Européennes : et le vainqueur est... Emmanuel Macron
CHRONIQUE. Le chef de l'État peut se réjouir du résultat des
européennes. En talonnant le Rassemblement national, Emmanuel Macron confirme
sa légitimité.
Le
vote des européennes a vu trois vainqueurs : Marine Le Pen, Yannick Jadot et Emmanuel Macron. Des
miettes ont été laissées aux 31 autre concurrents. Grâce à la liste
de Jordan Bardella
(23,31 %), Marine Le Pen a pris sa revanche sur son échec à la
présidentielle de mai 2017 face à Emmanuel Macron. Victoire
symbolique d'une courte tête, mais victoire qui lui assure selon toute
vraisemblance d'être l'adversaire d'Emmanuel Macron à la présidentielle
de 2022 et, en attendant cette éventuelle et probable échéance,
d'être sa principale opposante. Relativisons cette victoire : la
présidente du Rassemblement national a fait mieux à plusieurs reprises dans le
passé.Le score inattendu de Yannick Jadot (13,47 %) est un événement politique d'importance. Il replace l'écologie dans le paysage pour les années à venir, l'écologie comme force à la fois politique, idéologique, électorale, force d'appoint comme de gouvernement et force d'avenir indiscutable.
Un encouragement à l'ambition
réformatrice
Quant
à Emmanuel Macron, ce n'est ni un défi, ni une provocation, ni un contresens
que de considérer que son résultat (22,41 %), s'il n'est pas triomphal,
est un authentique succès dont les conséquences politiques vont déjouer les
prévisions de ses adversaires. Ceux-là mêmes dont, depuis deux ans, la
coalition de fait n'avait pour objectif que de prendre sur lui la revanche de
l'élection de 2017. En réalisant, après une année d'épreuves et de menaces
nourries par la haine et tout en menant à bien une partie des réformes
auxquelles il s'était engagé, un score égal à celui de son élection. Il
confirme une légitimité qu'on était allé jusqu'à lui refuser scandaleusement et
une solidité capable de libérer son action. Le voilà même dispensé d'un
remaniement. Mieux encore, la déroute de la plupart des candidats à la
consultation d'hier marque le succès de la stratégie initiée lors de son
élection par le président de la République, que l'on a pris l'habitude de
définir comme une recomposition du paysage politique et dans laquelle Macron lui-même
voyait une révolution. De fait, le scrutin d'hier confirme l'affaissement des
forces politiques traditionnelles, celles de l'ancien monde, comme disait le
candidat Macron. Le paysage politique français sort indemne de l'épreuve
d'hier, deux ans après le coup de force du jeune président. C'est un
encouragement qui lui est donné à poursuivre son ambition réformatrice.Ces effets positifs ne doivent pas toutefois cacher les difficultés qui l'attendent dans le parachèvement de son œuvre. L'élection de dimanche est de nature à apaiser le climat de haine que, à droite comme à gauche, les forces politiques de l'ancien monde ont entretenu contre le président et son gouvernement. Ce scrutin révèle que l'opposition à leur politique n'est pas aussi radicale que certaines expressions de la démocratie directe peuvent le laisser penser depuis quelques mois. Marine Le Pen va un peu vite lorsqu'elle demande la dissolution. On aimerait que la démocratie reprenne ses droits. Le démocratie a parlé hier, dans sa majorité. Elle n'a pas voté en majorité pour le pouvoir de la rue.
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ex FN épouvantail que les médias ou
autres bien-pensants hypocrites agitent devant les français lambda à chaque
élections en rejouant la présidentielle pour leur faire peur et ça marche !
De toute façon le président n'a rien
perdu, c'était le principal pour lui et il a indirectement épongé la droite
divisée de WAUQUIEZ leader mal aimé dans les rangs de LR depuis le début dans ce
parti, car mauvais choix des membres cadres de ce parti de droite classique qui
si elle s'en débarrasse peut renaître...
C'est la seule vraie surprise,
car la chute est vertigineuse et quand on voit ce qui reste de la gauche qui
était déjà tombée, cela ne fait que confirmer le dégagisme amorcé des vieux
partis de l'ancienne classe politique sclérosée de 2017, alors on peut considérer,
que oui,c'est une victoire pour lui !
Quant aux VERTS EELV « les empêcheurs de tourner en rond »
ce sera comme d’habitude, « un pétard mouillé qui fera pschitt », et pas
étonnant il suffit de voir les précédentes élections Européennes ou il faisait
des scores équivalents et qui après ne se transformait en rien!
Car ne s’entendant
pas entre eux dans le paysage politique national et à qui on donnait des postes
de ministre de l’écologie ou équivalent plus médiocres les uns que les autres
dans les précédents gouvernements et donc pour les français qui croient à cette
écologie (hélas politique) votent dans
ce type d’élection internationale pour se donner bonne conscience, car n’ayant
que peu de choix dans cette classe politique au pouvoir, car c’est bien moral
et la mode bobo, l’écologie utopique dont nos dirigeants bien-pensants
hypocrites se targue d’en vouloir faire à chaque élection, (car ça fait des voix électorales, mais qui s’en fichent après leurs
élections !)
Jdeclef 28/05/2019 12h13LP