dimanche 12 mai 2019

De toute façon pour lutter contre le dérèglement climatique la pollution ....


Pourquoi les énergies renouvelables et le nucléaire sauveront la planète

ENTRETIEN. Face au réchauffement climatique, l'ingénieur suédois Staffan Qvist appelle le monde entier à s'inspirer de la France, et non de l'Allemagne.


« Peu de livres peuvent de manière crédible affirmer offrir une solution pour sauver le monde, mais c'est le cas de celui-ci. Le réchauffement climatique est le problème le plus urgent auquel l'humanité est aujourd'hui confrontée, et la plupart des réponses – déni à droite, abandonner le capitalisme industriel à gauche et installer des panneaux solaires et des éoliennes au centre – n'empêcheront pas une possible catastrophe. » Quand Steven Pinker, psychologue cognitiviste d'Harvard, chantre du progrès et pape des rationalistes, emploie ces mots en préface, on prête forcément attention.
Dans A Bright Future (éditions PublicAffairs), Joshua Goldstein, grand spécialiste des relations internationales, et Staffan Qvist, ingénieur suédois, passent au crible les différentes sources d'énergie en tentant d'échapper à une vision partisane de la question. Selon eux, nous pourrions décarboniser l'ensemble de l'économie mondiale avant 2050 en utilisant les énergies renouvelables et... le nucléaire. Pour la première fois en France, Staffan Qvist explique avec de multiples chiffres pourquoi on devrait s'inspirer des modèles suédois et français, et non pas de la transition énergétique allemande (sur laquelle Der Spiegel vient d'ailleurs de consacrer une couverture fracassante en parlant d'échec ayant coûté des milliards d'euros). Entretien.
Le Point : Vous expliquez que le réchauffement climatique est non seulement une question environnementale, mais « existentielle ». Le problème, c'est que c'est aussi un sujet idéologisé. Pourquoi ?
Staffan Qvist : La concentration en CO2 est déjà passée de 280 ppm (partie par million) avant l'ère industrielle à 410 ppm actuellement. Au taux actuel, chaque année, le monde rajoute près de 35 milliards de tonnes de nouveau CO2 dans une atmosphère déjà surchargée. Hélas, le réchauffement climatique est aussi devenu un sujet partisan, aux États-Unis du moins. Les conservateurs vont avoir tendance à nier le problème, alors qu'à gauche, trop souvent, on associe le réchauffement avec d'autres vieux objectifs politiques. Comme l'explique l'activiste Naomi Klein, c'est une « opportunité historique » pour mettre un terme au capitalisme, à la mondialisation et aux injustices. Je ne vais pas vous confier mes opinions politiques, car ce n'est pas le sujet de notre livre. Nous aimerions simplement nous en tenir aux faits et aux chiffres du secteur énergétique. Car, si les solutions au réchauffement climatique doivent attendre la fin du capitalisme, c'est que nous sommes vraiment dans une situation catastrophique.
Votre livre examine les différentes pistes pour décarboniser notre énergie. Vous commencez par la Suède, votre pays, que vous présentez comme un modèle, mais sans utiliser au départ le mot « nucléaire »...
On commence notre présentation de la Suède en utilisant le terme suédois « kärnkraft ». Nous savions par expérience que, si nous avions d'emblée expliqué que le nucléaire fait partie des solutions face au réchauffement climatique, peu de gens auraient acheté notre livre. Le terme « nucléaire » provoque des réactions instinctives de rejet chez beaucoup de personnes. Nous avons donc présenté simplement les faits, c'est-à-dire que la Suède est le pays qui dans l'histoire a le mieux réussi à produire de l'électricité sans carbone par habitant, grâce à son programme nucléaire. De 1970 à 1990, la Suède a réduit de moitié ses émissions globales de CO2, et ses émissions par personne de plus de 60 %. En même temps, l'économie a crû de 50 % et sa production d'électricité a plus que doublé. Selon les données de la Banque mondiale, la Suède figure d'ailleurs parmi les dix pays les plus consommateurs d'électricité par habitant au monde, car c'est un pays moderne, industrialisé et urbanisé, avec en plus des hivers très froids.
Que nous disent les comparaisons entre la Suède et l'Allemagne, souvent présentée comme un modèle écologique mais dont le Spiegel vient de montrer l'échec spectaculaire ?
Le PIB par habitant est presque le même entre les deux pays et les Suédois consomment un tiers d'énergie en plus par personne que les Allemands. Pourtant, l'Allemagne émet deux fois plus de pollution carbonique que la Suède. L'Allemagne a utilisé une stratégie qui a échoué de manière catastrophique ! Avec son programme de transition énergétique Energiewende, elle a tenté de remplacer à la fois les énergies fossiles et le nucléaire par les énergies renouvelables. L'Allemagne a doublé sa production d'énergies renouvelables. En 2016, celles-ci représentaient plus d'un quart de sa production d'électricité, et près de 15 % de sa production totale d'énergie. Mais, en même temps, le pays n'a absolument pas réussi à diminuer ses émissions de CO2, la seule chose qui compte pour le climat. L'abandon du nucléaire, qui s'est accéléré en 2011 après Fukushima, a rendu bien plus difficile la réduction des combustibles fossiles. Le problème est qu'il est difficile de substituer une centrale de charbon par les seules éoliennes ou panneaux solaires, car, comme tout le monde le sait, le vent ne souffle que par intermittence et le soleil ne brille pas toujours. Résultat : l'énergie en Allemagne reste dominée par le charbon, et notamment le lignite, particulièrement polluante en termes de CO2. Le lignite représente à lui seul près d'un quart de toute la production d'électricité, et le charbon en fournit 40 %.
