« Attaque » à Lyon : une chasse à l'homme
lancée pour retrouver le suspect
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une
enquête après l'explosion d'un colis piégé vendredi en plein cœur de Lyon.
L'homme est parti avec son vélo du quartier de La Guillotière, sur la rive gauche du Rhône, le visage camouflé par des lunettes et la tête couverte. Il a ensuite traversé le pont jusqu'à la place Bellecour avant d'emprunter la rue Victor-Hugo, actuellement en travaux de rénovation, selon les informations de notre correspondante à Lyon. Le suspect est descendu de son vélo, a déposé un sac en papier kraft devant la boulangerie La Brioche dorée. Il a déclenché l'explosion avec son téléphone 1 minute 30 plus tard, avant de repartir dans le quartier de La Guillotière, à 500 mètres de là. On perd ensuite sa trace
Collomb fait part de son émotion
De
retour d'un voyage au Japon, le
maire de Lyon et ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a confié
samedi matin à l'Agence France-Presse
son
« émotion » et sa « surprise parce que Lyon est plutôt une
ville calme ». « À Lyon, nous avons un dispositif de vidéoprotection
qui est assez étendu », a indiqué l'édile, joint par téléphone. « On
a vu à la fois la personne arriver et repartir sur son vélo, donc peut-être aurons-nous
un certain nombre de témoins qui pourront faire avancer l'enquête »,
a-t-il ajouté.Chargée du dossier, la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert « une enquête de flagrance des chefs de tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Toutefois, la garde des Sceaux Nicole Belloubet a souligné vendredi soir qu'il était « trop tôt » pour évoquer « un acte terroriste ». « Au vu des résultats, on pourra effectivement qualifier cette enquête », a-t-elle précisé.
L'individu est suspecté d'avoir déposé un sac ou colis explosif contenant des vis, clous ou boulons devant une boulangerie de la rue Victor-Hugo, une artère piétonne commerçante située au cœur de Lyon, près de l'emblématique place Bellecour. D'après un dernier bilan, 13 personnes – neuf femmes dont une enfant de dix ans et quatre hommes – ont été touchées par l'explosion, 11 ayant été hospitalisées. Toutes ne sont blessées que légèrement, « atteintes aux membres inférieurs », selon Gérard Collomb. Le maire du 2e arrondissement Denis Broliquier a précisé que « la charge était relativement peu importante puisqu'elle a provoqué par souffle l'explosion des vitres de la banque réfrigérée, mais on ne voit pas plus » de dégâts. Une source administrative locale a confirmé samedi à l'AFP que le colis contenait une « charge explosive relativement faible » et avait été « déclenché à distance ».
Périmètre de sécurité levé
Sur
place samedi matin, le périmètre de sécurité était levé et quelques passants se
montraient intrigués par les nombreux journalistes postés devant la façade de
la boulangerie ciblée par l'explosion où était attendu Gérad Collomb dans la
matinée. La façade, dont le volet métallique demeurait fermé, et ses abords ne
portaient aucun stigmate de l'explosion, a constaté un journaliste de l'AFP.
« Lyon se réveille choquée, mais Lyon se réveille aussi dans le calme,
comme l'ont été d'ailleurs les Lyonnaises et les Lyonnais hier en fin
d'après-midi (...). Bien sûr, on se réveille avec beaucoup de questions, mais
le plus efficace aujourd'hui est de laisser l'enquête se dérouler », a
déclaré sur BFM TV le président de la métropole de Lyon David Kimelfeld,
également présent rue Victor-Hugo samedi matin. Un centre d'accueil des
victimes a été ouvert dans un gymnase du centre-ville.Vendredi soir, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le procureur de Paris, Rémy Heitz, se sont brièvement rendus sur les lieux de la déflagration sans faire de déclaration devant la presse. Les faits se sont produits au moment où la France s'apprête à voter dimanche pour élire ses députés au Parlement européen. Le scrutin a commencé dans plusieurs États membres depuis jeudi. Dans une première réaction vendredi, Emmanuel Macron a évoqué « une attaque », mais dans un tweet envoyé dans la soirée, le chef de l'État s'est montré plus prudent, déplorant simplement « la violence qui s'est abattue » sur les Lyonnais, avant d'adresser ses « pensées » aux blessés.
La France n'avait plus connu
d'attaque au colis piégé depuis décembre 2007, lorsqu'une explosion dans un
cabinet d'avocats – dont les raisons sont à ce jour restées inexpliquées –
avait fait un mort et un blessé. Mais depuis la fusillade de Strasbourg qui a
fait cinq morts et 11 blessés en décembre dernier, le plan Vigipirate
est resté au niveau « Sécurité renforcée – Risque attentat » sur tout
le territoire, signe d'une menace terroriste persistante aux yeux des
autorités.
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grand-chose pour banaliser par du politiquement
correct une insécurité aveugle
grandissante dans notre pays fomentée par des
déséquilibrés ou fanatiques divers ajouté à la délinquance habituelle
quotidienne en augmentation qui sont parmi nous dans nos villes partout en FRANCE
!
Langage de compassion pour les victimes
bien sûr de nos dirigeants bienpensants rodés à ce genre de commentaires et à
la veille d'élections européennes, coïncidence (bien sûr) avec cette extrême
droite bien placée dans les sondages médiatiques pour effrayer les français
lambda...
C'est néanmoins une forme de terrorisme
d'un individu pour blesser ou tuer lâchement des innocents !
Le suspect figurant sur les vues de caméra
de surveillance de la ville le montre bien à vélo revêtu d'une cagoule pour
dissimuler son visage avant son geste pour tuer ou blesser de pauvres victimes,
qui étaient là au mauvais endroit ou mauvais moment !
Heureusement pour les victimes elles ne
sont que des blessées soi-disant pas trop graves, maigre consolation, et sur la
situation de notre pays sur une insécurité bien présente hélas dans la vie
quotidienne des français !
Jdeclef 25/05/2019 10h09LP