Européennes : la tension monte à quelques jours du
scrutin
Sous pression, la majorité présidentielle multiplie les
attaques contre le Rassemblement national, qui veut transformer le scrutin en
référendum anti-Macron.
Tic-tac.
L'heure tourne, et à seulement six jours des élections européennes, l'heure
n'est plus aux calculs d'apothicaires. Les partis politiques jettent désormais
leurs dernières forces dans la bataille et n'hésitent pas à hausser le ton face
à la perspective d'un scrutin particulièrement disputé. Le week-end a été
marqué par un tir de barrage concerté de la majorité contre le Rassemblement
national, accusé d'être le
cheval de Troie des plans de Trump et de Poutine pour affaiblir l'Europe. Pour preuve, selon la
Macronie, la
présence à Paris de Steve Bannon, le sulfureux ex-stratège du président
américain, qui a enchaîné les interviews avec les médias français pour encenser
Marine Le Pen. Depuis
des mois, LREM et RN sont
au coude-à-coude dans les sondages, avec désormais un léger avantage pour le
RN, loin devant Les
Républicains et les partis de gauche, plus divisés que jamais.Signe de la tension qui monte, la majorité a demandé aux chaînes qui organisent les derniers débats de mettre en place un « dispositif anti-fake news en direct ». Le premier rendez-vous a lieu lundi soir sur LCI et réunira quatorze têtes de liste lors de deux parties distinctes, avant deux ultimes soirées sur France 2 mercredi et sur BFM TV jeudi. Parallèlement, les différentes listes – 34 au total, un record – vont chercher à galvaniser leurs troupes lors de leurs derniers meetings, au bout d'une campagne plutôt atone, brouillée par la crise des Gilets jaunes et la sortie du grand débat. L'abstention, qui frôle la barre des 60 % dans les sondages, sera une nouvelle fois « le premier parti de France ».
« Votez contre Macron »
Le
RN mise, lui aussi, sur l'opposition frontale. « Votez contre
Macron », peut-on lire en grosses lettres jaunes sur le tract électoral
que le RN a diffusé à cinq millions d'exemplaires. Un référendum anti-Macron,
c'est aussi la ligne suivie par La France insoumise, qui dispute la quatrième
place aux écologistes d'EELV derrière LR. Dimanche encore, Jean-Luc Mélenchon a
appelé à mettre Emmanuel Macron « dos au mur ». François-Xavier
Bellamy, tête de liste LR, regrette, lui, la
« mise en scène » du face-à-face annoncé entre LREM et RN ainsi
que « l'antifascisme de théâtre » d'Emmanuel Macron.
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Et à ces élections EUROPENNES auxquelles
pour certains, mais encore nombreux, de français lambda ne comprennent pas
grand-chose !
Et pensent qu’elles ne servent pas à rien,
car par la suite nos concitoyens ne sont pas associés vraiment aux décisions
votées à ce parlement, si ce n’est que subir des décisions qui souvent ne leur
plaisent pas !
Et « cerise
sur ce gâteau empoisonné » qui se transforme à chaque fois entre un
duel déjà subit à la présidentielle pour cette fois-ci encore similaire à d’autres
dans le passé de M.LEPEN (RN) opposé E.MACRON (LREM) indirectement qui d’ailleurs
c’est investi lui-même pour faire obstacle au vilain canard noir du populisme
et de l’extrême droite ce qui n’est pas nouveau !
Les plus raisonnables (peut-être) des
électeurs grossiront l’abstention, car ne connaissant pas assez les autres
candidats des 34 listes en lice, une fumisterie médiatique sans nom, car on
attend toujours ce type d’élection pour essayer de parler de l’Europe si
divisée ce qui serait utile, mais en fait on ramène cela à nos problèmes
nationaux de politique politicienne et même pour cela les français votent
toujours aussi mal, car au final, cela ne changera rien dans notre gestion intérieure
de notre pays par le pouvoir en place !
Jdeclef 20/05/2019 09h40