Si on veut être sérieux avec le climat, il faut se débarrasser des idéologies et des opinions politiques.
Quelle est donc la bonne solution, pour vous ? Le tout-nucléaire ?
Ce que nous montrons dans le livre est qu'une combinaison des énergies renouvelables et du nucléaire est ce qui, pour l'instant dans l'histoire, a été le plus effectif. C'est le cas en Suède, qui est à moitié renouvelables, à moitié nucléaire, mais aussi dans l'Ontario, au Canada, où le nucléaire représente 60 % de la production d'énergie, et l'énergie hydraulique près du reste. En 2014, l'Ontario a fermé sa dernière centrale au charbon. En une décennie, la province la plus peuplée du Canada a ainsi réussi à faire chuter ses émissions de CO2 dans le secteur de l'électricité de près de 90 %. Il faut trouver la bonne combinaison. Ce n'est bien sûr pas du 100 % nucléaire, mais, pour l'instant, cela ne peut pas non plus être du 100 % renouvelables dans la majorité des endroits sur cette planète. Si vous avez énormément de cours d'eau au débit rapide, c'est facile d'aménager les rivières, comme c'est le cas en Norvège, où la production d'électricité est à 95 % hydraulique. Mais ce n'est pas possible dans beaucoup de pays. Si on veut être sérieux avec le climat, il faut se débarrasser des idéologies et des opinions politiques pour examiner les moyens les plus économiques pour arriver à zéro émission de carbone. Dans la majorité des cas, ce sera un mix entre renouvelables et nucléaire.
Mais pourquoi les 100 % d'énergies renouvelables ne seraient-ils pas possibles ?
Il y a beaucoup de problèmes techniques liés à cela, mais le plus simple est bien sûr de rappeler que les énergies renouvelables ne fonctionnent que par intermittence. En règle générale, le nucléaire produit en moyenne à 80-90 % de ses capacités sur une année, le charbon entre 50 et 60 % et le solaire de 10 à 20 %. Notre analyse sur les onze plus grands pays producteurs d'éolien et les cinq plus grands pays producteurs de solaire en Europe ces dernières années a montré qu'il y a une période de quarante-huit heures durant laquelle sur tout le continent l'éolien et le solaire combinés ne tournent qu'à 5 % de leur capacité, et tout un mois durant lequel le solaire n'est produit qu'à 3 % de sa capacité. Il faut donc une énergie pour compenser cela. Car si, pour un pays comme la France, vous voulez stocker un faible surplus d'énergie solaire et éolienne avec des batteries, vous devrez acquérir toutes les batteries produites dans le monde sur plus de dix ans, et même cela, ça ne suffira sans doute pas. La seule possibilité pour arriver au 100 % de renouvelables, c'est d'avoir beaucoup d'hydraulique. J'aime bien comparer l'énergie à une équipe de football. Vous avez un gardien de but, des défenseurs, des attaquants... Si vous formiez cette équipe avec un seul profil de joueur simplement parce que votre idéologie vous dicte de faire cela, l'équipe ne fonctionnerait jamais. Il vous faut un mélange ! Notre livre n'est ainsi pas un plaidoyer pro-nucléaire, mais nous réclamons simplement le fait qu'on examine toutes les options à notre disposition. N'écartons pas l'un de nos meilleurs joueurs avec le nucléaire !
Quid du gaz naturel, qui, avec la fracturation hydraulique, a vu ses coûts baisser aux États-Unis ?
Si vous voulez réduire vos émissions de CO2 et que vous êtes un pays comme les États-Unis, la solution la plus simple et la plus économique est de remplacer le charbon par le gaz. Mais vous ne ferez que la moitié du chemin car, si le méthane engendre seulement la moitié des émissions de CO2 du charbon, cela reste important. Or l'objectif est bien d'atteindre le zéro carbone. Les gaz de schiste, dont les pipelines et les terminaux représentent des projets à des milliards de dollars, sont ainsi un investissement improductif si on veut arriver à une économie propre, d'autant que ce choix vous engage dans une économie dépendante aux énergies fossiles sur de longues années.
Les écologistes à gauche disent que nous devrions changer tout notre modèle de société basé sur la croissance...
C'est possible dans un pays riche d'essayer de consommer moins d'énergie. Pour la planète dans sa globalité, c'est totalement irréaliste. Le monde réclame plus d'énergie, car cette énergie a permis de sortir des milliards de personnes de la pauvreté et d'améliorer leur condition de vie. Plus d'un milliard de personnes n'ont toujours pas d'accès à l'électricité aujourd'hui, dont un quart en Inde, mais ce nombre baisse grâce à l'extension du réseau qui compense la croissance démographique. L'énergie utilisée dans les pays pauvres équivaut à un dixième de celle utilisée dans les pays les plus riches. Par ailleurs, si nous voulons avoir un secteur des transports propre en termes d'émissions de CO2, une grande partie devra fonctionner avec l'électricité. La demande globale d'électricité sera ainsi d'une tout autre échelle que les petites économies réalisées par des individus qui ne rechargent par leur smartphone ou prennent bien soin d'éteindre toutes leurs lumières avant de quitter leur domicile.
