Mais pourquoi Emmanuel Macron va-t-il accueillir deux
touristes à Villacoublay ?
Quatre otages, trois morts, dont deux commandos marine, deux
touristes en vacances dans une zone à risques, selon le Quai d'Orsay. Le point
de vue de Jean Guisnel.
Comme chacun de nous, ils avaient le droit de faire ce qu'ils voulaient. Sauf à insulter le bon sens en allant se distraire dans une région en guerre, qui plus est en violant les consignes de sécurité les plus élémentaires, puisque le Quai d'Orsay invitait nos compatriotes à ne pas se rendre dans cette région du Bénin. Pour une simple raison : elle est infestée de djihadistes à la recherche du plus gros des gibiers, les Européens, dont les États payent des rançons. Et Emmanuel Macron va les accueillir avec les honneurs ? Sans même avoir fustigé leur inconscience dans le communiqué annonçant leur libération ? Il y a un gros problème. Même si l'Élysée souligne qu'aucune cérémonie officielle n'est prévue et qu'il s'agira seulement pour le président de clore une opération qu'il avait ordonnée en personne.
Le prix le plus élevé
La
deuxième raison du malaise – à moins que ce soit la première – est vraiment
choquante. Sauver ces promeneurs a coûté la vie à deux soldats d'élite, deux
membres du commando Hubert de la marine nationale, la crème de la crème des
forces spéciales, qui sont morts en allant les arracher aux griffes de leurs
ravisseurs. Ces combattants aguerris, Cédric de Pierrepont et Alain
Bartoncello, ont accompli jusqu'à leur dernier souffle de vie la mission à
laquelle ils avaient consacré leur existence. Les deux officiers mariniers ne
se sont pas posé la question de savoir pourquoi ces Français que le chef des
armées, Emmanuel Macron, leur a demandé d'aller récupérer avaient choisi de
passer leurs vacances en enfer. Ils ont fait de leur mieux, avec une vingtaine
d'autres soldats, pour accomplir la mission. Elle était légitime, ils savaient
qu'elle pouvait leur coûter le prix le plus élevé, ils l'ont conduite. Non pas
sans réfléchir, bien au contraire, mais en prenant des risques calculés afin de
ne pas faire de mal aux otages.De ce point de vue, c'est une réussite à 100 %. Et les Français libérés ont toutes les raisons de se féliciter d'être les citoyens d'un pays qui va chercher ses ressortissants au bout de l'enfer, quand les conditions sont réunies. Eussent-ils été Britanniques ou Américains, la situation aurait été différente : c'est avec leur compagnie d'assurance que les ravisseurs auraient négocié. Et s'ils n'avaient pas eu d'assurance... Cette fois, la balade aura coûté trois vies, dont celle du guide africain des voyageurs.
Reconnaissance nationale
Mardi
matin, à 11 heures, dans la cour d'honneur des Invalides, le
président de la République accueillera les dépouilles de Cédric de Pierrepont
et d'Alain Bartoncello, lors d'une cérémonie officielle d'hommage. Il y sera à
sa place. Celle du chef des armées qui a ordonné une riposte justifiée, rapide
et fort coûteuse, à tous points de vue. Elle a mis en œuvre des forces
spéciales comptant parmi les rares au monde – les doigts d'une seule main sont
trop nombreux pour les recenser – capables de conduire de telles missions. Les
Parisiens sont invités à se rendre sur le pont Alexandre-III, peu avant la
cérémonie, pour saluer leurs dépouilles lors de leur passage. Ces deux
officiers mariniers morts pour délivrer leurs concitoyens portaient le même
grade (équivalent à sergent-chef dans l'armée de terre), celui de
« maître ». Belle appellation pour des seigneurs de la guerre. Ils
méritent la reconnaissance nationale et les honneurs qui leur seront rendus. Et
dans ce cas, la présence d'Emmanuel Macron s'impose.
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Nos présidents se font
mousser en organisant ce type d’accueil qui ne font que de la publicité pour ces
djihadistes malfaisants !
Ces otages sont heureux
qu’ont les aient récupérés et sauvés çà se comprend, et tant mieux, mais c’est
suffisant, la France a fait ce qu’il fallait pour nos compatriotes c’est son
devoir de secourir au mieux des français en danger !
Mais par contre il faut
rendre un hommage appuyé aux soldats d’élites qui ont donné leurs vies dans
cette opération est nettement plus important par leurs actions et professionnalisme
de haut niveau !
Et puis arrêtons cette
notion de risque voire « zone rouge »
hypothétique variable à l’attention de touristes, car cette Afrique centrale ou
subsaharienne est connue par son instabilité et ses bandes de djihadistes incontrôlés
sur un territoire immense à cheval sur plusieurs pays, il n’y a même pas à se renseigner
soi-disant sur le site du quai d’ORSAY, il n’y a qu’à suivre l’actualité depuis
2013 si l’armée française combat dans ces régions, il y a bien des raisons pour
cela !
Donc l’excuse de ne pas
savoir ne tient pas, alors que l’on arrête ces polémiques médiatiques, si on en
prend le risque, on l’assume en admettant que l’on a mal évalué, celui-ci !
D’ailleurs j’ai voyagé
dans beaucoup de pays et pour les safaris il y a des pays spécialisés pour ce type
de voyage j’ai fait des safaris au KENYA, AFRIQUE DU SUD, TANZANIE avec leurs
réserves sécurisées pour autant pas totalement sans risque...
Tout comme les pays
nombreux que j’ai visité au séjourné, notamment au moyen orient ou d’autres totalitaires
ou j’ai échappé par chance à des attentats, c’est attirant de voyager de par le
monde, mais maintenant devenu plus risqué qu’avant dans certaines zones, il
faut en prendre conscience, dernier exemple le SRI LANKA car le facteur
terrorisme est à ajouter aux dangers divers !
Jdeclef 12/05/2019
11h23LP