Japon : attaque au couteau contre des écolières, deux
morts
La tuerie a eu lieu dans la ville de Kawasaki, au sud de
Tokyo. Deux personnes, une fille de 12 ans et un homme de 39 ans,
ont succombé à leurs blessures.
Selon les médias locaux, l'agresseur présumé, âgé d'une cinquantaine d'années et apparemment muni de deux couteaux, est également mort des suites des blessures qu'il s'est infligées. « Je vais vous tuer ! » aurait-il lancé, selon un témoin qui se trouvait dans le parc voisin, interrogé par le quotidien Asahi. Les services de secours ont par ailleurs fait état d'au moins 16 blessés. Un habitant a raconté avoir entendu des filles hurler alors qu'il venait de se réveiller. « C'est difficile de décrire à quoi cela ressemblait. Ce n'était pas les cris de filles qui s'amusaient, le son n'était absolument pas normal », a confié à l'Agence France-Presse l'homme de 25 ans, se présentant sous le nom de Matsumoto.
Il est sorti de chez lui et a vu un homme en costume allongé dans la rue, ainsi qu'une fille « affalée sur le sol », à hauteur de l'arrêt de bus. « Il y avait aussi cinq ou six filles, et du sang partout », a-t-il décrit. Donald Trump, présent au Japon pour une visite d'État touchant à son terme, a aussitôt témoigné de sa solidarité. « Tous les Américains sont au côté du peuple japonais et pleurent pour les victimes et leurs familles », a déclaré le président, peu avant de décoller pour Washington. « Au nom de la première dame et de moi-même, je veux prendre un moment pour leur adresser nos prières et notre sympathie. »
« Un cas vraiment
atroce »
Sur
les lieux se trouvaient dans la matinée de nombreuses voitures de police, des
véhicules de pompiers et des ambulances. Des tentes avaient été dressées en
urgence pour prodiguer les premiers soins. Un bus blanc était garé à proximité,
flanqué du nom Caritas Gakuen, un établissement catholique, a constaté un
journaliste de l'Agence France-Presse. « Dans le quartier, tout le monde
sait que les enfants de cette école » attendent le bus à cet endroit-là, a
expliqué un riverain de 66 ans, sous couvert d'anonymat.« J'habite ici depuis longtemps, je ne peux pas croire que quelqu'un ait ciblé ce bus et ces jeunes enfants. » Parmi les blessés, « une femme d'une quarantaine d'années et trois filles, âgées de 6 ans, souffrent de graves blessures, principalement au niveau de la tête et du cou », a affirmé à la presse Takehito Otsubo, directeur adjoint de l'hôpital où elles ont été admises. « Elles vont subir une opération et seront ensuite transférées dans une unité de soins intensifs. » « C'est un terrible incident », a réagi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, a quant à lui évoqué « une atroce tuerie ». « C'est un cas vraiment atroce. Je ressens une grande colère. Je présente mes sincères condoléances aux victimes et espère que les blessés vont se rétablir rapidement », a-t-il déclaré dans une réaction télévisée, sa première depuis la tuerie.
Sept morts en 2008
Les
tueries de masse sont rares au Japon, qui dispose d'une législation de contrôle
des armes très stricte et d'un taux de criminalité relativement faible. Mais
des déchaînements de violence aveugle endeuillent occasionnellement l'archipel.
En
juillet 2016, un jeune homme avait tué à l'arme
blanche 19 personnes dans un centre pour handicapés mentaux à une
cinquantaine de kilomètres de Tokyo, la pire tuerie du pays depuis 1938.Une autre attaque a marqué les esprits, quand en 2008, un homme de 28 ans, armé d'un couteau et au volant d'un camion, avait semé la panique dans le quartier de l'électronique d'Akihabara à Tokyo, écrasant des piétons avant de poignarder des passants au hasard dans la foule avec une lame à double tranchant. 7 personnes étaient décédées et 10 avaient été blessées. Quelques années plus tôt, en juin 2001, un homme avait tué huit enfants dans une école primaire d'Osaka.
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Pourtant ce pays est très encadré par
une législation stricte sur les armes, mais cela bien sûr ne peut totalement éviter
ce type d'agression (car les couteaux
notamment ne servent pas qu'à faire la cuisine...)
Ce pays à une culture des armes blanche
par exemple les sabres japonais (cours ou longs) et décrit l'ensemble des armes
blanches fabriquées selon une technique japonaise particulière.
Cela démontre hélas que notre monde
moderne et même civilisé libre et démocratique n’est plus à l'abri de tels
actes de violences gratuit, lâche sur des innocents, même des enfants attendant
leur bus scolaire !
Le criminel s'est suicidé, ce qui est
une pratique de ce pays, cette forme de se donner la mort dans la culture
japonaise, mais ce qui ne permet pas de savoir ces motivations en ce qui
concerne cet acte lâche inqualifiable affreux sur des enfants !
Nos sociétés mondiales sont vraiment
malades en pleine décadence c’est très préoccupant car même les pays civilisés
libres n’arrivent pas à contrôler cette violence dans toutes les couches de
leurs sociétés !
Jdeclef 28/05/2019 09h08