Nous sommes dans une société qui produit des déchets toxiques en masse et dont la dangerosité, contrairement au nucléaire, ne diminue pas au fil des années.
Le premier argument des anti-nucléaire est la sécurité. Vous rappelez que le tremblement de terre et le tsunami ont tué environ 18 000 personnes au Japon en 2011, mais que, dans nos mémoires collectives, il ne reste que le « désastre nucléaire » de Fukushima...
C'est vraiment étrange. Bien des accidents et désastres ont lieu chaque année sans qu'on s'en souvienne très longtemps, comme l'explosion de gaz à Paris en début d'année qui a fait quatre morts. Mais, quand il s'agit du nucléaire, cela bouleverse la planète entière. Ce que nous essayons d'expliquer dans le livre, c'est que tout a un risque. Vous prenez votre voiture, il y a un gros risque. Vous utilisez l'énergie hydraulique et il y a le risque qu'un barrage lâche, comme en 1975 à Banqiao, en Chine, où 170 000 personnes sont mortes. En tant que société adulte, nous devons comparer ces risques d'une façon non biaisée. Et, si nous regardons les statistiques, le nucléaire est l'énergie la plus sûre. À Fukushima, le « désastre » a ainsi fait zéro mort de manière directe, selon les différentes agences de l'ONU. C'est l'évacuation de masse non nécessaire qui a causé environ 50 décès parmi les personnes hospitalisées. En plus de cinquante ans d'exploitation nucléaire, il n'y a eu qu'un seul accident vraiment mortel avec Tchernobyl. Pour rappel, le charbon tue au moins un million de personnes par an dans le monde, la plupart du fait des émissions de particules qui provoquent cancers et autres maladies.
Mais qu'en est-il des radiations ?
La Commission internationale de protection radiologique (CIPR) recommande comme limite d'exposition occasionnelle « pas plus de 50 millisieverts (mSv) en une année ». Il faut aussi savoir que le niveau de radiation naturelle le plus élevé au monde, à Ramsar en Iran, dépasse les 200 mSv par année, et que rester dans la gare Grand Central Terminal à New York, du fait du granit, équivaut à 5 mSv par année. Pour Fukushima, pour les populations civiles, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé l'exposition à 10-50 mSv par année dans les zones les plus touchées, et à 1-10 mSv dans le reste de la préfecture. Seuls des agents intervenus pour la sécurité ont été touchés par des doses supérieures, 75 d'entre eux à des doses de 100-200 mSv et 12 à plus de 200 mSv. Pour ce qui est des risques de cancer, vous ne pouvez jamais faire de lien de causalité précis, mais, dans le pire des scénarios prévus par les agences, avec une hausse importante des taux de cancer de la thyroïde, cela ne concernera « que » quelques personnes vu que le taux de départ est très bas. En revanche, nous savons qu'au Japon et en Allemagne la décision de fermer des centrales nucléaires, inévitablement remplacées en grande partie par des énergies fossiles, a provoqué des cancers et des emphysèmes, avec certainement plusieurs milliers de morts chaque année. Voici le principal impact sanitaire de Fukushima.
L'autre problème majeur du nucléaire concerne les déchets, avec des déchets résiduels dont la radioactivité persiste sur des centaines de milliers d'années. Devrions-nous vraiment faire ce « cadeau » aux générations futures ?
Encore une fois, remettons les choses en perspective. Nous sommes dans une société qui produit des déchets toxiques en masse et dont la dangerosité, contrairement au nucléaire, ne diminue pas au fil des années. Pour le nucléaire, la Finlande est en train d'achever un centre d'enfouissement pour l'éternité, réglant une fois pour toutes cette question d'un point de vue technique. Par ailleurs, les quantités sont minuscules. Si vous considérez l'électricité utilisée par un Français durant toute sa vie, si elle est générée entièrement par du charbon, les déchets représentent plus de 30 tonnes. Pour le nucléaire, c'est une quantité tellement limitée qu'on peut la stocker dans la moitié d'une canette de soda. Et cette quantité va encore diminuer avec des réacteurs plus efficaces.
On peut aussi s'inquiéter du lien entre nucléaire civil et militaire. Un pays avec des centrales n'est-il pas plus enclin à se procurer l'arme nucléaire ?
Voilà encore un sujet sur lequel il y a une grande incompréhension. Les armements nucléaires sont une décision politique, cela a très peu à voir avec la technologie. Il y a des dizaines de nations qui auraient les capacités d'acquérir la bombe si elles le voulaient. Vous avez un traité sur la non-prolifération (TNP) et une Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui contrôle les applications militaires. Israël, qui a la bombe, n'a pas de programme civil, alors que la Suède, elle, a des centrales, mais a renoncé à la bombe.
