Mais où sont passés les électeurs de Jean-Luc
Mélenchon ?
Entre démobilisation électorale et désaveu politique, la
sentence infligée à La France insoumise est terrible. Simple accident ou
crépuscule du mouvement ?
D'après l'étude Ifop-Fiducial du 27 mai 2019, près de 53 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle sont restés chez eux dimanche dernier, un record de démobilisation électorale, à rebours de la forte mobilisation hexagonale. Cette démotivation des électeurs insoumis pourrait s'expliquer par la mauvaise séquence politique spectaculaire que vient de traverser Jean-Luc Mélenchon, perquisitionné dans le cadre de l'enquête sur le financement de sa campagne.
L'électorat de Jean-Luc Mélenchon s'est transféré vers d'autres listes de gauche.
Si la passion des électeurs insoumis semble s'étioler, elle n'explique qu'en partie l'effondrement du mouvement dans les urnes, dont le score de la présidentielle de 19,58 % des suffrages exprimés a été divisé par trois (7 059 951 électeurs votant pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle). Chez les électeurs de La France insoumise de la présidentielle au premier tour, « seuls 36 % ont reconfirmé leur choix aux européennes, c'est un niveau très faible », commente Fédérico Vacas, directeur adjoint du département politique chez Ipsos. « La France insoumise n'est pas le seul parti touché par ce désaveu ; seuls 34 % des électeurs de François Fillon ont voté pour Les Républicains à ces européennes. » Pour ce spécialiste de l'opinion, il faut aussi prendre en compte l'éclatement de la gauche en quatre listes contre seulement deux lors de la présidentielle de 2017 : « Sans surprise, l'électorat de Jean-Luc Mélenchon s'est transféré vers d'autres listes de gauche. »
Comment Mélenchon peut invectiver impunément sur son blog
Enfin, le profil de l'électorat de La France insoumise évolue. Les jeunes, qui représentaient 30 % des voix LFI en 2017, se sont massivement transférés vers la liste écologiste menée par Yannick Jadot, arrivé en troisième position. « L'électorat de La France insoumise s'est rétréci vers son noyau dur. Les classes populaires semblent moins séduites et la liste réalise ses meilleurs scores avec les professions intermédiaires et employés », commente Fédérico Vacas. Reste que la sentence infligée à La France insoumise est terrible.
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Vient de payer ces diatribes déjantées
voire irrévérencieuses quelquefois et souvent utopiques et son manque de
franchise voire, mêmes certains mensonges ce profiteur et devrait en tirer les
conséquences en prenant sa retraite du fait de son âge, car de toute façon, il ne
roule que pour lui personnellement avec son égo de vieux politicien
professionnel, se fichant de ses électeurs qu’il a roulé dans la farine avec
son cinéma, lors de ses meetings spectaculaires, comme ces extrémistes
gauche/droite incapables de prendre le pouvoir (heureusement !)
Ces électeurs de la 1ere heure lui ont
permis de créer son parti LFI qui ne sème que le souk à l’assemblée de par ses
députés ont peut-être compris, c’est tout ce qu’on leur souhaite, car c’est un
inutile ce leader d’extrême gauche « empêcheur
de tourner en rond » !
Il est dommage que ces partis extrêmes empêchent
de gouverner correctement le pays, car inutiles et faussant indirectement les élections,
car beaucoup de français simples lambda ont peur d’eux et donc s’abstiennent
ou votent pour le pouvoir en place lors d’élections nationales !
Un peu comme WAUQUIEZ à droite LR, qui s’est
pris aussi une claque à cette élection européenne qui aura au moins servi à
cela qui permet comme d’habitude aux français de régler leurs comptes avec
leurs partis et ces leaders (surtout les
anciens de cette vieille classe politique ringarde)
Il y a encore des progrès à faire en matière
de vote pour un vrai changement de la part des français, mais c’est un début et
une suite de l’après présidentielle de 2017 !
Jdeclef 29/05/2019 13h14LP