LREM : la pêche aux – gros – poissons verts
CHRONIQUE. À quelques jours des élections européennes,
l'ancienne ministre Ségolène Royal est ferrée, mais Nicolas Hulot nage encore
entre deux eaux…
Mais cela semble suffire au bonheur de Pascal Canfin, numéro deux de la liste En marche ! « Si elle soutient le projet que l'on défend pour accélérer la transition écologique en Europe, ça me va très bien. Est-ce que ça veut dire qu'elle va mettre un bulletin Nathalie Loiseau dans l'urne ? Je ne sais pas », dit-il sur BFM TV. Mais peu importe, finalement. Un soutien de poids, même à moitié convaincu, vaut de l'or par les temps qui courent.
Il ne suffit pas à la majorité présidentielle, pour rattraper le retard sur le Rassemblement national qu'indiquent les sondages, de taper fort sur le parti de Marine Le Pen et ses accointances étrangères, il lui faut aussi draguer à droite et à gauche. La droite, Édouard Philippe s'en charge, en meeting chaque soir ou presque. La gauche existe tellement peu que c'est sa composante écologique que le chef de l'État peut espérer séduire in extremis.
Hulot l'indécis
Ce
n'est pas pour rien que se tiendra ce jeudi le premier conseil de défense
écologique, nouvelle instance annoncée le 25 avril dernier par
Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse. Le délai est un peu court pour
convaincre, mais qui ne tente rien n'a rien. Or il y a urgence. Aux dernières
nouvelles, Nicolas Hulot ne sait toujours pas pour qui il va voter. « J'attends
celui qui aura une vision claire, des moyens réglementaires et financiers pour
y parvenir. Sinon c'est du pipeau », nous
expliquait-il la semaine dernière. L'un de ses proches, le député Matthieu
Orphelin, qui a démissionné du groupe LREM en février dernier, assure dans le JDD qu'en l'état il
ne peut pas « décemment » voter pour la liste En marche !
Certes, il ne ferme pas complètement la porte : « Pour que je revoie
ma position, il faudrait que le gouvernement corrige sa copie. (…) Dès le
premier conseil de défense écologique, le 23 mai, l'exécutif
pourrait, par exemple, utilement s'engager sur un moratoire pour suspendre
toutes les futures constructions de grands centres commerciaux, comme le projet
démesuré d'EuropaCity. »La pêche aux soutiens verts devient chaque jour un peu plus coûteuse pour l'exécutif. Mais, dans cinq jours, elle sera fermée !
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Qu’est-ce qu’on voit resurgir : On
verra si MACRON piégera l’opportuniste
Ségolene ROYAL ex compagne du président
HOLLANDE éléphante PS devenue ministre de l’écologie de son gouvernement, ex
candidate à la présidence de la république battue en 2007 (heureusement) d’une médiocrité lamentable, mais politicienne
professionnelle très bavarde, spécialiste des couacs, et catastrophes par ses
décisions hasardeuses, pleurnicharde championne des avatars divers, quand on la
met sur la touche, comme cela lui est déjà arrivée !
Ajouté à cela dans ce type d’élections européennes,
la renaissance des verts écolos politique EELV « empêcheurs de tourner en ronds » dont a subi l’incompétence
des ex ministres des gouvernements précédents !
Car chez nos concitoyens, il y a
toujours des gogos pour voter pour elle ou pour les écolos en général pour ne pas
donner leurs voix au vilain RN ou à la REM de MACRON qui a beaucoup déçu ces
derniers temps et depuis au moins 1 an !
Quant à l’Europe pour tous ces français
lambda, c’est abstrait et toujours pas compris, il n’en voit pas les avantages,
que les inconvénients et pour la France rien ne changera hélas !
Jdeclef 21/05/2018 11h54 LP