Les écologistes sérieux réalisent qu'il est très difficile de totalement décarboniser la production d'énergie sans au moins un minimum de nucléaire.
Pourquoi l'énergie nucléaire est-elle alors si impopulaire d'un point de vue politique ? La France a voulu réduire d'ici à 2025 sa production de 75 à 50 % de l'électricité, avant d'annoncer un délai. Même en Suède, les centrales sont menacées...
Si vous croyez que Fukushima a fait des milliers de victimes et que les déchets nucléaires sont un problème insoluble, vous n'allez pas vouloir d'une telle énergie. Évidemment, cette vision ne correspond pas aux faits. Mais nous constatons aussi, dans des sondages en Scandinavie, un basculement de l'opinion. Les gens comprennent mieux les enjeux et les avantages du nucléaire en termes d'émissions de CO2. Par ailleurs, au niveau mondial, la Chine est la clé. Pour eux, c'est avant tout un problème de pollution de l'air, avant d'être un problème de réchauffement climatique, tant leurs villes sont polluées. Il y a en Chine un ambitieux programme nucléaire. Une centrale conçue pour directement remplacer des équipements au charbon doit être mise en marche cette année. Cela pourrait être un « game changer ».
Mais, si cette ressource est tellement utile face au réchauffement climatique, pourquoi les écologistes s'opposent-ils si fermement au nucléaire ?
J'aimerais que vous le leur demandiez (rires). L'ironie suprême est que le groupe qui alerte le plus sur le réchauffement climatique est aussi celui qui s'oppose le plus au nucléaire. Mais si, en tant que militant, vous réclamez la fermeture d'une centrale au charbon, vous aurez bien moins de couverture médiatique que si vous ciblez une centrale nucléaire. Cela dit, je connais un nombre important d'écologistes qui sont en train de changer d'avis, en Suède comme aux États-Unis. Ils ont consacré plusieurs décennies à militer contre le nucléaire, mais prennent maintenant conscience de son utilité. Les écologistes sérieux réalisent qu'il est très difficile de totalement décarboniser la production d'énergie sans au moins un minimum de nucléaire dans le mix.
La solution serait de standardiser les centrales, comme l'a si bien réussi la France.
Les coûts du solaire et de l'éolien ne cessent de baisser, là où les nouveaux EPR explosent les budgets. N'est-ce pas un problème ?
En Europe, nous n'avons pas construit de nouvelles centrales nucléaires de manière aussi économiquement effective que dans les années 1970. Mais il faut aussi réaliser que, si les centrales nucléaires nécessitent de grands investissements, elles produisent une grande quantité d'énergie propre sur le plan du réchauffement climatique sur soixante ans ou plus, soit plusieurs durées de vie d'installations éoliennes ou solaires. La solution serait de standardiser les centrales, comme l'a si bien réussi la France. Dans les années 1990, le patron de la Commission de réglementation nucléaire américaine (NRC) avait résumé cela en expliquant que « les Français ont deux types de réacteurs nucléaires et des centaines de variétés de fromage, alors que, pour les États-Unis, c'est l'inverse ». La première centrale d'un modèle donné est toujours plus chère à construire là où le coût des suivantes diminue car vous vous servez des expériences passées. Les EPR représentent une nouvelle technologie et ont donc entraîné des coûts imprévus. Mais, même s'il a eu des retards et des dépassements de budget, l'EPR finlandais va, par exemple, générer autant d'électricité annuellement que l'ensemble des turbines éoliennes construites par le Danemark depuis 1990.
Que pensez-vous de la taxe carbone ?
C'est une bonne solution, mais l'argent collecté doit être réintroduit de manière équitable dans l'économie. Si vous vous contentez de taxer l'essence et que les revenus modestes ne peuvent plus utiliser leur voiture à la campagne, cela ne rendra personne heureux. Il faut des alternatives viables, comme des voitures électriques ou un meilleur réseau de transports en commun. Vous ne pouvez pas que punir, il faut aussi fournir des solutions. Mais il est effectivement important de faire payer les coûts externes. Si vous possédez une entreprise qui envoie des choses toxiques dans l'atmosphère, vous devez payer pour cela, cela ne peut plus longtemps rester gratuit. Car, de la même façon, si vous êtes entrepreneur et que vous laissez des choses toxiques dans la rue, personne ne vous laissera faire. Aujourd'hui, seulement 12 % de l'économie mondiale est couverte par une forme de taxe carbone.
Dernière question : êtes-vous financé par l'industrie nucléaire ?
Je ne suis pas impliqué dans la grande industrie nucléaire. Je suis consultant. J'ai travaillé sur tout type de projets d'énergie propre, y compris nucléaire. Et en ce moment, parce que cela m'intéresse, je travaille sur le développement de... produits solaires (rires).
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De toute façon pour lutter contre le dérèglement climatique la pollution et le gâchis de nos synergies fossiles, la peur du nucléaire, c'est hélas peine perdue car les responsables sont les humains eux-mêmes qui brulent la chandelle par les deux bouts!

