lundi 13 mai 2019

Et alors ! Arrêtons ces polémiques médiatiques débiles une fois pour toutes !

Bénin : le parc n'était pas en zone rouge lors du rapt des deux Français

Le parc de la Pendjari, où ont été enlevés deux Français le 1er mai, n'était pas considéré comme dangereux par le Quai d'Orsay à ce moment-là, rapporte « Le Figaro ».

Les touristes français enlevés au Bénin étaient-ils dans une zone interdite ? Samedi 11 mai, au lendemain de la libération des deux Français, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a regretté les « risques majeurs » pris par ces derniers en se rendant dans le parc de la Pendjari. Interrogé par Europe 1, il affirmait alors que « la zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c'est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où l'on prend des risques majeurs si on y va ».
« Il faut que tous ceux qui veulent faire du tourisme dans ces pays s'informent auparavant de ce qu'on appelle les conseils aux voyageurs mis en place et entretenus régulièrement par le Quai d'Orsay et qui indiquent les zones sûres, celles à petit risque et celles à gros risque », ajoutait-il.



Il semble, de plus, que les touristes français se soient rendus en véhicule tout-terrain dans une zone plus proche de la frontière bukinabè, elle alors classée en zone rouge, a indiqué à l'AFP un responsable d'African Parks Network (APN), l'ONG gestionnaire de la Pendjari, sous le couvert de l'anonymat. Le lieu de l'enlèvement des otages n'est pas officiellement connu, mais le directeur du Centre de crise et de soutien du Quai d'Orsay Éric Chevallier a indiqué que leur voiture et le chauffeur tué ont été retrouvés tout près de la frontière, « en zone rouge ». Le classement en zone rouge n'entraîne aucune interdiction. Les agences de voyages françaises « n'organisent pas de voyages dans les zones rouges ni orange », a déclaré à l'AFP le représentant des agences de voyages françaises Jean-Pierre Mas.

Une partie de la zone en vigilance renforcée

Selon Le Figaro, le parc de la Pendjari n'était pas répertorié comme une zone rouge au moment où les deux touristes français y étaient, soit le 1er mai. Une partie de la zone était classée en jaune, c'est-à-dire que la vigilance doit y être renforcée, comme c'est le cas pour de nombreux pays dans le monde. Sur une version de la carte disponible jusqu'au vendredi 10 mai, la frontière avec le Burkina Faso est la seule partie du parc placée en rouge, donc « formellement déconseillée ». Une zone entre la frontière et le reste du parc est quant à elle déconseillée sauf en cas de raison impérative. Le parc du W, à l'extrême nord du Bénin, est depuis longtemps classé en rouge et fortement déconseillé aux touristes à la suite d'une tentative d'implantation djihadiste du côté du Burkina Faso.
« La carte change le 10 mai, compte tenu de cette séquence [l'enlèvement] et d'une meilleure compréhension de ce qui s'est passé. Le parc passe alors intégralement en rouge », a confirmé à l'AFP Éric Chevallier.




Sur cette capture d'écran du site du Quai d'Orsay datée d'avril 2019, seule une partie du parc de la Pendjari, au niveau de la frontière avec le Burkina Faso, est en zone rouge.

La zone du Bénin où se trouve le parc de la Pendjari n'était donc pas déconseillée il y a encore quelques mois. Selon une capture d'écran prise par le site Wayback le 20 novembre 2018, l'ensemble du parc de la Pendjari était classé en jaune, tout comme la frontière ouest avec le Burkina Faso. Il était alors recommandé aux touristes de ne pas se rendre dans le nord-est du Bénin, où une large zone près de la frontière avec le Nigeria était classée en orange. Contrairement à ce qu'a affirmé Jean-Yves Le Drian samedi 11 mai, la zone du parc de la Pendjari n'était donc pas « une zone rouge » « depuis déjà pas mal de temps ».
Mais une nouvelle version de la carte a été mise en ligne il y a quelques heures par le ministère des Affaires étrangères et cette dernière classe désormais le parc de la Pendjari en rouge. Le Quai d'Orsay le mentionne également dans ses conseils aux voyageurs, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent.
« En raison d'activités possibles de groupes armés et du risque d'enlèvement, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières du Burkina Faso, y compris les parcs nationaux de la Pendjari et du W, et les zones cynégétiques mitoyennes du parc de la Pendjari et de l'Atakora ». « Sans doute aurions-nous dû prendre davantage en compte les recommandations de l'État et la complexité de l'Afrique », a affirmé l'ex-otage Laurent Lassimouillas lors de son arrivée en France samedi 11 mai.
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Cette région d'Afrique sub saharienne est hautement instable et infestée de groupes djihadistes depuis 2013, d'ailleurs l'armée française est sur place pour les combattre d’où la raison de leur présence et ne peut être partout du fait de l'immensité de la région dont les frontières sont mal définies précisément dans ces régions désertiques!

On n'est pas en EUROPE ou dans les pays occidentaux civilisés avec des frontières définies avec des postes de contrôles et des douaniers ou police pour les surveiller !

Il faut redescendre sur terre si ces jeunes pour le loisir ou par désir d'aventure à raconter plus tard à leurs amis ou connaissances n'ont pas évalué correctement les risques malgré des informations constantes dans l’actualité largement diffusée dans les médias et réseaux dit sociaux concernant ces régions en constante guérilla, terrorisme et banditisme divers, sont responsables, car libres de prendre en charge leurs risques et périls, ce sont des français notre pays est libre et ses compatriotes aussi ne pouvait leur interdire d'y aller !

Le quai d'ORSAY a averti que ces régions étaient dangereuses et de toute façon cela peut changer à l'instant « T » où se produit ses excursions ou safaris divers !

C’est informations sur ses zones rouges ou autres plus ou moins dangereuses ne sont que des indications parcellaires imprécises, car mouvantes qu’il faut prendre avec circonspection !

Donc pour ce type de pays africains ou autres non sécurisés, il faudrait tout simplement dire à ces écervelés de tous poils de prendre à leur compte leur risques et périls et ne pas se baser seulement sur des informations forcement changeantes dans ces régions instables en guerre, cela s'appelle du bon sens !

Qu'ils ne se plaignent pas la FRANCE les a sauvés et récupérés tant mieux pour eux, car c’est son devoir de secourir nos ressortissants à l’étranger, pour autant en essayant de ne pas perdre des soldats d’élites qui ont donné leurs vies, car c’étaient leur métier et qu’eux connaissaient ces risques et c’est très dommageable !

Jdeclef 13/05/2019 09h58LP

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