Trump pris
dans le traquenard iranien
ÉDITO. Un
embrasement dans le Golfe présenterait de lourds inconvénients pour le
président américain. La raison va-t-elle prévaloir ?
Donald Trump a renversé la table en mai 2018 en quittant en fanfare l'accord nucléaire, contre l'avis de ses alliés européens. Le président américain exerce depuis lors une politique de « pression maximale » sur Téhéran. Par un mélange de sanctions économiques et de gesticulations militaires, il étrangle l'Iran en l'empêchant d'exporter sa principale ressource, le pétrole. La manœuvre est efficace. L'économie iranienne s'est contractée de 4 % en 2018. Elle devrait reculer encore d'au moins 6 % cette année. Sa devise s'effondre, l'inflation s'accélère, des pénuries apparaissent.
Pari périlleux
Mais Trump joue avec le feu. La théocratie et son bras
militaro-économique, le corps des Gardiens de la révolution, ne sont pas restés
sans réagir. En mai, quatre navires commerciaux ont été endommagés dans le
Golfe. En juin, ce fut le tour de deux
autres, de l'autre côté du détroit d'Ormuz. L'Iran n'a pas revendiqué ces
attaques, mais il est probable qu'elles aient été menées par des commandos des
Gardiens de la révolution. Le message est limpide comme l'eau du Golfe :
si nous ne pouvons pas exporter notre or noir, personne ne le pourra. Par le
détroit d'Ormuz transite un cinquième du pétrole mondial. Poursuivant ses
provocations, l'Iran a relancé son programme nucléaire en accélérant
l'enrichissement de l'uranium.Lire aussi Attaques en mer d'Oman : une vidéo et des interrogations
Les faucons de l'administration américaine croient que la République islamique, épuisée par les sanctions, finira par se soumettre : soit elle capitulera, soit elle sera renversée par une population excédée par les privations. Dans les deux cas, dit-on à Washington, la guerre serait évitée. Le pari est périlleux pour Donald Trump, qui est d'ores et déjà en campagne pour sa réélection en novembre 2020. Car un troisième scénario est fort possible : celui de l'escalade de la part d'un régime iranien qui n'aurait plus rien à perdre. La Perse n'est pas une création artificielle du colonialisme européen, mais une civilisation millénaire. Le patriotisme de sa population est profondément ancré. Les possibilités qu'elle fasse corps avec le régime en cas de conflit, malgré le marasme économique, sont élevées. La tactique bien connue du président américain qui consiste à faire monter les enchères le plus possible pour amener l'adversaire à négocier en position de faiblesse est loin d'être gagnante.
Hors de contrôle
Même si personne, à Téhéran comme à Washington, ne souhaite vraiment
un conflit, l'engrenage des menaces et représailles risque d'échapper à tout
contrôle. L'Iran tient, lui aussi, des élections l'an prochain, ce qui accentue
les tensions internes au régime. Les alliés locaux des États-Unis – Arabie
saoudite, Émirats et Israël – poussent Washington à l'intransigeance. Enfin,
les Occidentaux sont profondément divisés. Après l'équipée des États-Unis en
Irak en 2003, les Européens ne veulent à aucun prix d'une nouvelle guerre
américaine au Proche-Orient, surtout avec un commandant en chef nommé Donald
Trump. Les Européens ont échoué à maintenir en vie l'accord nucléaire de 2015.
Ils n'ont globalement pas réussi à dissuader leurs entreprises, apeurées par
les menaces américaines, de cesser de commercer avec l'Iran. Ils n'ont plus
qu'une option, refuser l'escalade.Ce serait aussi, si la raison finissait par prévaloir, l'intérêt bien compris de l'Amérique. Un conflit présenterait un triple inconvénient pour Trump : un pétrole plus cher ; un renoncement à sa promesse d'extirper les États-Unis du bourbier moyen-oriental ; un renforcement stratégique de la Russie et surtout de la Chine. Il y aurait là de quoi sérieusement assombrir ses perspectives d'être reconduit dans le Bureau ovale l'année prochaine. À lui de juger.
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Il
va bien arriver que l'une d'entre elles, ne lui explose dans la figure !
Le
problème étant qui s'y cela arrive cette explosion ne touchera pas que lui et
en plus éclaboussera d'éclats les pays du golfe et par mauvais ricochets leurs
alliés jusqu’en Europe !
Et
tout ça pour une histoire d'arme nucléaire que beaucoup d'autres pays possèdent
et pas moins dangereux que l'Iran inutile de les citer !
Ou
pour étouffer un pays avec son pétrole et par cet embargo ce qui est une erreur
car quand on pousse un pays de 82 millions d'habitant à survivre, et non plus à
vivre, il se défendra !
Les
USA sont des spécialistes, ils avaient fait pareil dans les années 60 avec CUBA !
Le
malheur pour le reste du monde, c'est que les USA ont toujours voulu être les
gendarmes du monde malgré leurs échecs depuis les années 1970 et que D.TRUMP
cet affairiste irresponsable croit gérer les USA comme ses sociétés
commerciales qui ont fait sa fortune dans son pays ou l'argent roi avant tout
le reste est synonyme de puissance !
Alors
les autres pays civilisés et autres se réarment, car comme on dit il faut
préparer la guerre pour essayer de préserver la paix un jeu dangereux à se
faire peur !
A
croire qu’une 3eme guerre mondiale remettrait les pendules à l'heure et ferait
revenir la croissance comme après la 2eme du passé pas si lointain, l'histoire
étant un éternel recommencement comme les guerres de religions par exemple que
l'on avait oubliées !
Et
tout cela à cause de dirigeants aveuglés par leurs ego surdimensionnés ou
d'autres mystiques par leurs religions extrémistes et obscurantistes !
Mais
tous se fichent totalement de leurs peuples et ceux des autres ne pensant qu'à eux-mêmes,
principal défaut des hommes, on a pu en juger avec les grandes guerres en
Europe et en ASIE et dans le monde ou dans l'orient ou l'occident dans les
derniers siècles passés !
Et
tout ça bien loin du dérèglement climatique, de la pollution, de l'écologie
utopique de certains bien-pensants !
Jdeclef
18/06/2019 12h40LP