Intrusion à la Salpêtrière : un incident
« scandaleux », pour Édouard Philippe
VIDÉO. Une enquête a été ouverte alors que plusieurs
personnes se sont introduites dans l'enceinte de l'hôpital, en marge du défilé
parisien mercredi.
La
sûreté territoriale de Paris a
été saisie et une enquête a été ouverte, au lendemain de l'intrusion de
nombreux manifestants dans l'enceinte de l'hôpital de
la Pitié-Salpêtrière, a révélé RTL.
Alors que la journée
de mobilisation du 1er mai était particulièrement redoutée des forces de
l'ordre, plusieurs individus en ont profité pour pénétrer dans l'enceinte
de l'établissement hospitalier. Au total, une trentaine de personnes ont été
placées en garde à vue à la suite de l'événement. La direction de l'hôpital
dénonce une « intrusion violente », quand, de son côté, le ministre
de l'Intérieur Christophe
Castaner parle d'une véritable « attaque ».« Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d'entrer dans l'enceinte de l'hôpital », a témoigné Marie-Anne Ruder auprès de France Inter. Parmi les « intrus », des Gilets jaunes et des individus au visage dissimulé, a assuré la directrice de l'établissement, qui a appelé les services de police en raison notamment de « gestes violents et menaçants ». Puis, des dizaines de personnes « se sont précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale », qui accueille des « patients particulièrement vulnérables », a déclaré le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, sur BFM TV.
Les raisons possibles de cette
intrusion
Sur
la foi d'images de vidéosurveillance « absolument édifiantes » et qui
seront transmises aux enquêteurs, il a décrit la tentative d'intrusion
« alors que s'interposaient des infirmières, un interne (...) qui tenaient
la porte avec toute la force qu'ils pouvaient avoir en criant « attention,
ici il y a des patients » ». Les forces
de l'ordre sont arrivées après « une dizaine de minutes » et ont
délogé les intrus, selon Marie-Anne Ruder. « Plus
de 30 individus ont été placés en garde à vue à la suite de
l'intrusion à la Pitié-Salpêtrière », a indiqué le parquet de Paris à
l'Agence France-Presse, sans plus de précisions.Selon Martin Hirsch, « il n'y a pas eu de dégradations, grâce au sang-froid de l'équipe qui a tenu la porte, et grâce à la police qui est intervenue rapidement ». Ce jeudi matin, invité de Franceinfo, il s'est rendu que la situation aurait pu être bien plus dramatique. « Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences », a-t-il déclaré.
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Mais ils ont délibérément forcé la
grille cadenassée d’une chaîne dans une entrée annexe de l’hôpital, et
surtout ont progressé vers le bâtiment des soins intensifs et de réanimations
très sensibles, car hébergeant des malades graves nécessitant des soins
très sécurisés !
Merci au personnel de l’hôpital d’avoir
protégé en le défendant comme il le pouvait leur unité de soin contre des
excités incontrôlables !
Il semble aussi que ces trublions ne
supportaient pas les gaz lacrymogènes, mais ce n’est pas pour cela les gaz plutôt
le contraire, mais là dans ce cas il faut au minimum resté discipliné dans la manifestation
ou alors ne pas y participer on ne les pas pas forcé à venir, mais il faut
assumer les risques inhérents à ce type de rassemblements de foule !
Et ne pas venir se plaindre après et
heureusement qu’ils ont été stoppés et refoulés, car si cela n’avait pas été
fait et qu’ils aient pu pénétrer dans l’unité de soin qu’aurait-on dit ?!
Il y a trop de libertés mal encadrées ou
certains se croient tout permis une preuve de plus !
Jdeclef 02/05/2019 13h47LP