Depuis le IXX eme siecle et la révolution industrielle les hommes pratiquent une fuite en avant de toutes les façons !

Et cela s’empire avec le progrès que l’on ne maîtrise plus à cause du profit et l’argent roi comme par exemple les pays riches à l’exemple de D.TRUMP président US qui se fiche totalement de ce sujet et a fait une croix dessus !
Mais lui, il ne s’en cache pas c’est un affairiste qui privilégie les profits dans son pays avant tout car sa puissance lui permet même d’imposer ses vues sur l’avenir qui se résume « à après moi le déluge » !

Car il résonne en égoïste comme bien d’autres se basant sur la durée de vie moyenne des hommes dans son pays ou l’argent roi fait partie de sa seule préoccupation donc ne s’occupant pasde l’après de ses compatriotes !

Cela souligne aussi l’inégalité des pays dans le monde actuel, car justement ceux plus pauvres veulent rattraper leurs retards avec les riches et c’est cela qui compte en priorité pour leurs populations, alors l’écologie passe après et tout ce qui va avec quand il faut déjà essayer de vivre correctement ce qui est loin d’être le cas partout dans le monde !

Prenons la France grande donneuse de leçon avec ses écologistes politiques médiocres illuminés utopiques dont plus personne ne croit (exemple entre autres les véhicules diesel a qui ont a fait la promotion pour les vendre à nos concitoyens maintenant, il ne faut plus en acheter tant ils polluent... ou le scandale sur les moteurs polluants dont les taux étaient faussés intentionnellement !)

A part pondre des taxes fumeuses style taxe carbone pour lutter contre ces problèmes on ne sait rien faire d’autre, car les pays dans le monde ne sont pas capables de s’accorder et de se discipliner ils savent mieux se faire la guerre c’est triste mais une réalité au lieu de faire des politiques de l’autruche et attendre (car de toute façon nous serons tous morts c’est que certains se disent hélas...)

Jdeclef 12/05/2018 10h10LP

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