lundi 27 mai 2019

Un politicien inutile de moins chez les médiocres de cette ancienne classe politique...


Européennes 2019 : Benoît Hamon va « se mettre en retrait »

EN DIRECT. Après son échec dimanche, le fondateur de Génération·s va prendre du recul vis-à-vis de la politique, selon un de ses proches.

Marqué par une participation nettement plus élevée que prévu, au-delà des 50 %, le premier scrutin intermédiaire depuis le début du quinquennat a donc acté la recomposition de la scène politique enclenchée lors de la présidentielle de 2017. Il a aussi été riche en surprises, avec le crash des Républicains de Laurent Wauquiez et la dégringolade de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. L'entourage du chef de l'État a défendu un « score honorable » dans un contexte national difficile, avec la crise des Gilets jaunes, sur fond de poussée eurosceptique en Europe. Mais « quand on termine deuxième, on ne peut pas dire qu'on a gagné », a reconnu le Premier ministre Édouard Philippe.
La tête de liste d'EELV, Yannick Jadot, a salué « une vague verte européenne », en faisant allusion à la percée des Verts allemands au-delà des 20 %. L'ambiance était, en revanche, plombée chez Les Républicains, qui réalisent le pire score de l'histoire de la droite (8,48 %), très loin du résultat de l'UMP en 2014 (20,81 %). « La droite traverse une crise profonde, tout est à reconstruire », s'est désolée la tête de liste François-Xavier Bellamy. Cette reconstruction « sera longue et exigeante », a reconnu le patron du parti, Laurent Wauquiez, fragilisé. Les mines étaient lugubres aussi à LFI (6,31 %), qui termine très loin des 19,58 % de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. « Très décevant », a jugé ce dernier, le visage sombre.
Quant à l'alliance Parti socialiste-Place publique, elle recueille 6,19 %, là aussi son plus mauvais score à des européennes, mais qui lui permet au moins de garder des eurodéputés, ce qui était la priorité numéro un. Les autres listes ont obtenu moins des 5 % nécessaires pour envoyer des représentants au Parlement européen. Un nombre record de 34 listes, dont 2 issues des Gilets jaunes à 0,5 % cumulé, concouraient à cette élection qui renouait avec une circonscription nationale unique. Le parti animaliste a obtenu un score surprenant de 2,1 %.

15 h 07 - La surprise du Parti animaliste

      Le parti, créé en 2016, a réalisé un score de 2,2 %, doublant son résultat des législatives. C'est presque autant que l'UDI ou le Parti communiste.
Lire aussi Européennes : "petit candidat", le Parti animaliste crée la surprise       

13 h 59 - Theresa May déplore des résultats "très décevants"

      La Première ministre britannique Theresa May a déploré des résultats "très décevants" pour son parti conservateur aux élections européennes, relégué à la cinquième place avec près de 9 % des voix, loin derrière le Parti du Brexit de l'europhobe Nigel Farage (environ 32 %). "C'est une nuit très décevante pour les conservateurs. D'excellents députés européens ont perdu leurs sièges, d'excellents candidats ont été battus (...) Cela montre l'importance de trouver un accord de Brexit", a déclaré Theresa May sur Twitter. "J'espère sincèrement que ces résultats seront au cœur des débats au Parlement."      

13 h 44 - "Benoît Hamon va se mettre en retrait"

      Selon Guillaume Balas, coordinateur national de Génération·s, Benoît Hamon "va se mettre en retrait et ne va plus parler à la presse pendant longtemps". "C'est ce qu'il m'a dit", a-t-il précisé. "Il en a besoin pour des raisons personnelles et professionnelles. Il ne va plus porter la parole du collectif pendant un bout de temps", a-t-il ajouté.

La liste tirée par l'ancien candidat à la présidentielle a obtenu 3,27 % des voix, en dessous du seuil de 5 % qui permet de faire élire des députés à Strasbourg. "Il a besoin de prendre du champ. Il fait aussi la démonstration que Génération·s, ce n'est pas que lui", a souligné l'ancien député européen. Génération·s entend jouer un rôle pour les municipales, après un score "qui n'est pas ridicule", supérieur à celui du PCF (2,49 %), et qui lui assure le remboursement de ses frais de campagne, a précisé Guillaume Balas, qui n'a plus de mandat. "Pour les municipales, on sera là. Nous sommes disponibles pour des alliances", a-t-il dit.

Des propos confirmés à l'Agence France-Presse par Benoît Hamon lui-même : "Je prends du recul. Cela fait trois ans que je suis en campagne permanente. J'aiderai au rassemblement de la gauche sans exclusive, mais j'ai besoin de me poser et réfléchir", a-t-il écrit.      

13 h 34 - Emmanuel Macron à la manœuvre pour composer une majorité européenne

      Emmanuel Macron repart sans attendre à l'offensive en multipliant les discussions avec les autres dirigeants européens pour construire une majorité "progressiste" dans l'Union européenne, qu'il juge rendue possible par les résultats des élections européennes. Il s'est entretenu dimanche soir avec la chancelière allemande Angela Merkel et reçoit ce lundi à dîner le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez. Mardi, Emmanuel Macron a avancé l'heure de son départ pour Bruxelles pour y déjeuner avec le Premier ministre belge Charles Michel et d'autres dirigeants européens proches. Il s'entretiendra ensuite avec les Premiers ministres du groupe de Visegrad (Slovaquie, République tchèque, Pologne, Hongrie), bastion du camp nationaliste.      

