mercredi 22 mai 2019

Un show télévisé politique pendant toute la soirée sur France 2 bof ?!


Européennes : un débat télévisé pour tenter de mobiliser l'électorat

À moins d'une semaine du scrutin, les principaux candidats croiseront le fer mercredi soir sur France 2 avant de se retrouver une dernière fois sur BFM jeudi.

Les principaux candidats aux Européennes tenteront, mercredi 22 mai sur France 2, de mobiliser un électorat encore atone, et de faire enfin bouger des sondages plutôt stables à quatre jours du vote. La plupart des récents sondages donnent le RN en tête avec une avance de 0,5 à 3 points sur LREM, et toutes les autres listes loin derrière. La dernière étude publiée, mardi 21 mai (Elabe pour BFM TV), place encore la liste menée par Jordan Bardella à 23,5 % d'intentions de vote (+ 1,5) et celle de Nathalie Loiseau à 23 % (- 0,5). L'institut observe, au-delà de la quasi-égalité, que l'élan de cette fin de campagne paraît être du côté du RN.
À bonne distance de ce duel, Les Républicains regagnent du terrain en troisième position avec 12,5 % (+ 1,5), toujours selon Elabe, suivis par Europe Écologie-Les Verts (EELV) à 8,5 % (- 1,5) et La France insoumise (LFI) à 8 % (+ 0,5). Si ces chiffres se confirmaient dimanche, seules 5 des 34 listes en compétition dépasseraient donc le seuil de 5 % permettant d'envoyer des eurodéputés à Strasbourg et Bruxelles.

Relégués Une quinzaine de chefs de parti ou têtes de liste sont conviés, en deux temps à partir de 21 heures, à l'Émission politique de France 2, que doivent également diffuser France Inter et TV5. Le chef du MoDem, François Bayrou, représentera la liste LREM-MoDem face à Marine Le Pen (RN), Laurent Wauquiez(LR), Manon Aubry (LFI), Raphaël Glucksmann (PS/Place publique) et Yannick Jadot (EELV) dans le premier débat. La composition du second plateau est plus incertaine. Mardi soir semblaient confirmées les présences du centriste pro-européen Jean-Christophe Lagarde (UDI), du chanteur Francis Lalanne (liste « Alliance jaune »), de l'ex-Gilet jaune Benjamin Cauchy (liste souverainiste Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan), de l'élu communiste parisien Ian Brossat (PCF), de Guillaume Balas (liste Génération·s de Benoît Hamon), de Florian Philippot (Les Patriotes), de Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et du pro-Frexit François Asselineau (UPR).
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France 2 a indiqué à l'Agence France-Presse (AFP) que la liste définitive serait communiquée dans la journée de mercredi. D'ores et déjà, Benoît Hamon, Jean-Christophe Lagarde et Nicolas Dupont-Aignan, qui s'estiment relégués par le principe de deux débats successifs, ont indiqué qu'ils participeraient à un débat alternatif organisé en ligne par Yahoo  ! à 18 heures. BFM TV fermera le bal des débats jeudi soir avec onze têtes de liste.

Audiences modestes

Si, d'après Elabe, la volonté de participer au scrutin des électeurs est en nette hausse (46 %, + 5), ces élections européennes semblent encore peu mobiliser – ce qui est traditionnel pour ce scrutin, y compris dans les autres pays européens. Le débat diffusé lundi 20 mai sur LCI a ainsi rassemblé à peine 500 000 téléspectateurs, un chiffre flatteur pour la chaîne d'information, mais modeste dans l'absolu. Le 5 avril, un précédent débat sur France 2 avait été regardé par moins de 2 millions de personnes, obtenant la quatrième plus forte audience télévisée ce soir-là. La campagne est caractérisée depuis des semaines par un duel entre le RN et le camp présidentiel éclipsant les autres listes, ce dont elles se plaignent amèrement.
Emmanuel Macron s'est, une nouvelle fois, engagé personnellement dans le débat mardi en pointant, dans la presse régionale, le « risque existentiel » encouru selon lui par l'Europe. La tête de liste LR François-Xavier Bellamy a réagi en s'en prenant mardi soir, lors d'un meeting dans le Rhône, à ce qu'il qualifie d'« incroyable narcissisme » du président. Dans la dernière ligne droite, Marine Le Pen a lancé pour sa part un appel à l'insaisissable électorat Gilet jaune. « À ceux qui ont été sur les ronds-points, je viens leur dire que le moyen pacifique et démocratique de pouvoir obtenir quelque chose, et de faire que le 26 mai, toutes ces semaines et ces semaines de lutte, de combat, de mobilisation ne soient pas rayées d'un trait de plume, c'est d'aller voter pour » la liste du RN, a-t-elle déclaré dans l'Yonne, un département où le mouvement social avait fortement mobilisé.
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Une indigestion forcée pour les téléspectateurs habitués qui regardent France 2 et gâcher leur soirée !

A moins de changer de chaines, heureusement, il y a le choix !

Pour sauver indirectement le président pour ces élections pourtant européennes qu'en France on transforme en élection nationale comme d'habitude et qui ne passionne personne pour cela et dont pas mal de nos concitoyens jugent inutiles, car n’y comprenant rien, jusqu’à d’autres nombreux qui s’abstiennent...

Pour la REM qui a transformé cette élection en duel, hélas habituel entre le soldat MACRON et M.LE PEN et son vilain RN d’extrême droite, car ces deux partis sont au coude à coude (dans les sondages, mais avec aux alentours des taux à 23%) et qu’il y a un seul tour, à la proportionnelle, tant il y a de candidats et de listes, une fumisterie inqualifiable et le président se désigne en soutenant son parti et se présente contre le populisme et défenseur de la liberté !

En fait on rejoue l’élection présidentielle, sauf que là, le président est indéboulonnable jusqu’en 2022, mais si son parti perdait, ce serait une défaite qui le sanctionnerait encore plus par les mécontentements des français et lui ferait peut-être enfin comprendre que son quinquennat est vraiment mal parti pour être gagné !

Jdeclef 22/05/2019 09h42LP

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