lundi 20 mai 2019

Comment voulez-vous que les français s'intéressent à cette campagne électorale pour les européennes ?


Européennes : la tension monte à quelques jours du scrutin

Sous pression, la majorité présidentielle multiplie les attaques contre le Rassemblement national, qui veut transformer le scrutin en référendum anti-Macron.

Tic-tac. L'heure tourne, et à seulement six jours des élections européennes, l'heure n'est plus aux calculs d'apothicaires. Les partis politiques jettent désormais leurs dernières forces dans la bataille et n'hésitent pas à hausser le ton face à la perspective d'un scrutin particulièrement disputé. Le week-end a été marqué par un tir de barrage concerté de la majorité contre le Rassemblement national, accusé d'être le cheval de Troie des plans de Trump et de Poutine pour affaiblir l'Europe. Pour preuve, selon la Macronie, la présence à Paris de Steve Bannon, le sulfureux ex-stratège du président américain, qui a enchaîné les interviews avec les médias français pour encenser Marine Le Pen. Depuis des mois, LREM et RN sont au coude-à-coude dans les sondages, avec désormais un léger avantage pour le RN, loin devant Les Républicains et les partis de gauche, plus divisés que jamais.
Signe de la tension qui monte, la majorité a demandé aux chaînes qui organisent les derniers débats de mettre en place un « dispositif anti-fake news en direct ». Le premier rendez-vous a lieu lundi soir sur LCI et réunira quatorze têtes de liste lors de deux parties distinctes, avant deux ultimes soirées sur France 2 mercredi et sur BFM TV jeudi. Parallèlement, les différentes listes – 34 au total, un record – vont chercher à galvaniser leurs troupes lors de leurs derniers meetings, au bout d'une campagne plutôt atone, brouillée par la crise des Gilets jaunes et la sortie du grand débat. L'abstention, qui frôle la barre des 60 % dans les sondages, sera une nouvelle fois « le premier parti de France ».



Le gouvernement à l'attaque Très impliqué dans la dernière ligne droite, Édouard Philippe se rend lundi à Vesoul et mardi à Valenciennes. Le Premier ministre a été envoyé en première ligne par Emmanuel Macron, qui a demandé au gouvernement de s'activer jusqu'au bout au soutien de la tête de liste Nathalie Loiseau. Pas moins de quinze ministres se sont succédé dimanche lors d'un Facebook live de douze heures depuis un studio parisien. Il faut dire que l'alerte rouge est décrétée dans le camp présidentiel alors que la liste RN a le vent en poupe dans les enquêtes d'opinion. Et l'enjeu est de taille puisqu'une victoire dimanche du parti de Marine Le Pen, comme en 2014, serait considérée comme un échec personnel pour Emmanuel Macron qui a fait de l'Europe son cheval de bataille.



Pour conjurer cette perspective, le chef de l'État, qui reçoit lundi à l'Élysée le président du Conseil européen Donald Tusk, pourrait monter une nouvelle fois au front. « La voix de la France sera impactée en fonction du résultat des européennes. Le rôle du président de la République est de rappeler les enjeux pour la France. Il va continuer à s'impliquer », affirme le directeur de la campagne LREM Stéphane Séjourné à l'Agence France-Presse. Interview à la presse régionale ? Participation à une réunion publique ? La forme d'une intervention d'Emmanuel Macron, qui n'a cessé de dramatiser l'affrontement entre « progressistes » et « nationalistes », reste à déterminer.

 « Votez contre Macron »

Le RN mise, lui aussi, sur l'opposition frontale. « Votez contre Macron », peut-on lire en grosses lettres jaunes sur le tract électoral que le RN a diffusé à cinq millions d'exemplaires. Un référendum anti-Macron, c'est aussi la ligne suivie par La France insoumise, qui dispute la quatrième place aux écologistes d'EELV derrière LR. Dimanche encore, Jean-Luc Mélenchon a appelé à mettre Emmanuel Macron « dos au mur ». François-Xavier Bellamy, tête de liste LR, regrette, lui, la « mise en scène » du face-à-face annoncé entre LREM et RN ainsi que « l'antifascisme de théâtre » d'Emmanuel Macron.



Derrière les cinq premières listes assurées de compter des eurodéputés, les autres vont tout faire pour accrocher la barre fatidique des 5 %, nécessaire pour envoyer des élus au Parlement européen. En premier lieu, la liste Place publique/Parti socialiste, qui a reçu samedi le soutien tardif de François Hollande. L'ancienne ministre socialiste Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande, pourrait, elle, exprimer son soutien pour la liste LREM cette semaine.
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Et à ces élections EUROPENNES auxquelles pour certains, mais encore nombreux, de français lambda ne comprennent pas grand-chose !

Et pensent qu’elles ne servent pas à rien, car par la suite nos concitoyens ne sont pas associés vraiment aux décisions votées à ce parlement, si ce n’est que subir des décisions qui souvent ne leur plaisent pas !

Et « cerise sur ce gâteau empoisonné » qui se transforme à chaque fois entre un duel déjà subit à la présidentielle pour cette fois-ci encore similaire à d’autres dans le passé de M.LEPEN (RN) opposé E.MACRON (LREM) indirectement qui d’ailleurs c’est investi lui-même pour faire obstacle au vilain canard noir du populisme et de l’extrême droite ce qui n’est pas nouveau !

Les plus raisonnables (peut-être) des électeurs grossiront l’abstention, car ne connaissant pas assez les autres candidats des 34 listes en lice, une fumisterie médiatique sans nom, car on attend toujours ce type d’élection pour essayer de parler de l’Europe si divisée ce qui serait utile, mais en fait on ramène cela à nos problèmes nationaux de politique politicienne et même pour cela les français votent toujours aussi mal, car au final, cela ne changera rien dans notre gestion intérieure de notre pays par le pouvoir en place !

Jdeclef 20/05/2019 09h40

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