vendredi 10 mai 2019

La hélas on voit la FRANCE étatique qui ne sait que pérorer à l'image de nos dirigeants bobos bien-pensants donneurs de leçons qui ne s'écoutent parler que pour rien dire de concret !?


L'Assemblée nationale au chevet de Notre-Dame

L'Assemblée se penche, ce vendredi, sur le projet de loi encadrant la restauration de Notre-Dame, gravement endommagée par l'incendie du 15 avril.


Gestion des dons qui ont afflué, conduite de travaux délicats sur un joyau patrimonial : l'Assemblée se penche ce vendredi 10 mai sur le projet de loi encadrant la restauration de Notre-Dame, dont les délais réduits et les dérogations envisagées aux règles font l'objet de débats passionnés. La restauration de la cathédrale, chef-d'œuvre de l'art gothique gravement endommagé le 15 avril par un incendie, représente « un défi inédit », technique, architectural et financier, pour le gouvernement qui a fait le choix d'accompagner sa mise en œuvre par un texte spécifique. Celui-ci passera ensuite au Sénat dès le 27 mai.
Face aux dons et aux promesses de dons de particuliers, d'entreprises ou de collectivités, qui approcheraient désormais le milliard d'euros, le gouvernement a voulu mettre en place un dispositif de gestion et de contrôle. Le texte entérine l'ouverture de la souscription nationale depuis le 16 avril et prévoit que l'ensemble des dons recueillis seront reversés à l'État ou à un établissement public. Les donateurs particuliers pourront bénéficier d'une réduction d'impôts de 75 % dans la limite de 1 000 euros pour tous les dons effectués entre le 16 avril et le 31 décembre 2019.

Cette première partie du projet de loi a été peu critiquée au Palais-Bourbon, la seule question en débat étant de savoir ce que l'État ferait d'un éventuel surplus des dons, une fois les travaux réalisés. Pourquoi ne pas redistribuer l'argent restant à d'autres cathédrales ou églises en péril, ont suggéré des élus. En commission, la rapporteuse Anne Brugnera (LREM) a appelé à la prudence, estimant que ce débat sur les excédents pourrait pousser « certains à se rétracter alors que le chiffrage des travaux n'a pas débuté ». Le ministre de la Culture Franck Riester a, lui, affirmé que « tout l'argent des dons » ira bien à Notre-Dame. Le montant total des travaux ne dépasserait pas 600 à 700 millions d'euros, selon diverses estimations.

Dérogations litigieuses La seconde partie du projet de loi est plus controversée. Elle porte sur la création par ordonnances d'un établissement public pour concevoir, réaliser et coordonner les travaux. Il est prévu également une habilitation du gouvernement à déroger si nécessaire à certaines règles d'urbanisme, de protection de l'environnement, de commande publique ou de préservation du patrimoine.
Des députés d'opposition ont critiqué un « blanc-seing » donné au gouvernement pour la création d'un établissement public, avant même d'en connaître la composition. La rapporteuse a justifié la mesure par la volonté de faire participer les acteurs concernés comme la Mairie de Paris et le diocèse. Mais c'est la carte blanche pour déroger à certaines règles qui est la plus polémique, beaucoup y voyant les conséquences de la volonté d'Emmanuel Macron de voir se réaliser les travaux en cinq ans. « Il n'est pas question de remettre en cause les principes fondamentaux de la préservation du patrimoine », mais de « gagner du temps sur les démarches administratives », a tenté de rassurer Franck Riester.
 « Les bâtisseurs de cathédrales travaillent pour l'éternité. Qui sommes-nous pour précipiter la rénovation de Notre-Dame et nous éloigner des règles d'urbanisme ? » a dénoncé Brigitte Kuster (LR), son président de groupe Christian Jacob affirmant sa volonté « que le droit commun soit préservé ». « Ce n'est pas en imposant un agenda » calqué sur « les Jeux olympiques de Paris en 2024 » que « nous serons fidèles » à Notre-Dame, a fustigé Alexis Corbière (LFI), Marie-George Buffet (PCF) redoutant que ces « dérogations » ne créent « un précédent ».
Enfin, si la question architecturale n'est pas évoquée dans le projet de loi, certains comptent bien la mettre sur la table. Constance Le Grip (LR) a déjà tenté sans succès en commission d'inscrire le principe d'une restauration « à l'identique », afin d'« empêcher des gestes architecturaux qui aillent trop loin ». Le chef de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a, lui, décidé de lancer une pétition pour une reconstruction « à l'identique ». La rapporteuse, qui s'appuie sur l'avis d'architectes, affirme que c'est « en fait impossible, voire irréaliste ». « Même si nous sommes tous attachés à l'image que nous avions de Notre-Dame [...] il ne faut rien écarter. »
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?!

En oubliant en passant que ce monument symbole de l’histoire ancienne de France appartient en 1er aux français qui de par leurs donations ont couvert (plus qu’il ne faut entièrement les coûts de restauration et réparation de la Cathédrale notre dame de PARIS !)

C’est donc à eux de décider de ce qu’il y a à faire et il semble que les français lambda voudraient la reconstruction de la flèche si possible à l’identique et une réparation solide et mieux sécurisée dénaturant le moins possible le cachet ancien de cet édifice religieux !

Car ce n’est pas aux ministères de la culture ou autres chargés des monuments historiques et ses fonctionnaires qui ne sont déjà pas capables de faire restaurer correctement nos monuments de France car avant cet accident la restauration de cet édifice religieux n’était financé que par des mécènes étrangers, mais pas par un ministre de la culture ignare, poste sans envergure politicien mais rien d’autre car quand on voit le nombre de monuments historiques de valeurs qui sont dans un état de délabrements déplorables dans notre pays !

Espérons donc qu’E.MACRON ne se comportera pas comme un monarque sans couronne de l’ancien régime et ne choisira pas un architecte illuminé comme tout ceux qui espèrent être choisis par l’appât lucratif des travaux et surtout la notoriété attachée à ceux-ci induite (dont on a vu certains projets fantasmagoriques à écarter absolument pour sauver cette belle CATHÉDRALE NOTRE DAME DE PARIS !)

Les français et parisiens veulent retrouver leur Cathédrale pas une œuvre issue d’un concours d’architectes fumeux...

Jdeclef 10/05/2019 13h16LP

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