mardi 18 juin 2019

A force d'allumer des bombes à retardements à mèche longue et lente ce président U.S. vindicatif irresponsable excessif pour ne pas dire autre chose :


Trump pris dans le traquenard iranien

ÉDITO. Un embrasement dans le Golfe présenterait de lourds inconvénients pour le président américain. La raison va-t-elle prévaloir ?


Dès sa prise de pouvoir à Téhéran en 1979, le haut clergé chiite iranien a désigné l'Amérique comme son principal ennemi. Quarante ans plus tard, l'opposition avec Washington est plus vive que jamais, au point qu'elle menace d'embraser le Golfe, région imbibée de pétrole et hautement inflammable. À l'époque, le président Jimmy Carter fut tragiquement paralysé face aux mollahs qui retinrent 52 Américains en otage à Téhéran pendant quatre cent quarante-quatre jours. Depuis lors, la malédiction de l'impuissance n'a cessé de peser sur la politique iranienne des États-Unis. Barack Obama avait cru reprendre la main en signant en 2015 un accord international qui a gelé le programme nucléaire militaire de la République islamique. Las ! Celle-ci a exploité ce moment de détente pour développer ses missiles balistiques, appuyer le régime scélérat de Bachar el-Assad en Syrie et renforcer ses milices supplétives au Liban, à Gaza et au Yémen.
Donald Trump a renversé la table en mai 2018 en quittant en fanfare l'accord nucléaire, contre l'avis de ses alliés européens. Le président américain exerce depuis lors une politique de « pression maximale » sur Téhéran. Par un mélange de sanctions économiques et de gesticulations militaires, il étrangle l'Iran en l'empêchant d'exporter sa principale ressource, le pétrole. La manœuvre est efficace. L'économie iranienne s'est contractée de 4 % en 2018. Elle devrait reculer encore d'au moins 6 % cette année. Sa devise s'effondre, l'inflation s'accélère, des pénuries apparaissent.

Pari périlleux

Mais Trump joue avec le feu. La théocratie et son bras militaro-économique, le corps des Gardiens de la révolution, ne sont pas restés sans réagir. En mai, quatre navires commerciaux ont été endommagés dans le Golfe. En juin, ce fut le tour de deux autres, de l'autre côté du détroit d'Ormuz. L'Iran n'a pas revendiqué ces attaques, mais il est probable qu'elles aient été menées par des commandos des Gardiens de la révolution. Le message est limpide comme l'eau du Golfe : si nous ne pouvons pas exporter notre or noir, personne ne le pourra. Par le détroit d'Ormuz transite un cinquième du pétrole mondial. Poursuivant ses provocations, l'Iran a relancé son programme nucléaire en accélérant l'enrichissement de l'uranium.
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Les faucons de l'administration américaine croient que la République islamique, épuisée par les sanctions, finira par se soumettre : soit elle capitulera, soit elle sera renversée par une population excédée par les privations. Dans les deux cas, dit-on à Washington, la guerre serait évitée. Le pari est périlleux pour Donald Trump, qui est d'ores et déjà en campagne pour sa réélection en novembre 2020. Car un troisième scénario est fort possible : celui de l'escalade de la part d'un régime iranien qui n'aurait plus rien à perdre. La Perse n'est pas une création artificielle du colonialisme européen, mais une civilisation millénaire. Le patriotisme de sa population est profondément ancré. Les possibilités qu'elle fasse corps avec le régime en cas de conflit, malgré le marasme économique, sont élevées. La tactique bien connue du président américain qui consiste à faire monter les enchères le plus possible pour amener l'adversaire à négocier en position de faiblesse est loin d'être gagnante.

Hors de contrôle

Même si personne, à Téhéran comme à Washington, ne souhaite vraiment un conflit, l'engrenage des menaces et représailles risque d'échapper à tout contrôle. L'Iran tient, lui aussi, des élections l'an prochain, ce qui accentue les tensions internes au régime. Les alliés locaux des États-Unis – Arabie saoudite, Émirats et Israël – poussent Washington à l'intransigeance. Enfin, les Occidentaux sont profondément divisés. Après l'équipée des États-Unis en Irak en 2003, les Européens ne veulent à aucun prix d'une nouvelle guerre américaine au Proche-Orient, surtout avec un commandant en chef nommé Donald Trump. Les Européens ont échoué à maintenir en vie l'accord nucléaire de 2015. Ils n'ont globalement pas réussi à dissuader leurs entreprises, apeurées par les menaces américaines, de cesser de commercer avec l'Iran. Ils n'ont plus qu'une option, refuser l'escalade.
Ce serait aussi, si la raison finissait par prévaloir, l'intérêt bien compris de l'Amérique. Un conflit présenterait un triple inconvénient pour Trump : un pétrole plus cher ; un renoncement à sa promesse d'extirper les États-Unis du bourbier moyen-oriental ; un renforcement stratégique de la Russie et surtout de la Chine. Il y aurait là de quoi sérieusement assombrir ses perspectives d'être reconduit dans le Bureau ovale l'année prochaine. À lui de juger.
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Il va bien arriver que l'une d'entre elles, ne lui explose dans la figure !

Le problème étant qui s'y cela arrive cette explosion ne touchera pas que lui et en plus éclaboussera d'éclats les pays du golfe et par mauvais ricochets leurs alliés jusqu’en Europe !

Et tout ça pour une histoire d'arme nucléaire que beaucoup d'autres pays possèdent et pas moins dangereux que l'Iran inutile de les citer !
Ou pour étouffer un pays avec son pétrole et par cet embargo ce qui est une erreur car quand on pousse un pays de 82 millions d'habitant à survivre, et non plus à vivre, il se défendra !

Les USA sont des spécialistes, ils avaient fait pareil dans les années 60 avec CUBA !

Le malheur pour le reste du monde, c'est que les USA ont toujours voulu être les gendarmes du monde malgré leurs échecs depuis les années 1970 et que D.TRUMP cet affairiste irresponsable croit gérer les USA comme ses sociétés commerciales qui ont fait sa fortune dans son pays ou l'argent roi avant tout le reste est synonyme de puissance !

Alors les autres pays civilisés et autres se réarment, car comme on dit il faut préparer la guerre pour essayer de préserver la paix un jeu dangereux à se faire peur !

A croire qu’une 3eme guerre mondiale remettrait les pendules à l'heure et ferait revenir la croissance comme après la 2eme du passé pas si lointain, l'histoire étant un éternel recommencement comme les guerres de religions par exemple que l'on avait oubliées !

Et tout cela à cause de dirigeants aveuglés par leurs ego surdimensionnés ou d'autres mystiques par leurs religions extrémistes et obscurantistes !

Mais tous se fichent totalement de leurs peuples et ceux des autres ne pensant qu'à eux-mêmes, principal défaut des hommes, on a pu en juger avec les grandes guerres en Europe et en ASIE et dans le monde ou dans l'orient ou l'occident dans les derniers siècles passés !

Et tout ça bien loin du dérèglement climatique, de la pollution, de l'écologie utopique de certains bien-pensants !

Jdeclef 18/06/2019 12h40LP

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