
vu de changement majeur dans la gestion des opérations, modère pour
sa part Sébastian Roché. Le fait que le nouvel homme fort de la PP ait convoqué dans son
discours de prise de fonctions Clemenceau, l'homme qui avait fait ouvrir le feu
sur la foule, plutôt que l'humaniste préfet Grimaud, illustre une sensibilité
certes plus répressive », observe le chercheur.
Dans sa note de service diffusée à la veille de l'acte 23,
rebaptisé « ultimatum 2 » par ses inspirateurs en référence à la journée du 16
mars, marquée par l'incendie du Fouquet's, le patron de la PP annonce un
renforcement «
très significatif » du maintien de l'ordre. Les Champs et le
secteur de Notre-Dame bouclés, 227 interpellations rien qu'à Paris, plus de 20
000 contrôles préventifs, une soixantaine de policiers blessés et les nerfs des
forces de l'ordre soumis à rude épreuve face aux « Suicidez-vous ! » lancés par
quelques « ultra-jaunes », place de la République : ce samedi 20 avril, le
dispositif s'est incontestablement durci. « Mais l'idée que l'on ne tire pas sur la foule et qu'il
faut protéger la vie des citoyens continue à s'imposer. On reste sur cette
ligne même si la pratique est devenue plus instable », analyse
Sébastian Roché.
Curseur. Laurent
Nuñez a beau annoncer la mise en œuvre d'une nouvelle doctrine, plus dure, en
coulisse, on continue à explorer d'autres voies. Entre le modèle de la « police
qui fait peur » tel qu'il transpire des discours politiques, et la « théorie de
la désescalade », éprouvée dans des pays voisins comme l'Allemagne, où l'on
combine renseignement, différenciation des manifestants et nouvelles techniques
de communication pour la dispersion des foules (grands écrans lumineux, réseaux
sociaux, officiers de liaison…), la France semble ne pas savoir où placer le
curseur. «
Face aux casseurs, il n'est pas question de désescalade. On ne peut pas laisser
les exactions se commettre, point. Les gens qui soutiennent le contraire sont
des incompétents, balaie Laurent Nuñez. Des appels extrêmement inquiétants
ont été lancés pour le 1er Mai. On n'attendra pas les
exactions pour disperser, on ne laissera pas les black blocs se constituer. La
réponse sera extrêmement ferme », promet-il.
Des questions subsistent cependant : qu'apportent les grenades
explosives et les LBD ? Quelle marge d'autonomie laisser aux unités sans
risquer une grosse bavure ? Comment faire évoluer les équipements, disposer
d'un renseignement plus affûté ? Elles sont d'abord politiques et le
gouvernement se devra d'y répondre§
1. Atteinte par des éléments d'une
grenade lacrymogène en fermant ses volets, le 1er décembre, à
Marseille, une octogénaire est décédée le lendemain à l'hôpital d'un arrêt
cardiaque, sur la table d'opération. L'autopsie a révélé que l'impact facial
n'était pas la cause directe du décès.
2. Le prénom a été modifié.
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Ce 1er mai 2019 va être un
test, en principe (fête) du travail ..!
Nos gouvernements et leurs dirigeants
n'ont pas eu assez de fermeté depuis de long mois et même avant, pour stopper
radicalement ces « black block » trublions violents vandales et
pillards voyous divers qui ne sont là que pour s’en prendre aux forces de l’ordre
et se défouler !
Car en plus, ils s’insinuent en polluant
les déroulements des manifestations de contestations diverses autorisées ou non
et en ce mélangeant aux manifestants qui ne font que protester régulièrement,
comme ils en ont le droit (mais dans le
calme !)
Nos dirigeants gouvernementaux jusqu’au
plus haut de l’état n’ont pas une fois de plus prit la mesure de ce problème déjà
présent le 1er mai 2018 et qui s’est accru jusqu’à maintenant !
Ils ont retenu leurs forces de l’ordre
en les empêchant de se défendre et bien qu’ils aient revus leurs erreurs
partiellement dernièrement, avec l’arrivée des gilet jaunes, mais tardivement ce
n’est pas encore assez efficace, car cela ne suffit pas pour se débarrasser de
ces malfaisants, il faut resserrer bien plus les boulons pour se débarrasser de
cette plaie et voyoucratie !
Pour cela, il faudrait pour nos
dirigeants ne fasse plus de la politique de bien-pensant hypocrite et ne considère
pas que nous vivons dans un monde où « tout le monde est beau et ou vive
de gentil de bisounours » !
Il faut que notre justice laxiste gagne
en sévérité et que notre code pénal inadapté soit revu pour garantir nos
libertés de vivre sereinement en sécurité dans nos grandes villes et en
province !
Jdeclef 01/05/2019 10h16LP