Européennes : un débat télévisé pour tenter de mobiliser
l'électorat
À moins d'une semaine du scrutin, les principaux candidats
croiseront le fer mercredi soir sur France 2 avant de se retrouver
une dernière fois sur BFM jeudi.
Les principaux candidats aux
Européennes tenteront, mercredi 22 mai sur France 2, de mobiliser un
électorat encore atone, et de faire enfin bouger des sondages plutôt stables à
quatre jours du vote. La
plupart des récents sondages donnent le RN en tête avec une avance de 0,5
à 3 points sur LREM,
et toutes les autres listes loin derrière. La dernière étude publiée,
mardi 21 mai (Elabe pour BFM TV), place encore la liste menée par Jordan
Bardella à 23,5 % d'intentions de vote (+ 1,5) et celle de Nathalie Loiseau à
23 % (- 0,5). L'institut observe, au-delà de la quasi-égalité, que
l'élan de cette fin de campagne paraît être du côté du RN.À bonne distance de ce duel, Les Républicains regagnent du terrain en troisième position avec 12,5 % (+ 1,5), toujours selon Elabe, suivis par Europe Écologie-Les Verts (EELV) à 8,5 % (- 1,5) et La France insoumise (LFI) à 8 % (+ 0,5). Si ces chiffres se confirmaient dimanche, seules 5 des 34 listes en compétition dépasseraient donc le seuil de 5 % permettant d'envoyer des eurodéputés à Strasbourg et Bruxelles.
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Audiences modestes
Si, d'après Elabe, la volonté de
participer au scrutin des électeurs est en nette hausse (46 %, + 5), ces
élections européennes semblent encore peu mobiliser – ce qui est traditionnel
pour ce scrutin, y compris dans les autres pays européens. Le débat diffusé lundi 20 mai
sur LCI a ainsi rassemblé à peine 500 000 téléspectateurs, un chiffre
flatteur pour la chaîne d'information, mais modeste dans l'absolu.
Le 5 avril, un précédent débat sur France 2 avait été
regardé par moins de 2 millions de personnes, obtenant la quatrième
plus forte audience télévisée ce soir-là. La campagne est caractérisée depuis
des semaines par un duel
entre le RN et le camp présidentiel éclipsant les autres listes, ce dont
elles se plaignent amèrement.Emmanuel Macron s'est, une nouvelle fois, engagé personnellement dans le débat mardi en pointant, dans la presse régionale, le « risque existentiel » encouru selon lui par l'Europe. La tête de liste LR François-Xavier Bellamy a réagi en s'en prenant mardi soir, lors d'un meeting dans le Rhône, à ce qu'il qualifie d'« incroyable narcissisme » du président. Dans la dernière ligne droite, Marine Le Pen a lancé pour sa part un appel à l'insaisissable électorat Gilet jaune. « À ceux qui ont été sur les ronds-points, je viens leur dire que le moyen pacifique et démocratique de pouvoir obtenir quelque chose, et de faire que le 26 mai, toutes ces semaines et ces semaines de lutte, de combat, de mobilisation ne soient pas rayées d'un trait de plume, c'est d'aller voter pour » la liste du RN, a-t-elle déclaré dans l'Yonne, un département où le mouvement social avait fortement mobilisé.
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Une indigestion forcée pour les
téléspectateurs habitués qui regardent France 2 et gâcher leur soirée !
A moins de changer de chaines,
heureusement, il y a le choix !
Pour sauver indirectement le président
pour ces élections pourtant européennes qu'en France on transforme en élection
nationale comme d'habitude et qui ne passionne personne pour cela et dont pas
mal de nos concitoyens jugent inutiles, car n’y comprenant rien, jusqu’à d’autres
nombreux qui s’abstiennent...
Pour la REM qui a transformé cette
élection en duel, hélas habituel entre le soldat MACRON et M.LE PEN et son
vilain RN d’extrême droite, car ces deux partis sont au coude à coude (dans les
sondages, mais avec aux alentours des taux à 23%) et qu’il y a un seul tour, à
la proportionnelle, tant il y a de candidats et de listes, une fumisterie inqualifiable
et le président se désigne en soutenant son parti et se présente contre le
populisme et défenseur de la liberté !
En fait on rejoue l’élection
présidentielle, sauf que là, le président est indéboulonnable jusqu’en 2022,
mais si son parti perdait, ce serait une défaite qui le sanctionnerait encore
plus par les mécontentements des français et lui ferait peut-être enfin
comprendre que son quinquennat est vraiment mal parti pour être gagné !
Jdeclef 22/05/2019 09h42LP