dimanche 19 mai 2019

Il fallait bien faire plaisir à ce vieil acteur devenu fat maladif par son égo démesuré !


Festival de Cannes : Alain Delon, une palme pour l'honneur

L'acteur de 83 ans recevra dimanche sa palme et foulera le tapis rouge pour la présentation de « Mr Klein », de Joseph Losey.


Par chance, la polémique nulle et non venue, montée de toutes pièces par une association féministe de Hollywood, aura fait long feu. Décréter qu'Alain Delon était homophobe, misogyne et que sa présence au Festival de Cannes était une offense pour les femmes était tellement ridicule que le coup monté a explosé en vol.
Défendue par le délégué général du festival, Thierry Frémaux, la star française ne s'est pas gênée pour dire ce qu'elle pensait de ce genre de faux procès, retrouvant sa verve pour envoyer promener tout ce petit monde et répéter que, personnellement, elle était indifférente au mariage gay mais contre l'adoption – ce qui est son droit, a justement rappelé le même Thierry Frémaux.

Relations conflictuelles

Dimanche matin, donc, face aux journalistes du monde entier, Alain Delon va en profiter pour évoquer en l'espace d'une heure sa longue carrière, ses grands films – les ratés, on les a déjà oubliés –, ses maîtres, René Clément, Luchino Visconti, Jean-Pierre Melville, Henri Verneuil, ses rencontres, ses regrets peut-être, et régler une fois pour toutes ses comptes avec tous les « cons » qui l'ont poursuivi jusqu'à aujourd'hui. Vaste programme, pourrait dire cet admirateur du général de Gaulle qui, à 83 ans, n'a rien à perdre à dire tout ce qu'il pense d'un cinéma qui se fait sans lui et d'une époque qu'il n'aime pas.


Le soir, il va prendre son bain de foule, fouler le tapis rouge en compagnie de sa fille Anouchka sous la mitraille des photographes et gravira les marches avant d'être accueilli par le président du festival, Pierre Lescure, et Thierry Frémaux. Sans doute savourera-t-il ce moment précieux comme l'ultime cadeau d'un festival avec lequel il aura eu des relations difficiles, voire conflictuelles.

Mr Klein fraîchement accueilli par les critiques à l'époque

À 83 ans, Alain Delon sait bien que cette palme d'honneur ressemble aussi au dernier tour de piste d'un grand fauve et à un adieu à la Croisette. Pour l'occasion, il a choisi un film symbolique, Mr Klein, réalisé par le Britannique Joseph Losey et dans lequel il s'était réservé un très beau rôle : celui d'un marchand d'art sans scrupules qui, pendant l'Occupation à Paris, rachète des oeuvres d'art à des juifs, avant de découvrir qu'il a un homonyme juif dont il prendra la place pendant la rafle du Vél' d'Hiv.
Présenté en compétition en 1976, ce film, très sombre, fut froidement accueilli par la critique. Le jury, présidé par Tennessee Williams (avec notamment Mario Vargas Llosa, Charlotte Rampling et Costa-Gavras comme jurés), lui préféra le film-choc de Martin Scorsese, Taxi Driver (palme), et l'émouvant Cria Cuervos de Carlos Saura (prix spécial du jury).


Mr Klein, c'est mon tout, ma chose, mon enfant.
Donné pourtant favori pour le prix d'interprétation, Alain Delon n'était pas venu au festival, cloué au lit par une grippe. Échec d'autant plus amer que l'acteur avait dû se démener pendant trois ans avant de pouvoir financer Mr Klein, sur un scénario écrit par Costa-Gavras et Franco Solinas. Au départ, Jean-Paul Belmondo était prévu dans le rôle de Mr Klein, qu'il déclina avant qu'Alain Delon ne récupère le projet. Il le disait lui-même au quotidien France Soir : « Mr Klein, c'est mon tout, ma chose, mon enfant. » Quelques mois plus tard, il reçut trois césars.
Alors, dimanche soir, Alain Delon ne va pas vivre une revanche, mais plutôt redonner à voir un film exceptionnel où il est question d'identité, de déshumanisation, de courage et de lâcheté des hommes, et qui n'a rien perdu de son acuité. Après avoir présenté ici même d'autres chefs-d'œuvre restaurés comme Le Guépard de Luchino Visconti et Plein Soleil de René Clément, il tire en beauté sa révérence.
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Sinon, il nous aurait fait « un caca nerveux » et n'aurait pas supporté d'avoir été oublié !?

Comme d'autres, il est devenu un vieux comédien cabotin vieillissant comme quoi la vieillesse est un naufrage qui se vérifie surtout pour ce type de stars du cinéma et du show byz qui n'arrive pas à quitter la scène avec son tapis rouge et ses paillettes sans parler de la manne financière bien sûr...

Mais lui n'est pas un saint en plus et n'est pas dans la misère et surtout pas à plaindre !

Jdeclef 19/05/2019 10h18LP

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