mardi 28 mai 2019

E.MACRON a gagné quoi pas grand-chose, le droit d'être toujours là grâce au RN :


Européennes : et le vainqueur est... Emmanuel Macron

CHRONIQUE. Le chef de l'État peut se réjouir du résultat des européennes. En talonnant le Rassemblement national, Emmanuel Macron confirme sa légitimité.

Le vote des européennes a vu trois vainqueurs : Marine Le Pen, Yannick Jadot et Emmanuel Macron. Des miettes ont été laissées aux 31 autre concurrents. Grâce à la liste de Jordan Bardella (23,31 %), Marine Le Pen a pris sa revanche sur son échec à la présidentielle de mai 2017 face à Emmanuel Macron. Victoire symbolique d'une courte tête, mais victoire qui lui assure selon toute vraisemblance d'être l'adversaire d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2022 et, en attendant cette éventuelle et probable échéance, d'être sa principale opposante. Relativisons cette victoire : la présidente du Rassemblement national a fait mieux à plusieurs reprises dans le passé.
Le score inattendu de Yannick Jadot (13,47 %) est un événement politique d'importance. Il replace l'écologie dans le paysage pour les années à venir, l'écologie comme force à la fois politique, idéologique, électorale, force d'appoint comme de gouvernement et force d'avenir indiscutable.

Un encouragement à l'ambition réformatrice

Quant à Emmanuel Macron, ce n'est ni un défi, ni une provocation, ni un contresens que de considérer que son résultat (22,41 %), s'il n'est pas triomphal, est un authentique succès dont les conséquences politiques vont déjouer les prévisions de ses adversaires. Ceux-là mêmes dont, depuis deux ans, la coalition de fait n'avait pour objectif que de prendre sur lui la revanche de l'élection de 2017. En réalisant, après une année d'épreuves et de menaces nourries par la haine et tout en menant à bien une partie des réformes auxquelles il s'était engagé, un score égal à celui de son élection. Il confirme une légitimité qu'on était allé jusqu'à lui refuser scandaleusement et une solidité capable de libérer son action. Le voilà même dispensé d'un remaniement. Mieux encore, la déroute de la plupart des candidats à la consultation d'hier marque le succès de la stratégie initiée lors de son élection par le président de la République, que l'on a pris l'habitude de définir comme une recomposition du paysage politique et dans laquelle Macron lui-même voyait une révolution. De fait, le scrutin d'hier confirme l'affaissement des forces politiques traditionnelles, celles de l'ancien monde, comme disait le candidat Macron. Le paysage politique français sort indemne de l'épreuve d'hier, deux ans après le coup de force du jeune président. C'est un encouragement qui lui est donné à poursuivre son ambition réformatrice.
Ces effets positifs ne doivent pas toutefois cacher les difficultés qui l'attendent dans le parachèvement de son œuvre. L'élection de dimanche est de nature à apaiser le climat de haine que, à droite comme à gauche, les forces politiques de l'ancien monde ont entretenu contre le président et son gouvernement. Ce scrutin révèle que l'opposition à leur politique n'est pas aussi radicale que certaines expressions de la démocratie directe peuvent le laisser penser depuis quelques mois. Marine Le Pen va un peu vite lorsqu'elle demande la dissolution. On aimerait que la démocratie reprenne ses droits. Le démocratie a parlé hier, dans sa majorité. Elle n'a pas voté en majorité pour le pouvoir de la rue.
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ex FN épouvantail que les médias ou autres bien-pensants hypocrites agitent devant les français lambda à chaque élections en rejouant la présidentielle pour leur faire peur et ça marche !

De toute façon le président n'a rien perdu, c'était le principal pour lui et il a indirectement épongé la droite divisée de WAUQUIEZ leader mal aimé dans les rangs de LR depuis le début dans ce parti, car mauvais choix des membres cadres de ce parti de droite classique qui si elle s'en débarrasse peut renaître...

C'est la seule vraie surprise, car la chute est vertigineuse et quand on voit ce qui reste de la gauche qui était déjà tombée, cela ne fait que confirmer le dégagisme amorcé des vieux partis de l'ancienne classe politique sclérosée de 2017, alors on peut considérer, que oui,c'est une victoire pour lui !

Quant aux VERTS EELV « les empêcheurs de tourner en rond » ce sera comme d’habitude, « un pétard mouillé qui fera pschitt », et pas étonnant il suffit de voir les précédentes élections Européennes ou il faisait des scores équivalents et qui après ne se transformait en rien! 

Car ne s’entendant pas entre eux dans le paysage politique national et à qui on donnait des postes de ministre de l’écologie ou équivalent plus médiocres les uns que les autres dans les précédents gouvernements et donc pour les français qui croient à cette écologie (hélas politique) votent dans ce type d’élection internationale pour se donner bonne conscience, car n’ayant que peu de choix dans cette classe politique au pouvoir, car c’est bien moral et la mode bobo, l’écologie utopique dont nos dirigeants bien-pensants hypocrites se targue d’en vouloir faire à chaque élection, (car ça fait des voix électorales, mais qui s’en fichent après leurs élections !)

Jdeclef 28/05/2019 12h13LP

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