Hollande : le coup du candidat permanent
CHRONIQUE. L'ex-président veut continuer d'exister en
faisant la leçon à Macron à l'approche des européennes. Et il continue de
placer ses pions pour la suite...
Ce mercredi matin, François Hollande est
au micro de Jean-Jacques
Bourdin, sur RMC,
officiellement pour soutenir son camp à quatre jours du scrutin européen. Le PS, dont il fut le premier secrétaire
au long cours, et qu'il a enterré en même temps que son quinquennat, risque
pour la première fois de son histoire d'être absent du Parlement européen,
faute de recueillir 5 % des suffrages. Il accomplit toutefois son devoir, avec modération. L'ancien chef de l'État a compris que Raphaël Glucksmann n'était pas un très bon cheval – il lui reproche notamment ses propos « inacceptables » sur le rôle de la France au Rwanda. Il ne participera à aucun meeting. Mais il veut délivrer un message dont on sent que la portée dépasse, pour lui, les élections européennes : le clivage droite-gauche n'est pas mort ; il ne saurait s'effacer au profit de celui porté par Emmanuel Macron, et qui sépare les progressistes des populistes.
« Ce n'est pas l'enjeu, dit François Hollande. L'enjeu, c'est de savoir quel va être le groupe le plus important au Parlement européen. » PPE, de droite, ou APSD, de gauche ? En dehors de ces deux blocs, dont l'un aura le dernier mot pour choisir le président de la Commission, point de salut, selon lui. Mais il apparaît vite que sa prestation radiophonique est avant tout un énième plaidoyer pro domo.
Les prédictions de Bernard Tapie
Le risque de voir l'extrême
droite en tête dimanche soir ? Il en a vu d'autres ! « Moi,
quand j'étais président, la liste FN a fait le meilleur score, loin devant le
PS. Et je n'en ai pas fait une question de politique intérieure », assène-t-il
à l'adresse d'Emmanuel Macron, auquel il accorde le droit de figurer sur une
affiche de campagne mais pas celui de « transformer les européennes en
élection de politique intérieure ». Non, ce qui préoccupe apparemment François Hollande, c'est l'avenir de l'Europe. Il a des solutions pour tout, à tel point qu'on se demande pourquoi il ne les a pas mises en oeuvre quand il avait le pouvoir. Il propose de nouveaux traités non plus à 27, mais entre la France et l'Allemagne, auxquelles pourraient se joindre les pays qui le souhaiteraient. Sur quels thèmes ? La défense, l'environnement, l'immigration. « Si l'on ne fait pas cette rupture, ce qui va menacer l'Europe, ce n'est pas le scepticisme, mais l'indifférence. »
Coignard - Campagne des européennes : le niveau baisse
Et de faire la leçon à Emmanuel Macron, auquel il conseille de « faire un effort » pour améliorer ses relations avec Berlin. Une occasion de plus de se faire mousser au-delà du raisonnable : « Madame Merkel n'est pas de ma famille politique, mais nous avons travaillé ensemble » au moment des grandes crises, de l'euro ou de l'Ukraine. Et de convoquer de Gaulle, Adenauer, Mitterrand, Kohl pour tenter de se hisser sur leurs épaules.
Sur le front intérieur, les bons chiffres du chômage, ce sont les siens. Mais les « décisions malencontreuses » (sur l'ISF, les APL, les emplois aidés, les relations avec les collectivités locales), ce sont celles de son successeur.
Regrette-t-il de ne pas s'être représenté ? Oui. A-t-il pris
sa décision un peu vite ? Sans doute. « J'aurais dû attendre
quelques semaines et je n'ai pas suffisamment mesuré les conséquences que cela
pouvait avoir pour la gauche. » Et pour 2022 ? Dire « jamais
plus jamais » paraît au-dessus de ses forces. Donc il y pense,
sérieusement ! « Si, dans cette période, vous avez une deuxième fois
Hollande, je ne vous dis pas dans quelle merde vous êtes »,
avait commenté mardi soir par anticipation Bernard Tapie, sur la même chaîne
BFM TV.
F.HOLLANDE est un médiocre qui ne manque
pas d'air en politicien professionnel sans amour propre !
Cet ex président se permet de faire la
leçon à E.MACRON qu'il avait pris avec lui dans son gouvernement et qui n'a pas
eu le courage de finir correctement son quinquennat en jetant l'éponge avant la
fin comme un pleutre, pour ne pas se représenter à sa réélection qu'il savait
perdue sans se battre, une honte impardonnable !
C'est le plus mauvais exemple pour le PS
ou il s'est laissé vivre pendant une décennie comme secrétaire de son parti !
En plus et après la chance d’avoir été
élu par défaut suite à la défection de DSK donc qu'il balaie devant sa porte !
Je ne suis pas pro MACRON loin de là,
mais HOLLANDE en matière d’incompétence malgré son ancienneté en politique
c'est le pire président que l’on ait eu, alors qu'il oublie les français et
profite de sa retraite avec sa Julie qui nous coûte assez cher !
Jdeclef 22/05/2019 13h50LP