jeudi 2 mai 2019

Ces manifestants semble-t-il fuyaient les forces de l'ordre qui les coursaient ?!


Intrusion à la Salpêtrière : un incident « scandaleux », pour Édouard Philippe

VIDÉO. Une enquête a été ouverte alors que plusieurs personnes se sont introduites dans l'enceinte de l'hôpital, en marge du défilé parisien mercredi.

La sûreté territoriale de Paris a été saisie et une enquête a été ouverte, au lendemain de l'intrusion de nombreux manifestants dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a révélé RTL. Alors que la journée de mobilisation du 1er mai était particulièrement redoutée des forces de l'ordre, plusieurs individus en ont profité pour pénétrer dans l'enceinte de l'établissement hospitalier. Au total, une trentaine de personnes ont été placées en garde à vue à la suite de l'événement. La direction de l'hôpital dénonce une « intrusion violente », quand, de son côté, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner parle d'une véritable « attaque ».

Dans le détail, mercredi, peu après 16 heures, alors que les tensions redoublent entre « radicaux » et forces de l'ordre et que le cortège est séparé entre la place d'Italie et le boulevard de l'Hôpital, plongés sous les gaz lacrymogènes, la directrice de La Pitié-Salpêtrière est informée d'une tentative d'intrusion dans l'établissement.
 « Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d'entrer dans l'enceinte de l'hôpital », a témoigné Marie-Anne Ruder auprès de France Inter. Parmi les « intrus », des Gilets jaunes et des individus au visage dissimulé, a assuré la directrice de l'établissement, qui a appelé les services de police en raison notamment de « gestes violents et menaçants ». Puis, des dizaines de personnes « se sont précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale », qui accueille des « patients particulièrement vulnérables », a déclaré le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, sur BFM TV.

Les raisons possibles de cette intrusion

Sur la foi d'images de vidéosurveillance « absolument édifiantes » et qui seront transmises aux enquêteurs, il a décrit la tentative d'intrusion « alors que s'interposaient des infirmières, un interne (...) qui tenaient la porte avec toute la force qu'ils pouvaient avoir en criant « attention, ici il y a des patients » ». Les forces de l'ordre sont arrivées après « une dizaine de minutes » et ont délogé les intrus, selon Marie-Anne Ruder. « Plus de 30 individus ont été placés en garde à vue à la suite de l'intrusion à la Pitié-Salpêtrière », a indiqué le parquet de Paris à l'Agence France-Presse, sans plus de précisions.

En déplacement à l'hôpital, où un CRS a été admis pour une blessure à la tête, le ministre de l'Intérieur a évoqué une « attaque » par des dizaines de militants anticapitalistes d'ultragauche black blocs. « Des infirmières ont dû préserver le service de réanimation. Nos forces de l'ordre sont immédiatement intervenues pour sauver le service de réanimation », a affirmé Christophe Castaner devant la presse. « Je ne connais pas les motivations de cette intrusion inexplicable. Je ne pense pas que ça ait un lien » avec l'hospitalisation du CRS, a estimé Martin Hirsch, qui a annoncé avoir porté plainte. « Je ne les ai pas vus crier à la recherche d'un blessé particulier. Je ne sais pas si c'est une invasion d'hôpital, s'ils fuyaient quelque chose », a-t-il ajouté.
Selon Martin Hirsch, « il n'y a pas eu de dégradations, grâce au sang-froid de l'équipe qui a tenu la porte, et grâce à la police qui est intervenue rapidement ». Ce jeudi matin, invité de Franceinfo, il s'est rendu que la situation aurait pu être bien plus dramatique. « Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences », a-t-il déclaré.

Réactions indignées « Intolérable », « inexcusable » : les réactions indignées se sont succédé sur Twitter. « S'en prendre à un hôpital est inqualifiable », a notamment déploré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui doit se rendre sur place jeudi. Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des manifestants – femmes, hommes, avec ou sans gilets jaunes –, ne montrant pas de signes visibles d'agressivité, stationner dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière et tout près de l'entrée d'un bâtiment, du côté de l'entrée au numéro 97 du boulevard de l'Hôpital. On y voit également des policiers arriver par cette même entrée 97 et faire ressortir les manifestants vers le boulevard.
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Mais ils ont délibérément forcé la grille cadenassée d’une chaîne dans une entrée annexe de l’hôpital, et surtout ont progressé vers le bâtiment des soins intensifs et de réanimations très sensibles, car hébergeant des malades graves nécessitant des soins très sécurisés !

Merci au personnel de l’hôpital d’avoir protégé en le défendant comme il le pouvait leur unité de soin contre des excités incontrôlables !

Il semble aussi que ces trublions ne supportaient pas les gaz lacrymogènes, mais ce n’est pas pour cela les gaz plutôt le contraire, mais là dans ce cas il faut au minimum resté discipliné dans la manifestation ou alors ne pas y participer on ne les pas pas forcé à venir, mais il faut assumer les risques inhérents à ce type de rassemblements de foule !

Et ne pas venir se plaindre après et heureusement qu’ils ont été stoppés et refoulés, car si cela n’avait pas été fait et qu’ils aient pu pénétrer dans l’unité de soin qu’aurait-on dit ?!

Il y a trop de libertés mal encadrées ou certains se croient tout permis une preuve de plus !

Jdeclef 02/05/2019 13h47LP

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