jeudi 16 mai 2019

La mauvaise foi de ce personnage arrogant est sans limite et effarante !


Affaire Balkany : « J'ai horreur de la corruption »

VIDÉO. Pour le maire de Levallois-Perret, le fisc surévalue son patrimoine. Et ce, alors qu'il a reconnu ne pas avoir déclaré tout l'argent reçu d'un héritage.


Troisième jour du procès du couple Balkany devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Le maire LR de Levallois-Perret, jugé pour fraude fiscale, a dégainé un héritage familial, tout en accusant le fisc de surévaluer son patrimoine. La réponse à de longues questions sur son train de vie fastueux et l'argent liquide coulant à flots autour de lui.
Teint rubicond et grommellements sourds, l'ancien député bouillonnait depuis l'ouverture de son procès lundi de pouvoir s'exprimer. Il a commencé par un long propos liminaire : « Il faut que je vous parle de mon père. » Très en verve, l'élu raconte ce résistant rescapé d'Auschwitz qui fit fortune dans la revente d'un stock militaire américain puis dans le prêt-à-porter, et dissimula ses millions en Suisse. Une fortune helvète dont Patrick Balkany rapatrie 6 millions de francs à la fin des années 1980. Il vend ensuite ses parts dans l'entreprise familiale pour 33 millions, une « cession suspecte » car surévaluée, selon l'accusation.

 « J'ai horreur de la corruption »

En parallèle, son épouse Isabelle - également jugée, mais toujours hospitalisée après une tentative de suicide début mai - retire 4 millions de francs d'une vente d'actions familiales, puis en touche 10 autres sur un compte suisse en 1995. Elle récupère en 2008 près de 2 millions d'euros après la vente d'objets d'art familiaux. Quant à l'argent liquide qui inonde le dossier, il provient des coffres familiaux et de la revente discrète de lingots d'or paternels, assure Patrick Balkany : « Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de Français qui déclarent ce qu'il y a sous le matelas. » Ces espèces, « y'en a plus », déboires fiscaux obligent. Mais, à l'époque, « il fallait bien les utiliser », par exemple en payant cash 87 000 euros de billets d'avion en business class entre 2010 et 2013.


Mais, là où d'anciens employés ont décrit des primes en espèces, il nie. De grosses coupures débordant de partout, de la coiffeuse de son moulin de Giverny (Eure) aux poches de son peignoir  ? « Ce n'est pas notre genre. » « On a mangé notre capital, mais on a bien vécu », poursuit le tribun. « J'ai horreur de la corruption », lâche-t-il en déclenchant des murmures dans la salle. « Ce que nous avons dépensé, c'est notre argent. »

Tennis « déformé » et « air marin »

S'ils reconnaissent avoir omis de déclarer une partie de leur héritage, les Balkany réfutent toute sous-évaluation du reste de leur patrimoine. Le fisc, qui avait porté plainte en 2015, chiffre à 4 millions d'euros les impôts dus sur le revenu et la fortune. Le couple n'avait pas payé d'ISF entre 2010 et 2015 malgré des actifs estimés par l'administration à 16 millions d'euros en 2011, 2012 ou 2013. Un chiffre largement surévalué, jure Patrick Balkany.


Le moulin ne compterait pas onze chambres, comme l'ont dit les enquêteurs, mais quatre. Malgré 1,8 million d'euros de travaux à Giverny depuis 1986, la piscine serait « bonne à refaire », le tennis « déformé ». Quant à la villa Pamplemousse de Saint-Martin, qu'Isabelle Balkany a reconnu avoir achetée avec de l'argent suisse, c'était, selon lui, un gouffre financier en raison des travaux induits par l'« air marin » ou les ouragans, et le fisc gonflerait sa valeur.

« On n'est pas au spectacle »

« Je n'ai pas un amour fou pour cette administration, mais, si tous les mauvais payeurs payaient autant que moi, on n'aurait plus de problèmes en France ! » ironise l'édile. Le président douche les rires du public : « On n'est pas au spectacle. » Interrogé sur l'exotique montage financier qui entourait la villa Pamplemousse, il assure avoir « découvert » pendant l'enquête « ces sociétés qui se baladaient ».
Quant au riad de Marrakech dont les enquêteurs estiment qu'il est détenu par les Balkany, « nous ne sommes absolument pas propriétaires », balaie l'élu. Cette villa est au cœur d'une procédure pour blanchiment et corruption qui sera jugée séparément, du 20 mai au 20 juin. L'animal politique, qui à plusieurs reprises vire au rouge brique en s'emportant contre le Parquet national financier (PNF) ou l'avocat du fisc, se fait caressant en fin d'audience : « Je me serais bien passé d'être devant vous, dit-il au président. J'aurais préféré prendre un café avec vous. »


Il assure encore n'avoir « pas du tout un rapport vénal à l'argent ». Lequel, toutefois, « procure des joies, du plaisir, du confort ». Les réquisitions du PNF pour le seul délit de fraude fiscale sont attendues jeudi.
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Que BALKANY se soit enrichi disons plutôt le clan BALKANY, car il s'agit de la famille spécialiste de la magouille s'ils n'avaient semble-t-il pas fraudé comme on les accusent et pour lequel enfin ils sont jugés, il ne serait pas là à se justifier..?

En s’offrant en plus les services onéreux d’un ténor du barreau spécialiste des acquittement ou non-lieu !

Exemple de cette famille : sorti de prison sous caution de 100000€ Leur fils est sous contrôle judiciaire car mis en examen dans l’affaire de blanchiment de fraude fiscale qui vise ses parents. Il est soupçonné de les avoir aidés à dissimuler la propriété du Riad de Marrakech dans lequel ils passaient leurs vacances.

P.BALKANY fait penser un peu à un joueur de MONOPOLY sauf que là c’est la réalité et qu'il s'ingénie à faire croire comme dans une pièce de théâtre de boulevard que ses propriétés non déclarées correctement au fisc sont délabrées et sans beaucoup de valeur !

Tout ça, n’est qu’une mascarade immorale en plus qui traine depuis des décennies par une justice laxiste et lente qui enfin ose enfin s’attaquer à certains politiciens et leurs avantages divers ou immunités parlementaires voire protection politique au plus haut de l’état qui officiait dans le quinquennat sarkozien dont le président était un ami intime et qui en abusent se croyant tout permis !

Donc qu’on en finisse, car c’est inadmissible que ce mauvais clown triste fasse rire les spectateurs présents dans le public au tribunal !

Le plus utile pour faire taire ce personnage, serait déjà que ce triste sire soit déjà, s’il est condamné, au mieux à une inéligibilité à vie, car son clan à déjà bien profité du système judicaire fait pour eux de cette V eme république pseudo monarchique style ancien régime, faite pour les nantis, mais pas pour les gueux !

(Car n’en doutons pas , il s’en sortira avec peu de sanction, s’il en a...)

À moins que le président du tribunal n’apprécie pas le cinéma qu’il fait à l’audience en se moquant de celui-ci comme c’est son arrogance habituelle ?!

Jdeclef 16/05/2019 09h16LP

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