dimanche 12 mai 2019

Une tradition désuète de cette V eme république qui aime ce type d’événements ?


Mais pourquoi Emmanuel Macron va-t-il accueillir deux touristes à Villacoublay ?

Quatre otages, trois morts, dont deux commandos marine, deux touristes en vacances dans une zone à risques, selon le Quai d'Orsay. Le point de vue de Jean Guisnel.


En début de soirée, Emmanuel Macron fera comme l'ont fait ses prédécesseurs : il se rendra sur l'aérodrome militaire de Villacoublay pour accueillir deux Français pris en otages et libérés grâce aux efforts des armées de la République et de ses alliés. Or, ce geste présidentiel à venir provoque un certain malaise : le premier des Français est-il vraiment dans son rôle en allant accueillir des otages retenus durant cinq jours et qui se trouvaient dans le parc de la Pendjari ni pour y exercer une mission nécessaire ni pour informer leurs contemporains en tentant de décoder les événements de cette région complexe et déchirée ? Bien au contraire, et jusqu'à preuve du contraire, Laurent Lassimouillas et Patrick Pique ne sont que deux touristes, dont les accessoires de voyage étaient ceux des vacanciers.
Comme chacun de nous, ils avaient le droit de faire ce qu'ils voulaient. Sauf à insulter le bon sens en allant se distraire dans une région en guerre, qui plus est en violant les consignes de sécurité les plus élémentaires, puisque le Quai d'Orsay invitait nos compatriotes à ne pas se rendre dans cette région du Bénin. Pour une simple raison : elle est infestée de djihadistes à la recherche du plus gros des gibiers, les Européens, dont les États payent des rançons. Et Emmanuel Macron va les accueillir avec les honneurs ? Sans même avoir fustigé leur inconscience dans le communiqué annonçant leur libération ? Il y a un gros problème. Même si l'Élysée souligne qu'aucune cérémonie officielle n'est prévue et qu'il s'agira seulement pour le président de clore une opération qu'il avait ordonnée en personne.

Le prix le plus élevé

La deuxième raison du malaise – à moins que ce soit la première – est vraiment choquante. Sauver ces promeneurs a coûté la vie à deux soldats d'élite, deux membres du commando Hubert de la marine nationale, la crème de la crème des forces spéciales, qui sont morts en allant les arracher aux griffes de leurs ravisseurs. Ces combattants aguerris, Cédric de Pierrepont et Alain Bartoncello, ont accompli jusqu'à leur dernier souffle de vie la mission à laquelle ils avaient consacré leur existence. Les deux officiers mariniers ne se sont pas posé la question de savoir pourquoi ces Français que le chef des armées, Emmanuel Macron, leur a demandé d'aller récupérer avaient choisi de passer leurs vacances en enfer. Ils ont fait de leur mieux, avec une vingtaine d'autres soldats, pour accomplir la mission. Elle était légitime, ils savaient qu'elle pouvait leur coûter le prix le plus élevé, ils l'ont conduite. Non pas sans réfléchir, bien au contraire, mais en prenant des risques calculés afin de ne pas faire de mal aux otages.
De ce point de vue, c'est une réussite à 100 %. Et les Français libérés ont toutes les raisons de se féliciter d'être les citoyens d'un pays qui va chercher ses ressortissants au bout de l'enfer, quand les conditions sont réunies. Eussent-ils été Britanniques ou Américains, la situation aurait été différente : c'est avec leur compagnie d'assurance que les ravisseurs auraient négocié. Et s'ils n'avaient pas eu d'assurance... Cette fois, la balade aura coûté trois vies, dont celle du guide africain des voyageurs.

Reconnaissance nationale

Mardi matin, à 11 heures, dans la cour d'honneur des Invalides, le président de la République accueillera les dépouilles de Cédric de Pierrepont et d'Alain Bartoncello, lors d'une cérémonie officielle d'hommage. Il y sera à sa place. Celle du chef des armées qui a ordonné une riposte justifiée, rapide et fort coûteuse, à tous points de vue. Elle a mis en œuvre des forces spéciales comptant parmi les rares au monde – les doigts d'une seule main sont trop nombreux pour les recenser – capables de conduire de telles missions. Les Parisiens sont invités à se rendre sur le pont Alexandre-III, peu avant la cérémonie, pour saluer leurs dépouilles lors de leur passage. Ces deux officiers mariniers morts pour délivrer leurs concitoyens portaient le même grade (équivalent à sergent-chef dans l'armée de terre), celui de « maître ». Belle appellation pour des seigneurs de la guerre. Ils méritent la reconnaissance nationale et les honneurs qui leur seront rendus. Et dans ce cas, la présence d'Emmanuel Macron s'impose.
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Nos présidents se font mousser en organisant ce type d’accueil qui ne font que de la publicité pour ces djihadistes malfaisants !

Ces otages sont heureux qu’ont les aient récupérés et sauvés çà se comprend, et tant mieux, mais c’est suffisant, la France a fait ce qu’il fallait pour nos compatriotes c’est son devoir de secourir au mieux des français en danger !

Mais par contre il faut rendre un hommage appuyé aux soldats d’élites qui ont donné leurs vies dans cette opération est nettement plus important par leurs actions et professionnalisme de haut niveau !

Et puis arrêtons cette notion de risque voire « zone rouge » hypothétique variable à l’attention de touristes, car cette Afrique centrale ou subsaharienne est connue par son instabilité et ses bandes de djihadistes incontrôlés sur un territoire immense à cheval sur plusieurs pays, il n’y a même pas à se renseigner soi-disant sur le site du quai d’ORSAY, il n’y a qu’à suivre l’actualité depuis 2013 si l’armée française combat dans ces régions, il y a bien des raisons pour cela !

Donc l’excuse de ne pas savoir ne tient pas, alors que l’on arrête ces polémiques médiatiques, si on en prend le risque, on l’assume en admettant que l’on a mal évalué, celui-ci !

D’ailleurs j’ai voyagé dans beaucoup de pays et pour les safaris il y a des pays spécialisés pour ce type de voyage j’ai fait des safaris au KENYA, AFRIQUE DU SUD, TANZANIE avec leurs réserves sécurisées pour autant pas totalement sans risque...

Tout comme les pays nombreux que j’ai visité au séjourné, notamment au moyen orient ou d’autres totalitaires ou j’ai échappé par chance à des attentats, c’est attirant de voyager de par le monde, mais maintenant devenu plus risqué qu’avant dans certaines zones, il faut en prendre conscience, dernier exemple le SRI LANKA car le facteur terrorisme est à ajouter aux dangers divers !

Jdeclef 12/05/2019 11h23LP

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