L'Assemblée nationale au chevet de Notre-Dame
L'Assemblée se penche, ce vendredi, sur le projet de loi
encadrant la restauration de Notre-Dame, gravement endommagée par l'incendie du
15 avril.
Face aux dons et aux promesses de dons de particuliers, d'entreprises ou de collectivités, qui approcheraient désormais le milliard d'euros, le gouvernement a voulu mettre en place un dispositif de gestion et de contrôle. Le texte entérine l'ouverture de la souscription nationale depuis le 16 avril et prévoit que l'ensemble des dons recueillis seront reversés à l'État ou à un établissement public. Les donateurs particuliers pourront bénéficier d'une réduction d'impôts de 75 % dans la limite de 1 000 euros pour tous les dons effectués entre le 16 avril et le 31 décembre 2019.
Des députés d'opposition ont critiqué un « blanc-seing » donné au gouvernement pour la création d'un établissement public, avant même d'en connaître la composition. La rapporteuse a justifié la mesure par la volonté de faire participer les acteurs concernés comme la Mairie de Paris et le diocèse. Mais c'est la carte blanche pour déroger à certaines règles qui est la plus polémique, beaucoup y voyant les conséquences de la volonté d'Emmanuel Macron de voir se réaliser les travaux en cinq ans. « Il n'est pas question de remettre en cause les principes fondamentaux de la préservation du patrimoine », mais de « gagner du temps sur les démarches administratives », a tenté de rassurer Franck Riester.
« Les bâtisseurs de cathédrales travaillent pour l'éternité. Qui sommes-nous pour précipiter la rénovation de Notre-Dame et nous éloigner des règles d'urbanisme ? » a dénoncé Brigitte Kuster (LR), son président de groupe Christian Jacob affirmant sa volonté « que le droit commun soit préservé ». « Ce n'est pas en imposant un agenda » calqué sur « les Jeux olympiques de Paris en 2024 » que « nous serons fidèles » à Notre-Dame, a fustigé Alexis Corbière (LFI), Marie-George Buffet (PCF) redoutant que ces « dérogations » ne créent « un précédent ».
Enfin, si la question architecturale n'est pas évoquée dans le projet de loi, certains comptent bien la mettre sur la table. Constance Le Grip (LR) a déjà tenté sans succès en commission d'inscrire le principe d'une restauration « à l'identique », afin d'« empêcher des gestes architecturaux qui aillent trop loin ». Le chef de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a, lui, décidé de lancer une pétition pour une reconstruction « à l'identique ». La rapporteuse, qui s'appuie sur l'avis d'architectes, affirme que c'est « en fait impossible, voire irréaliste ». « Même si nous sommes tous attachés à l'image que nous avions de Notre-Dame [...] il ne faut rien écarter. »
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Pourquoi faire simple quand
on peut faire compliqué ?!
En oubliant en passant
que ce monument symbole de l’histoire ancienne de France appartient en 1er
aux français qui de par leurs donations ont couvert (plus qu’il ne faut entièrement les coûts de restauration et réparation
de la Cathédrale notre dame de PARIS !)
C’est donc à eux de décider
de ce qu’il y a à faire et il semble que les français lambda voudraient la
reconstruction de la flèche si possible à l’identique et une réparation solide
et mieux sécurisée dénaturant le moins possible le cachet ancien de cet édifice
religieux !
Car ce n’est pas aux ministères
de la culture ou autres chargés des monuments historiques et ses fonctionnaires
qui ne sont déjà pas capables de faire restaurer correctement nos monuments de France
car avant cet accident la restauration de cet édifice religieux n’était financé
que par des mécènes étrangers, mais pas par un ministre de la culture ignare,
poste sans envergure politicien mais rien d’autre car quand on voit le nombre
de monuments historiques de valeurs qui sont dans un état de délabrements
déplorables dans notre pays !
Espérons donc qu’E.MACRON
ne se comportera pas comme un monarque sans couronne de l’ancien régime et ne choisira
pas un architecte illuminé comme tout ceux qui espèrent être choisis par l’appât
lucratif des travaux et surtout la notoriété attachée à ceux-ci induite (dont
on a vu certains projets fantasmagoriques à écarter absolument pour sauver
cette belle CATHÉDRALE NOTRE DAME DE PARIS !)
Les français et parisiens
veulent retrouver leur Cathédrale pas une œuvre issue d’un concours d’architectes
fumeux...
Jdeclef 10/05/2019
13h16LP