jeudi 23 mai 2019

Cet ex ministre ex PS tribun théâtral de cette ancienne classe politique qui n'a pas été dégagé, pourtant ce qu'il prônait pour les autres candidats :


Plan B : ce document que Mélenchon voudrait oublier

« Le Point » s'est procuré le livret de La France insoumise qui prévoyait, en 2017, de « sortir de l'Union européenne » et d'abandonner l'euro.

« Le plan B existe toujours », assure Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise pour les élections européennes. Mais il n'a plus grand-chose à voir avec celui qu'annonçait Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle de 2017. Aujourd'hui, il est officiellement question de « renégocier tous ensemble pour tenir les promesses de l'Europe » et de « désobéir aux dispositions qui posent problème » en cas d'échec. Un projet beaucoup plus « Europe friendly » que prévu à l'origine.
Le Point a mis la main sur le fameux livret rédigé en 2017 et à la demande du patron de LFI par plusieurs cadres, dont Djordje Kuzmanovic (envolé depuis vers d'autres cieux) et Sophie Rauszer, n° 23 sur la liste aux européennes, et de hauts fonctionnaires. On y lit, noir sur blanc, que Mélenchon prévoyait de « sortir de l'Union européenne », de « stopper la contribution de la France au budget de l'Union européenne » et de « revenir à une monnaie nationale » avant de « mettre en œuvre le protectionnisme ». Un menu Frexit que François Asselineau n'aurait pas renié.

« Ils voulaient me faire dire qu'on sortait de l'euro »

Mais alors en pleine ascension dans les sondages, Mélenchon avait préféré enterrer le document pour éviter de faire peur aux électeurs pro-européens. « Ils voulaient me faire dire qu'on sortait de l'euro », s'était-il plaint à un cadre de LFI lors d'un déjeuner.
À l'époque, déjà, plusieurs cadres dénonçaient parfois en interne les méthodes radicales du leader Insoumis, capable de rayer d'un trait de plume des dispositions du programme décidées et préparées de manière collégiale. Mais, selon Djordje Kuzmanovic, les choses ont vraiment empiré après la présidentielle. « Au moment de la campagne, on pouvait faire remonter des idées dans les réunions organisées par Charlotte Girard (porte-parole de Mélenchon et coordinatrice de la campagne, NDLR). Après la campagne, la seule chose que l'on pouvait faire pour influencer le programme de La France insoumise, c'était de déjeuner avec Jean-Luc Mélenchon », se plaint Kuzmanovic.
Des critiques partagées par plusieurs cadres qui ont claqué la porte de La France insoumise ces derniers mois. En plus de Kuzmanovic, Thomas Guénolé, Andréa Kotarac (qui soutient le Rassemblement national), François Cocq, cofondateur du Parti de gauche, banni d'un simple tweet, ou l'économiste Liêm Hoang-Ngoc, qui déplorait justement ce changement de stratégie vis-à-vis de l'Union européenne, ont claqué la porte.
Militante très populaire et veuve de François Delapierre, le « fils spirituel » de Mélenchon décédé en 2015, Charlotte Girard a annoncé qu'elle se retirait de la coresponsabilité du programme. Quant à Henri Peña-Ruiz, philosophe qui a donné le dernier cours de l'école de La France insoumise sur la laïcité, il a préféré soutenir la tête de liste communiste Ian Brossat pour les européennes plutôt que La France Insoumise. Mélenchon a-t-il prévu un plan B pour les remplacer ?
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Lors de la présidentielle de 2017 et a créé son parti LFI grâce à son bagout de tribun et ses meetings spectaculaires de campagne en 2017 qui ont pu leurrer une frange de gens simples chez les français lambda est un inutile de plus et menteur à ses heures, mais il n'y a pas que lui, car nanti en plus, ce qui sonne faux pour un leader d’extrême gauche et en plus trop vieux pour espérer accéder aux plus hautes fonctions présidentielles en 2022 !

Une preuve de plus que les extrêmes ne servent à rien en France et ne peuvent gouverner correctement le pays, même si celui-ci n’est pas au mieux loin de là depuis des décennies sous quelques bords politiques qu’ils soient par les dirigeants passés ou présent !

Car hélas les français si versatiles ne savent pas voter, car individualistes pratiquants « le chacun pour soi » depuis plus de trente ans et n’arrivent pas à se débarrasser de ces boulets « empêcheurs de tourner en rond » et par le fait rendent indirectement notre pays ingouvernable jusqu’à la limite de l’anarchie latente...

Jdeclef 23/05/2019 12h00LP

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