Bénin : le parc n'était pas en zone rouge lors du rapt
des deux Français
Le parc de la Pendjari, où ont été enlevés deux Français le
1er mai, n'était pas considéré comme dangereux par le Quai d'Orsay à ce
moment-là, rapporte « Le Figaro ».
Les
touristes français enlevés au Bénin
étaient-ils dans une zone interdite ? Samedi 11 mai, au lendemain de
la libération des deux Français, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a
regretté les « risques majeurs » pris par ces derniers en se rendant
dans le parc de la Pendjari. Interrogé par Europe 1, il affirmait
alors que « la zone où étaient nos deux compatriotes était considérée
depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c'est-à-dire une zone où il
ne faut pas aller, où
l'on prend des risques majeurs si on y va ».« Il faut que tous ceux qui veulent faire du tourisme dans ces pays s'informent auparavant de ce qu'on appelle les conseils aux voyageurs mis en place et entretenus régulièrement par le Quai d'Orsay et qui indiquent les zones sûres, celles à petit risque et celles à gros risque », ajoutait-il.
Une partie de la zone en vigilance
renforcée
Selon
Le Figaro, le parc de la Pendjari n'était pas répertorié
comme une zone rouge au moment où les deux touristes français y étaient, soit
le 1er mai. Une partie de la zone était classée en jaune, c'est-à-dire que
la vigilance doit y être renforcée, comme c'est le cas pour de nombreux pays
dans le monde. Sur une version de la carte disponible jusqu'au vendredi
10 mai, la frontière avec le Burkina Faso est la seule partie du parc
placée en rouge, donc « formellement déconseillée ». Une zone entre
la frontière et le reste du parc est quant à elle déconseillée sauf en cas de
raison impérative. Le parc du W, à l'extrême nord du Bénin, est depuis
longtemps classé en rouge et fortement déconseillé aux touristes à la suite
d'une tentative d'implantation djihadiste du côté du Burkina Faso.« La carte change le 10 mai, compte tenu de cette séquence [l'enlèvement] et d'une meilleure compréhension de ce qui s'est passé. Le parc passe alors intégralement en rouge », a confirmé à l'AFP Éric Chevallier.
La zone du Bénin où se trouve le parc de la Pendjari n'était donc pas déconseillée il y a encore quelques mois. Selon une capture d'écran prise par le site Wayback le 20 novembre 2018, l'ensemble du parc de la Pendjari était classé en jaune, tout comme la frontière ouest avec le Burkina Faso. Il était alors recommandé aux touristes de ne pas se rendre dans le nord-est du Bénin, où une large zone près de la frontière avec le Nigeria était classée en orange. Contrairement à ce qu'a affirmé Jean-Yves Le Drian samedi 11 mai, la zone du parc de la Pendjari n'était donc pas « une zone rouge » « depuis déjà pas mal de temps ».
« En raison d'activités possibles de groupes armés et du risque d'enlèvement, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières du Burkina Faso, y compris les parcs nationaux de la Pendjari et du W, et les zones cynégétiques mitoyennes du parc de la Pendjari et de l'Atakora ». « Sans doute aurions-nous dû prendre davantage en compte les recommandations de l'État et la complexité de l'Afrique », a affirmé l'ex-otage Laurent Lassimouillas lors de son arrivée en France samedi 11 mai.
Cette région d'Afrique
sub saharienne est hautement instable et infestée de groupes djihadistes depuis
2013, d'ailleurs l'armée française est sur place pour les combattre d’où la
raison de leur présence et ne peut être partout du fait de l'immensité de la région
dont les frontières sont mal définies précisément dans ces régions désertiques!
On n'est pas en EUROPE
ou dans les pays occidentaux civilisés avec des frontières définies avec des
postes de contrôles et des douaniers ou police pour les surveiller !
Il faut redescendre sur
terre si ces jeunes pour le loisir ou par désir d'aventure à raconter plus tard
à leurs amis ou connaissances n'ont pas évalué correctement les risques malgré
des informations constantes dans l’actualité largement diffusée dans les médias
et réseaux dit sociaux concernant ces régions en constante guérilla, terrorisme
et banditisme divers, sont responsables, car libres de prendre en charge leurs
risques et périls, ce sont des français notre pays est libre et ses
compatriotes aussi ne pouvait leur interdire d'y aller !
Le quai d'ORSAY a
averti que ces régions étaient dangereuses et de toute façon cela peut changer
à l'instant « T » où se produit ses excursions ou safaris divers !
C’est informations sur
ses zones rouges ou autres plus ou moins dangereuses ne sont que des
indications parcellaires imprécises, car mouvantes qu’il faut prendre avec
circonspection !
Donc pour ce type de
pays africains ou autres non sécurisés, il faudrait tout simplement dire à ces
écervelés de tous poils de prendre à leur compte leur risques et périls et ne
pas se baser seulement sur des informations forcement changeantes dans ces
régions instables en guerre, cela s'appelle du bon sens !
Qu'ils ne se plaignent pas
la FRANCE les a sauvés et récupérés tant mieux pour eux, car c’est son devoir
de secourir nos ressortissants à l’étranger, pour autant en essayant de ne pas
perdre des soldats d’élites qui ont donné leurs vies, car c’étaient leur métier
et qu’eux connaissaient ces risques et c’est très dommageable !
Jdeclef 13/05/2019
09h58LP