13 h 28 - Copé estime le "rejet massif" de Wauquiez "intenable"

      L'ancien président de l'UMP, devenue Les Républicains, Jean-François Copé juge "intenable" le "rejet massif" dans l'opinion des "dirigeants" de LR, visant sans le nommer Laurent Wauquiez. "Depuis un an et demi, en réalité, tout le monde est écarté, dissuadé de participer au débat. Tout est verrouillé et fermé. C'est à l'évidence ce qui a donné lieu à ce score catastrophique", a réagi Jean-François Copé sur LCI.       

13 h 03 - Parlement européen : une première projection de la répartition des sièges

13 h 00 - Européennes : les conséquences politiques dans les autres pays que la France

      Au Royaume-Uni, le parti de Nigel Farage triomphe. En Italie, la Ligue de Matteo Salvini se renforce face au M5S. En Allemagne, le parti d'Angela Merkel chute. Épargnée par la poussée eurosceptique, l'Espagne est le seul grand pays de l'UE où les socialistes arrivent en tête. En Pologne : les conservateurs du PiS s'imposent. En Grèce, c'est un revers pour le parti de gauche du Premier ministre Alexis Tsipras, devancé de plus de 9 points par le principal parti d'opposition, la Nouvelle Démocratie (ND, droite). Des élections nationales anticipées se tiendront sans doute le 30 juin, selon les médias grecs.
À LIRE>> Européennes 2019 : les résultats dans les autres pays
      

13 h 01 - LR désormais "mer morte", selon Darmanin

      Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a déclaré sur France 2 qu'il fallait "reconnaître" que le Rassemblement national était sorti "gagnant" du scrutin avec 23,31 % des voix devant LREM (22,41 %). Pour Gérald Darmanin, la deuxième place, derrière le Rassemblement national, passe mal. "Je ne m'habitue pas. (...) La première fois que j'ai voté à l'élection présidentielle, c'était pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen", a-t-il déclaré. "Il faut continuer ce combat", a lancé le ministre et montrer que le Rassemblement national "est une voie sans issue". "Il y a manifestement une dorsale politique qui s'est installée entre le (Rassemblement) national et la majorité présidentielle. (...) Il faut la prendre en compte", a-t-il ajouté, appelant à "entrer dans un acte II du quinquennat" en étant "plus humain, plus à l'écoute", et "moins décider vers le haut". "Il faut faire son examen de conscience", a-t-il ajouté. Ancien membre des Républicains, Gérald Darmanin a également critiqué Laurent Wauquiez, chef de parti de son ancienne famille politique qui sort des élections européennes avec le pire score de l'histoire du parti. L'ancien parti présidentiel n'a réuni que 8,48 % des voix. "Monsieur Wauquiez a mis mon ancienne famille politique dans le mur. Je constate que Les Républicains sont désormais une mer morte. J'appelle tous les électeurs de droite, tous les élus locaux de droite à rejoindre le président de la République", a-t-il lancé.      

12 h 48 - Revue de presse : Macron dans "la mouise" ou "vainqueur des élections" ?

      Pour le président, "c'est "la mouise", un "demi-succès", un "sérieux revers" ou au contraire, un "pari (presque) remporté", voire une sortie en "vainqueur", selon les éditorialistes de ce lundi matin. Pour Libération qui salue "la croissance verte" du scrutin, "une nouvelle fois, le Rassemblement national rafle la mise" quand LREM "remporte la mouise". Son directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, s'interroge : "Cette déroute (de LR, NDLR), comme l'échec de Macron, en même temps que la percée verte et la survie du PS, reposent une question cruciale : qui peut contrer le nationalisme conquérant ?" Dans Le Figaro, Guillaume Tabard voit "comme une réplique du séisme de 2017" et ironise "en même temps, Emmanuel Macron a réussi à mobiliser les électeurs à la fois pour lui et contre lui. Il échoue d'un cheveu." Toujours dans le quotidien conservateur, Alexis Brézet estime "la recomposition en marche" et trouve que le président "remporte (presque) son pari". Cécile Cornudet des Échos, estime aussi que " Macron manque de peu son pari" et que " le parti de la majorité résiste bien". Elle évoque "la France bipolaire" : "Le Rassemblement national vs En marche, et autour un vaste désert." Au contraire, François Ernenwein de La Croix pense que "ces résultats sont un sérieux revers pour Emmanuel Macron". "Le vainqueur des élections européennes n'est pas celui qu'on croit", assure Nicolas Beytout de L'Opinion. "C'est lui, le chef de l'État, qui sort vainqueur des élections", poursuit-il en jugeant que "la stratégie du vote utile" a "ravagé la droite républicaine" et "atomisé la gauche".       
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A sa décharge, il semble s'en rendre compte, c'est déjà ça !

Si F.HOLLANDE faisait vraiment pareil, car retraité et en prendre conscience, ce ne serait pas mal en passant, car ces politiciens qui se croient indispensables, il y en a assez !

Jdeclef 27/05/2019 16h08LP

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